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(maxim) something new
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Alessia Antonelli
membre de la dream team
Alessia Antonelli
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
Présence : Présent.e
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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187

Maxim & Alessia
something new


En ce moment, toutes mes journées étaient les mêmes. Ce n’était pas un problème à proprement parler, mais disons que la routine finissait par m’ennuyer, ne serait-ce que légèrement. Mais à la fois, j’avais la chance de ne pas me retrouver enfermée dans mon bureau, comparé à certains de mes collègues qui eux, se tapaient une montagne de paperasse. Ce n’était pas la première fois, depuis que j’étais arrivée dans l’équipe, que l’on était bloqués entre deux missions. Plusieurs zones du parc avaient déjà été repérées mais, à la fois, aucune d’entre elles n’avait réellement tapé à l’œil de ceux qui nous fournissent l’argent, ce qui fait qu’on tourne en rond. Certains d’entre nous, comme moi, passent leur temps dehors à chercher le site qui changera tout, alors que d’autres restent dans les bureaux à enchaîner les demandes de financements, généralement sans succès. Heureusement, on n’en est pas encore au stade où ça pèse sur l’ambiance dans l’équipe, mais il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer que l’ambiance commence à peser sur le moral des troupes de manière générale. Si certains d’entre nous sommes toujours des plus enthousiastes à aller arpenter le moindre mètre carré du parc, nos pas sont maintenant plus lourds et moins déterminés. On ne manque pas nécessairement pas d’intérêt pour la cause en elle-même, ni pour le parc, nous sommes tous toujours aussi passionnés, mais disons que l’on commence à manquer d’espoir quant à ces fichus financeurs qui, visiblement, attendent toujours mieux de notre part, sans pour autant nous indiquer ce qu’ils recherchent. En gros, on est dans le cas du serpent qui se mord la queue.

Aujourd’hui, je n’ai pas de réelle destination. Si jusque là, je continuais chaque jour l’expédition que j’avais commencée la veille, j’avais décidé de m’y prendre autrement. Déjà, parce que la zone dans laquelle je me serai retrouvée en suivant le tracé avait déjà été explorée par un de mes collègues, mais aussi parce que j’avais besoin de changer d’air. Certains pensent probablement que toutes les zones du parc se ressemblent, et c’est surement le cas quand on n’est pas habitué à la faune, la flore et les éléments présents dans le parc. Mais personnellement, je trouvais que chaque zone avait son propre cachet et ses propres attraits. Et c’était pour ça que j’avais échangé de zone avec un de mes collègues, pour pouvoir prendre l’air et ne pas tourner folle. Apparemment qu’il était dans le même état d’esprit, ce qui était pas plus mal, au moins on avait pu se mettre d’accord sans grande difficulté.

Cela faisait maintenant un petit moment que j’étais sur les lieux, appareil photo accroché autour de mon cou et calepin entre les mains. Les prises de note s’enchaînaient, accompagnées du numéro de cliché correspondant, juste au cas où. La zone dans laquelle j’étais était moins dense au niveau forestière que celle que j’avais arpenté en début de semaine, me permettant de me sentir moins oppressée, mais me permettant aussi de mieux m’y retrouver, et de mieux voir au loin. Et c’est entre autres comme ça que j’avais été amenée à poser mon regard sur une silhouette au loin. J’avais froncé les sourcils, me contentant de lui jeter de simples coups d’œil pour m’assurer que tout allait bien, jusqu’à ce que mon instinct me dise de me rapprocher d’elle. De loin, elle avait l’air perdue. Je m’étais redressée, fronçant les sourcils au passage, me retenant de soupirer. A cette saison, les pertes de repères étaient fréquentes, un peu trop à mon goût. Et si les garde-chasses faisait un excellent boulot à ce niveau-là, disons que certaines personnes passaient entre les mailles du filet, si on pouvait le dire ainsi. Certains ne croisaient simplement pas la route des garde-chasses, tout comme certains n’avaient pas le numéro du « standard » sur eux. D’autres personnes, au contraire, préféraient simplement essayer de se débrouiller seules et, si je dois dire que je trouve ça relativement imprudent, je ne peux que difficilement juger, parce que je serai du genre à agir de la même manière si je ne connaissais pas le coin comme ma poche.

