Drôle d'oiseau chanteur [Alyha]
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Arden Mastrianni
where do we go now ?
Pseudo : duck
Faceclaim : Manu Rios
Multicomptes : Vanille
Présence : Présent.e
Âge : 23 ans
Warnings : ras
Messages : 219
L’aurore était encore jeune ce matin quand les premiers rayons de soleils venaient troubler mon sommeil apparemment pas si profond. Je me trouve pris au dépourvu, partagé entre la possibilité de me rendormir, ou bien de profiter de ce soleil trop généreux pour la saison. En regardant mon téléphone, je m’aperçois qu’il est à peine 6h, et que ma batterie est chargée à 92%.
Je soupire en débranchant l’appareil, et en profiter pour faire la même chose de mon corps, l’arrachant à cette prison de coton qu’était mes draps tout doux. Je n’aimais pas rester sans rien faire, et il n’était pas question de perdre du temps devant la télé, je mettrais ce temps qui m’était donné avant de commencer ma journée à profit.
En m’habillant simplement pour sortir, un pantalon et un t-shirt de saison, j’attrape mon appareil photo pour prendre la direction de la forêt. Je voulais prendre des photos d’oiseaux à l’aurore, de petits écureuils, où qui sait quel genre d’animal je pourrais trouver à cette heure matinale.
J’apprécie vraiment le chant des oiseaux, et ceux qui pensent qu’on ne peut pas prendre un son en photo se trompent. Quand je m’approchais discrètement de ce spécimen coloré, j’appuie sur le déclencheur de mon appareil, et sans même voir le cliché, je savais qu’en le revoyant j’aurais exactement le chant de l’animal sur la photo.
Parcourant l’allée en minaudant comme une écolière, je m’extasiais pour un rien en découvrant derrière chaque sentier des merveilles insoupçonnée. Je décidais à cet instant qu’il faudrait que je me réveil plus souvent pour renouveler l’expérience, même si j’étais encore loin de ma dernière surprise.
J’ai presque failli la manquer, ce dernier spécimen aux trait surprenant. C’était une jeune femme, endormie en plein milieu de la forêt, assez éloigné du sentier pour ne pas qu’on la remarque. Pourtant sa présence attisait ma curiosité, et je m’en approchais à pas feutrer, sans vouloir troubler sa quiétude comme le soleil l’avait fait avec moi ce matin.
Pour capturer l’instant, je la prends en photo, même si je sais bien que je ne devrais pas sans son autorisation. Aussi je décide de m’assoir à côté, et d’attendre son réveil pour le lui demander en toute bonne foi. D’ailleurs j’avais dû faire plus de bruit que je l’imaginais, parce que je sens le corps de la miss s’agiter tout doucement.
A l’écart, je m’écarte un peu, m’asseyant en tailleurs, l’appareil photo pendait autour de mon cou. Je restais à observer la belle au bois dormant, en attendant qu’elle s’éveille sans tout de suite manifester ma présence. Pendant un instant je venais à me demander les circonstances qui l’avait poussée à s’endormir ici, et puis j’attends qu’elle soit interpellée par ma présence pour lui sourire.
- Bonjour !
Je soupire en débranchant l’appareil, et en profiter pour faire la même chose de mon corps, l’arrachant à cette prison de coton qu’était mes draps tout doux. Je n’aimais pas rester sans rien faire, et il n’était pas question de perdre du temps devant la télé, je mettrais ce temps qui m’était donné avant de commencer ma journée à profit.
En m’habillant simplement pour sortir, un pantalon et un t-shirt de saison, j’attrape mon appareil photo pour prendre la direction de la forêt. Je voulais prendre des photos d’oiseaux à l’aurore, de petits écureuils, où qui sait quel genre d’animal je pourrais trouver à cette heure matinale.
J’apprécie vraiment le chant des oiseaux, et ceux qui pensent qu’on ne peut pas prendre un son en photo se trompent. Quand je m’approchais discrètement de ce spécimen coloré, j’appuie sur le déclencheur de mon appareil, et sans même voir le cliché, je savais qu’en le revoyant j’aurais exactement le chant de l’animal sur la photo.
Parcourant l’allée en minaudant comme une écolière, je m’extasiais pour un rien en découvrant derrière chaque sentier des merveilles insoupçonnée. Je décidais à cet instant qu’il faudrait que je me réveil plus souvent pour renouveler l’expérience, même si j’étais encore loin de ma dernière surprise.
J’ai presque failli la manquer, ce dernier spécimen aux trait surprenant. C’était une jeune femme, endormie en plein milieu de la forêt, assez éloigné du sentier pour ne pas qu’on la remarque. Pourtant sa présence attisait ma curiosité, et je m’en approchais à pas feutrer, sans vouloir troubler sa quiétude comme le soleil l’avait fait avec moi ce matin.
Pour capturer l’instant, je la prends en photo, même si je sais bien que je ne devrais pas sans son autorisation. Aussi je décide de m’assoir à côté, et d’attendre son réveil pour le lui demander en toute bonne foi. D’ailleurs j’avais dû faire plus de bruit que je l’imaginais, parce que je sens le corps de la miss s’agiter tout doucement.
A l’écart, je m’écarte un peu, m’asseyant en tailleurs, l’appareil photo pendait autour de mon cou. Je restais à observer la belle au bois dormant, en attendant qu’elle s’éveille sans tout de suite manifester ma présence. Pendant un instant je venais à me demander les circonstances qui l’avait poussée à s’endormir ici, et puis j’attends qu’elle soit interpellée par ma présence pour lui sourire.
- Bonjour !
@Alyha Jäger
Alyha Jäger
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
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Drôle d'oiseau chanteur
@Arden Burke @Alyha Jäger
La nuit avait été plutôt agitée. Une soirée la veille avait au moins eu le mérite de ne pas trop galérer à trouver le sommeil. Avoir trouvé un travail était une chose, mais je dois admettre que ça rend cette situation de plus en plus frustrante. Alors oui… il y a un nombre assez important de personnes qui m’ont proposé de m’héberger pour la nuit, a de nombreuses reprises, toujours refusée. Sauf peut-être une fois récemment. Mais je me refusait a l’idée d’en faire une habitude. J’aurais toujours cette sale impression de taper l’incruste, d’être un poids, par ce que je ne suis pas capable de m’en sortir seule. Et il semblerait que ma consomation d’alcool de la veille se soit décidé a me coller dans un bad mood absolut a ce propos. Me forçant a penser que je ne suis pas assez bien pour ces mains qui se tendent vers moi, que je ne tiens ce travail que d’un simple coup de chance. Finissant par tourner en boucle dans un espèce de psychose paranoïaque, qui me poussait a me demander ce que pouvait bien espérer de moi ces gens qui m’ont aidé. Encore intimement convaincue que l’aide ne nous est jamais offerte gratuitement.
J’ai la tête dans le brouillard, et pour le coup le tapis de feuille sous mon sac de couchage pourrait me paraître plutôt confortable ce matin. Honnêtement, j’aurais sûrement pu dormir une ou deux heures de plus, ça m’aurait peut être enfin sortir de ce mood désagréable. Une première fois je