Calepin rangé, je m’étais rapprochée de la jeune femme, me râclant la gorge pour ne pas la surprendre, espérant que le bruit de mes pas sur les fines branches tombées au sol ces derniers temps seraient suffisants pour l’alerter de ma présence. Je ne pouvais pas compter sur le crissement de la neige, cette dernière avait presque entièrement fondue et, dans la zone du parc où nous nous trouvions, il n’y en avait plus aucune trace. Arrivée au niveau de la jeune femme, je l’avais avisée l’espace de quelques secondes avant de prendre la parole. Elle avait l’air entière, c’était déjà ça. « Vous allez bien ? Vous aviez l’air perdue. » Au diable la tranquillité de la zone, je me doutais bien que je ne la retrouverai pas dans l’immédiat, alors autant filer un coup de main à la jeune femme. « Je suis Alessia Antonelli, je travaille dans le parc. Si vous avez besoin d’aide, je peux vous filer un coup de main. »

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Alessia Antonelli ☽ Life is about accepting the challenges along the way, choosing to keep moving forward, and savoring the journey
Maxim Shepherd
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Maxim Shepherd
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Présence : Présent.e
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Âge : 35 ans au compteur et l'amer sentiment d'être revenu au point de départ.
Statut civil : Célibataire. Elle a quelques relations d'un soir, mais à son âge, elle cherche à se poser, à trouver du sens et à enfin compter pour quelqu'un. Elle veut se réveiller avec sa partenaire dans ses bras et ne plus rentrer dans un appartement vide et toujours aussi impersonnel que lorsqu'elle a déménagée à Bar Harbor.
Métier : Pompier à Bar Harbor Fire Department Station. Pompier, depuis plusieurs années. Cela a toujours été une évidence pour Maxim. Elle est plus que passionnée par son travail. C'est devenue toute sa vie. Elle a travailler dur pour monter en grade, prendre de l'importance. Tout ça pour recommencer à zéro à son âge en changeant de caserne. Y avait déjà un shérif en ville !
Habitation : Un petit appartement encore impersonnel. Ce n'est pas qu'elle n'a pas eu le temps d'aménager l'intérieur, c'est qu'elle ne se soucie pas de la décoration intérieure.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais l'important c'est de discuter des limites avant de RP.
Warnings : Autisme, blessures, SPT
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Alessia & Max
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Maxim avait emménager à Bar Harbor depuis plusieurs mois. Elle avait quitter la grande ville et la civilisation pour s'exiler dans une ville plus calme et plus tranquille. Elle avait retrouver un poste au Fire Department de Bar Harbor et s'était intégrée au sein de la caserne avec ses nouveaux collègues. Même si elle ne parlait pas beaucoup d'elle à ses pairs, qu'elle ne revenait pas sur les raisons qui avaient pousser à sa mutation dans ce poste. Son appartement était encore impersonnel et peu décoré. Elle passait le plus clair de son temps à la caserne. Passionnée par son travail, elle avait dû mal à s'arrêter. Les gardes s'enchaînaient, mais le rythme n'était pas le même. Bar Harbor était nettement plus calme comme cité. Maxim avait déjà instaurée sa routine personnelle. Avant chaque garde, elle allait courir puis elle se rendait à la caserne et commençait officiellement sa journée de travail. En ça, ses habitudes ne changeaient pas beaucoup d'avant. Les journées étaient toutes différentes. Ce n'était jamais le même genre d'intervention. Mais ce qu'elle détestait par dessus tout, c'était de rester à la caserne pour faire du standard. Elle préférait être en première ligne que "planquer" derrière un bureau. Néanmoins, elle ne se plaint pas. Elle se contente de bien faire son job. Et puis, il y a une bonne ambiance au sein de l'équipe. Les pompiers se connaissent bien, même si elle est la petite nouvelle. Mais plus une bleue depuis de très longues années.

Le réveil de Maxim sonne et elle éteint l'alarme de son portable avant de se lever. Se glissant jusqu'à la salle de bain, elle prend une rapide douche avant de couper l'arrivée d'eau. La pompier prend une serviette pour se sécher et retourne dans sa chambre pour enfiler une tenue : un jogging et un débardeur et une fine veste de sport pour aller courir. Elle a quelques vêtements aussi au vestiaire de la caserne. Poursuivant son rituel, elle se prépare sa boisson avant de quitter l'appartement pour courir. Cela lui permet aussi de découvrir un peu Bar Harbor. Le coin ne manque pas de sentiers à explorer et Max n'a pas vraiment peur de se perdre en pleine nature. Elle est plutôt débrouillarde et confiante en ses capacités.

Ses pas la menaient au parc de Bar Harbor. Elle allait régulièrement courir au parc en raison des sentiers et elle était tranquille. C'était aussi son moment à elle. Pour se ressourcer avant d'entrer dans le dur et de commencer la journée. Certains faisaient du yoga, d'autres de la méditation, ou encore du pilate. Elle, c'était la course. Concentrée par son entraînement, elle ne faisait pas forcément attention au décor, à la richesse de la faune et de la flore. C'était pas vraiment son truc. Elle avait pris un autre chemin que les jours précédents. Pour changer de parcours, découvrir brièvement une nouvelle zone. Elle avait bien un peu de temps devant elle. Ses pas foulaient le sol, son rythme cardiaque augmentait. Le sang battait dans ses tempes au rythme de ses grandes enjambées.  

Ecouteurs aux oreilles, Maxim écoutait de la musique motivante, ce qui l'encourageait à se dépasser. Elle courait déjà depuis une quinzaine de minutes. Elle décide d'accélérer soudainement sur une centaines de mètre avant de reprendre son allure de croisière. Elle continua de courir plusieurs minutes avant de ralentir sa course et de se stopper. Ce coin ne lui disait rien et elle n'était pas sûre de la destination à prendre pour retrouver les zones plus communes. Elle se sentait stupide. Ce n'était pas le genre de chose qui lui arrivait. Et ce qui la faisait se sentir plus stupide c'était qu'une femme l'avait remarquer et s'approchait d'elle. C'était honteux pour Maxim. Elle observe la silhouette brune et détaille le visage de la femme qui vint à sa rencontre. C'est une belle femme, probablement d'une quarantaine d'années. Mais pas plus. Elle retire ses écouteurs et les range dans sa poche quand l'inconnue arrive finalement à sa hauteur.

« J'aime pas vraiment dire ça, mais je crois. J'ai dû louper une intersection pour revenir sur le bon chemin et me voilà dans un coin que je ne connais pas vraiment. »

Répond la pompier qui avait repris son souffle et offrait un sourire rassurant à son interlocutrice. Elle était légèrement perdue, mais rien d'assez sérieux pour la décontenancer pour autant. Cela faisait partie des mésaventures de la vie. Et elle ne voulait pas passer pour une touriste blonde complètement perdue et incapable de lire une carte ou de trouver le nord sur une boussole.

« Maxim. Je travaille au Fire Department de Bar Harbor. Mais ne dites pas à mes collègues que je me suis perdue, ils ne cesseront de me charrier avec ça. »

Elle esquisse un sourire amusé et tend sa main à la plantureuse brune. Maxim était assez curieuse de savoir ce qu'elle faisait comme travail pour être dans le parc. Elle ne semblait pas être garde-chasse. Peut-être que son métier était de travailler sur la faune et la flore du parc. Max ne savait plus comment cela s'appelait. Mais la pompier avait bien l'intention d'en savoir plus sur la femme qui se proposait de lui indiquer la voie à suivre.
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Maxim & Alessia
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La jeune femme me répond assez rapidement, sa réponse me faisant arquer un sourcil. Le sentier le plus proche n’est pas si proche que ça, ça doit faire un petit moment qu’elle a dû louper cette fameuse intersection. Ceci dit, ce n’est pas complètement surprenant, vu sa tenue il semblerait qu’elle soit là pour faire de la course à pied et il est possible qu’elle ait raté un des affichages car elle allait « trop vite ». M’enfin, ça, ce n’était qu’une supposition, car en soi je ne la connaissais clairement pas assez pour pouvoir prétendre deviner son rythme de course. « Vous faites de la course à pied, non ? Si c’est le cas, rassurez-vous, vous êtes loin d’être la seule à qui ça arrive. » Et il fallait le dire, c’était un peu agaçant, parfois. Le personnel du parc, s’il est en extérieur à ce moment-là, se retrouve à écoper de la responsabilité du retour de la personne sur les sentiers du parc, peu importe ce qu’ils ont à faire à ce moment-là, mais aussi peu importe si ça se trouve sur le cahier des charges de la personne ou non. Typiquement, la gestion des touristes est à des millénaires de mon cahier des charges et, pourtant, ce n’est ni la première, ni la dernière fois, que je me retrouve à gérer ce genre de choses. J’acquiesce finalement quand elle reprend la parole, presque rassurée de savoir qu’elle bosse dans le coin. Au moins, cette fois, ce n’est pas vraiment une touriste sur qui je suis tombée. Le fait qu’elle ne connaisse pas le coin comme sa poche, à la limite, n’est pas vraiment de sa faute, la zone est tellement grande qu’il faut l’arpenter de nombreuses fois avant d’avoir une chance de s’y retrouver. « Vous êtes pompier, ou pas du tout ? » En soit, tout le monde pense d’abord aux pompiers, en entendant parler d’une caserne, mais les jobs sont divers et variés, dans ces dernières. Me renseigner ne coûte rien et, au pire des cas, ça me permettra peut-être d’éviter de faire une erreur en discutant avec elle. « Dans tous les cas, je ne connais pas grand monde à la caserne, certains viennent pour des mesures préventives contre des incendies, mais comme je bosse au département d’archéologie, disons que je ne suis pas amenée à communiquer avec eux, à part si je les croise. » Et clairement, ça n’arrive pas très souvent, considérant que l’on fait en sorte que les archéologues ne se retrouve pas à déranger les pompiers pendant leurs interventions. Ceci dit, je dois dire que c’est un corps de métier que je respecte tout particulièrement. Oser se jeter dans les flammes comme ils le font.. Evidemment, toutes leurs interventions ne concernent pas nécessairement des incendies, mais il y en a bien assez pour que ça soit respectable.

Je lui adresse un nouveau sourire avant de désigner le chemin présent derrière elle d’un signe de tête. Le chemin n’était pas vraiment tracé, pour ne pas dire qu’il ne l’était pas du tout, mais c’était par là qu’elle était arrivée, donc autant repartir par là-bas. « On n’en aura pas très longtemps pour rejoindre le sentier le plus proche, entre cinq et dix minutes, tout au plus. Je peux vous y accompagner, si vous voulez. » Après ça, il serait question de voir si elle voudrait retourner à l’accueil du parc par elle-même, ou si elle préfèrerait que je l’accompagne jusqu’à des sentiers mieux tracés et, surtout, plus facilement suivables. M’enfin, on verra bien à ce moment-là, je suppose. « Vous travaillez, aujourd’hui ? Je voudrais pas que ça vous mette en retard ou quoique ce soit. » Techniquement, ça me mettait moi-même en retard, mais j’étais plus libre dans mes horaires et, clairement, aucune intervention ne dépendait réellement de moi ou de ma présence. Si j’en ressentais le besoin, des heures supplémentaires étaient largement possibles, c’est aussi pour ça que j’en fais aussi souvent, d’ailleurs, même quand mon travail n’est pas interrompu par qui que ce soit.

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Alessia & Max
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Maxim s'était complètement perdue au beau milieu du parc et elle avait bien honte de l'admettre. Elle ne savait pas comment cela avait bien pu lui arriver. Néanmoins, c'était une chance de tomber sur une autre personne. D'autant plus une personne qui connaissait mieux le terrain qu'elle et qui pouvait l'aider à retrouver la bonne voie, le bon chemin. C'était presque miraculeux. D'autant que cela lui laissa le temps de détailler le visage de son interlocutrice qui était fort jolie avec son teint halé et le petit accent qui se dégageait dans sa voix. La pompier avait l'habitude de courir, s'entraînant parfois sur de longues distances pour travailler son cardio et son endurance, tout en gardant la forme. Elle avait toujours été athlétique et sportive.

« En effet. C'est juste que normalement, ça ne m'arrive jamais à moi. De me perdre en pleine nature et de ne pas savoir retrouver mon chemin. J'ai l'air d'une de ces blondes... »

Avait-elle répondu, finissant sa phrase sur un ton un peu moins audible. Un peu comme si elle se parlait à elle-même. A ce moment, elle se sentait comme un fardeau, une personne qu'il fallait assister, qui gâchait des ressources et faisait perdre du temps à d'autres. Dans ces circonstances, elle en faisait perdre à son interlocutrice, même si elle ne savait pas exactement ce qu'elle faisait à cet endroit au moment où elle l'avait aperçue.

« Oui, je suis une pompier. Je suis arrivée il y a quelques temps à Bar Harbor. Et disons concrètement que c'est plus facile de se perdre dans un parc ou dans une forêt que dans les allées et les rues d'une grande ville. »

Maxim conserve son petit sourire en observant dans les yeux la dénommée Alessia. Elle travaillait donc dans un département d'archéologie et cela lui donnait envie de lui poser beaucoup de questions. Cela lui faisait même oublier qu'elle était perdue. Elle était certaine qu'elle devait avoir des choses intéressantes à raconter sur son métier. Cela devait être passionnant. Son regard se pose sur les lèvres de la plantureuse brune qui s'étirent en un doux sourire. Elle se tourne pour observer la direction qu'elle pointait avec son menton. En l'entendant, le sourire de la blonde s'agrandit un peu plus et elle se pince discrètement la lèvre en se retournant à moitié pour voir le chemin.

« Très bien. Avec plaisir, ce sera l'occasion d'en savoir plus sur vous et sur ce que vous faites exactement ici. Vous êtes archéologue, c'est ça ? Vous recherchez des ossements de dinosaures ou ce genre de choses ? »

Questionne Maxim qui était curieuse d'en apprendre plus sur le métier de son interlocutrice, mais surtout sur elle. Cette rencontre était loin d'être déplaisante et elle appréciait de pouvoir faire un petit bout de chemin avec la plantureuse brune.

« Ne vous en faites pas pour moi, j'ai pris un peu d'avance. Et puis c'est toujours agréable d'être accompagnée. Cela évitera que je me perde à nouveau. »

Elle offre un dernier sourire à la jeune femme avant d'emboîter ses pas et de prendre le chemin par lequel elle était arrivée quelques minutes auparavant. Elle marchait, les mains dans les poches, observant un peu autour d'elle, comme pour se repérer, même si la brune connaissait bien mieux qu'elle le chemin. Et puis c'était aussi pour éviter de se perdre à nouveau au même endroit.

« Donc archéologue, c'est ça ? Vous faites ça depuis longtemps ? »

Oui, Maxim profitait de ces brèves minutes de marche pour en apprendre un peu plus, et peut-être tâter le terrain. Voir si quelque chose était possible. Mais elle ne comptait pas être trop directe.
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Maxim & Alessia
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J’hausse d’abord les épaules quand elle reprend la parole. En soi, c’est ce que beaucoup de ceux qui se perdent disent, l’habituel généralement, ça ne m’arrive pas à moi. Alors évidemment, certains assument parfaitement le fait qu’ils n’ont pas le moindre sens de l’orientation, mais disons qu’ils sont plutôt rares. J’hausse finalement les épaules. Clairement, elle ne ressort probablement pas sous son meilleur jour, mais disons que même sans être garde-forestier, j’ai déjà croisé bien assez de personnes qui se sont perdues pour savoir que oui, c’est clairement fréquent. « Si ça peut vous rassurer, vous êtes loin d’être la seule à qui ça arrive, au contraire. » Nous, c’était différent. On bossait ici et, d’autant plus dans le cas des archéologues, on était plus qu’habitués à quitter les sentiers balisés. Alors évidemment, à force, on avait fini par ne plus avoir besoin de carte ou autre, mais aussi parce que c’était notre métier, justement. Même si plusieurs touristes ou randonneurs amateurs m’ont déjà bien souvent agacée, j’ai malgré tout conscience que, surtout dans le cas de ceux qui sont capables de réaliser et accepter leur erreur, on ne peut pas leur demander de connaître le parc par cœur. J’acquiesce finalement quand elle reprend la parole, ma curiosité se retrouvant piquée à vif. « Vous venez d’une grande ville ? Qu’est-ce qui vous a fait choisir Bar Harbor ? Si ce n’est pas indiscret, évidemment. » Loin de moi l’envie de lui demander des informations sur un sujet qu’elle ne voulait pas aborder. On a tous notre jardin secret, peu importe qu’il soit étendu ou non. « En tout cas, j’espère que vous vous plaisez en ville. » Ou en tout cas, qu’elle s’y plait un minimum. Nombreux sont ceux qui viennent d’une grande ville et ne s’adaptent pas nécessairement au rythme plus calme de Bar Harbor. A la fois, nombreux sont aussi ceux qui, en arrivant en ville, réalisent qu’ils avaient eu besoin de cette forme de tranquillité sans jamais avoir eu l’occasion de s’en rendre compte par le passé.

Mes mains retrouvent rapidement mes poches alors que je propose à la jeune femme de la ramener -à minima- jusqu’au sentier balisé le plus proche, acquiesçant dès qu’elle accepte, ne perdant pas de temps avant de me mettre en route. Ce n’est pas tant que je veuille bâcler cette discussion, mais disons que je suis quand même sur mes horaires de travail. A la fois, on s’est déjà tous retrouvés à prendre du « retard » parce qu’on guidait certains visiteurs du parc, donc ce n’est pas comme si qui que ce soit risquait de réellement m’en tenir rigueur. « Je suis archéologue, oui. Et non, pour le coup, ici c’est loin d’être le cliché habituel des films. On est plus sur le recensement de la faune et de la flore environnante, et la réflexion sur différents plans qui permettraient de la préserver au maximum. » C’est aussi pour ça, d’ailleurs, que certaines zones du parc sont encore considérées comme étant fermées aux personnes qui ne travaillent pas au sein du parc, simplement parce qu’elles ne sont pas encore considérées comme étant assez sécurisées. Alors oui, la plupart d’entre elles sont déjà plus ou moins sécurisées pour l’Homme, mais ce n’est pas pour autant qu’elles le sont pour la faune et la flore présente dans le parc, même si certains visiteurs ne comprennent clairement pas la distinction entre les deux. Comme quoi, l’écologie n’est clairement pas au planning pour tout le monde. « Tant mieux, alors. » Clairement, considérant son emploi, j’avais tendance à penser qu’il serait sacrément plus positif qu’elle ne soit pas en retard, ou alors pas de trop. Ceci dit, j’étais loin d’être vraiment consciente de ce que ça signifiait, être pompier, en dehors des interventions dont tout le monde parle et qui, parfois, font la une des journaux locaux. J’acquiesce finalement quand elle reprend la parole. « J’ai fini mes études il y a un peu moins de dix ans, mais je travaillais déjà dans le parc avant ça, juste pas en tant qu’archéologue. Et vous, vous êtes pompier depuis longtemps ? » J’avais un peu touché à tout, dans ce parc. A vrai dire, une partie de moi l’avait toujours considéré comme étant mon chez moi, bien plus que n’importe quel logement dans lequel j’aurais pu mettre les pieds par le passé. Alors évidemment, la découverte du service d’archéologie avait été une sorte de déclic pour moi, mais cela faisait dans tous les cas bien longtemps que j’avais décidé de travailler au parc.

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Alessia & Max
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Maxim avait de la chance dans son malheur d'être tombée sur une personne qui connaissait bien le coin. Même si au premier abord, elle ne donnait pas une image favorable d'elle-même. Surtout pour une pompier. Son interlocutrice devait penser qu'elle était une de ces personnes sans connaissance de l'orientation et de leur environnement à se perdre facilement et qu'il fallait sans cesse sauver. Sauf que sauver, c'était le cœur du métier de la blonde. Elle n'était juste pas d'ici. Bar Harbor était très loin de chez elle, mais dorénavant c'était son foyer.

« Si seulement. J'aurais dû m'en tenir à l'itinéraire habituel. »

Cela lui aurait éviter une déconvenue face à une belle femme qui se faisait une première mauvaise image d'elle. Mais dans l'immédiat, la pompier ne pensait pas trop à ça, même si la gêne et le sentiment de honte étaient bien présents en elle, tandis qu'elle était en compagnie de l'archéologue. Après sa réponse, c'est au tour de la latine de l'interroger. Maxim ne parle pas beaucoup d'elle-même, de sa vie d'avant, de ce qui l'avait poussé à émigrer à Bar Harbor. Pour autant, elle ne se voyait pas se taire ou rembarrer celle qui la sortait du pétrin, en lui disant que ce n'était pas ses affaires, que c'était personnel. Maxim pouvait être brut, c'est vrai. Elle l'avait été, mais elle était assez reconnaissante d'être tombée sur Alessia.

« D'Atlanta. Disons que je voulais juste changer d'air, profiter des grands espaces, ce genre de chose. »

Maxim savait sa réponse évasive. Elle ne se voyait pas parler d'un sujet grave, qui lui tenait à cœur, à une personne qu'elle venait de rencontrer. Même ses collègues ne savaient pas grand chose d'elle et sur les raisons de son transfert. Ils savaient qu'elle était médaillée olympique, mais de ça, la pompier ne s'en vantait pas. C'était il y a longtemps. Aujourd'hui, toute sa vie tournait autour de son métier de pompier. Elle n'avait rien d'autre que le travail et cela lui permettait de ne pas penser, de ne pas réfléchir ou cogiter. Elle ne voulait clairement pas paraître faible et qu'on lui dise qu'elle avait besoin de voir un psychologue. Elle avait toujours appris à garder pour elle, à se montrer forte, quoi qu'il arrive. Mais à force de tout garder en soi, il y avait forcément un moment où cela finissait par exploser. Et ça avait été le cas, quelques mois plus tôt.  

« C'est intéressant. J'aimerais en savoir davantage. »

En fait, le sujet semblait plutôt barbant, mais dans la façon dont elle l'entendait dans la bouche d'Alessia, celle-ci semblait avoir le don de rendre les choses plus intéressantes. Et tandis qu'elles empruntaient le sentier, Maxim songeait qu'elle espérait bien prolonger cette conversation, dans un autre contexte. Quand aucune des deux ne seraient au travail.

« Depuis pas mal d'années. En fait, j'étais lieutenant dans la caserne où j'étais affectée. Avant de venir ici. J'ai l'impression que cela remonte à des années le temps où j'ai commencé. Comme si j'avais fait ça toute ma vie. »

Elle n'avait pas jugé utile de préciser qu'auparavant elle avait gagner une médaille d'or. Elle n'avait pas besoin de ça, qu'on la félicite des années après. Elle avait une estime suffisante d'elle pour ne pas avoir à ressasser le passé à qui voulait bien l'entendre.

« Peut-être qu'on pourrait discuter archéologie un de ces quatre. Autour d'un café ou d'un thé. J'ai bien envie d'en apprendre davantage ! »

En fait, c'était surtout un prétexte pour revoir Alessia, mais elle n'avait pas besoin de le savoir. L'italienne dégageait quelque chose. Une aura. Elle était passionnée et cela paraissait rare aujourd'hui. Elle pourrait bien l'écouter des heures, en sondant son regard... Où en dérivant vers ses lèvres.
AVENGEDINCHAINS
Alessia Antonelli
membre de la dream team
Alessia Antonelli
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
Présence : Présent.e
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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187

Maxim & Alessia
something new


Mes mains rejoignent rapidement les poches de ma veste -veste officielle du parc, d’ailleurs- sur laquelle mon insigne d’archéologue est solidement attaché. Face à ses paroles, je ne peux que difficilement m’empêcher d’hausser les épaules. En soi, je suis assez satisfaite par le fait de l’entendre dire quelque chose de ce genre. Ce n’est pas tant que j’apprécie l’idée qu’elle culpabilise, loin de là, mais disons que j’apprécie le fait qu’il y ait une forme de remise en question. Certes personnes sont toujours complètement décidées à agir comme s’ils n’étaient pas fautifs, voir quelque chose de différent fait du bien. « Ca arrive à tout le monde, vraiment ne vous inquiétez pas. Au final… Le plus important est peut-être d’apprendre de ses erreurs ? » Mes paroles étaient peut-être un peu trop brutales, à parler d’erreur aussi facilement. Pourtant, la jeune femme a l’air d’être consciente du fait que oui, elle a fait une erreur, alors pourquoi dire autre chose ? Puis à vrai dire, dans tous les cas, je n’ai jamais vraiment été du genre à mâcher mes mots, alors ce n’est pas comme si j’allais commencer aujourd’hui. Je la questionne finalement sur ses origines et je me retrouve à acquiescer quand elle parle de la ville d’Atlanta. Je n’y ai jamais mis les pieds, si ce n’est dans l’aéroport quand j’avais dix ans, en guise d’escale pour ensuite rejoindre l’Etat du Maine. « Oh, je vois. Le dépaysement n’est pas trop violent, ça va ? » Passer d’une ville aussi grande qu’Atlanta à la petite bourgade qu’est Bar Harbor, ça doit surprendre, disons. Certains apprécient, se rendant compte à ce moment-là qu’ils avaient besoin du calme d’une telle ville. D’autres, par contre, ont plus de mal avec un tel dépaysement et, parfois, peuvent mettre regretter leur ville d’origine. Ceci dit, vu le peu de choses qu’elle a pu dire jusqu’à présent, je n’ai pas nécessairement l’impression que ça soit son cas.

Quand le sujet dévie sur mon travail, je ne peux pas m’empêcher de sourire face à ses paroles. Rares sont les personnes qui s’intéressent réellement au domaine de l’archéologie, la plupart considérant simplement que l’on se concentre sur le vieux et que l’on reste au fond de nos grottes. Ceci dit, ce n’est pas complètement faux, mais j’estime qu’il y a bien plus de profondeur à ce métier et, de manière générale, à ce domaine d’activité. Mon regard se pose finalement sur le sien, le sourire déjà présent sur mes lèvres ne me quittant pas. « Il y a plein de choses à dire sur ce domaine-là. C’est quelque chose qui prendrait du temps, mais si ça vous intéresse, ça me ferait plaisir de vous en dire plus. » Puis après tout, même si j’étais loin de me concentrer sur ce genre de choses, ce n’est pas comme si je pouvais prétendre être impassible à ses charmes. Passer du temps avec elle était loin de me sembler être une corvée, donc pourquoi est-ce que je n’en profiterais pas ? On parle finalement de son travail et, assez rapidement, j’acquiesce face à ses propos. Elle a ce truc quand elle parle de son métier, le petit quelque chose qui montre qu’elle y a complètement sa place et que, d’une manière ou d’une autre, ça la rend réellement heureuse. Est-ce que j’ai ce regard-là quand je parle de mon propre métier ? D’après certains de mes proches, oui, mais ce n’est pas comme si j’avais vraiment pu le vérifier. « Vous ne l’êtes plus ? Lieutenant, je veux dire. » Je ne peux pas prétendre me tenir aux faits des arrivées, départs et promotions au niveau de la caserne de pompiers de la ville. Je suis parfois amenée à rencontrer ceux qui se déplacent pour prévenir le départ de feu dans le parc, mais ça s’arrête globalement là. « En tout cas, ça se voit que ça vous plait. A votre façon d’en parler, je veux dire. C’est bien, que vous ayez pu trouver votre domaine, ce n’est pas toujours le cas de tout le monde. » Certains se contentent de se tourner vers un domaine qui leur plaît, sans pour autant partir vers un domaine capable de réellement les habiter. De la même manière, certains se retrouvent forcés à devoir suivre les indications de leurs parents, quitte à ne pas réellement connaître le bonheur lié au fait d’exercer dans un domaine qui nous plaît réellement. Quand la jeune femme reprend la parole, un nouveau sourire s’étend sur mes lèvres. « Ca serait avec plaisir. Je peux vous laisser mon numéro, si vous voulez ? Ca sera surement plus simple pour s’arranger. » Après tout, elle n’allait pas pouvoir rester indéfiniment dans le parc et encore moins en ma compagnie. Elle avait un travail à rejoindre et, clairement, c’était mon cas aussi.

@maxim shepherd   love  

AVENGEDINCHAINS

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Alessia Antonelli ☽ Life is about accepting the challenges along the way, choosing to keep moving forward, and savoring the journey
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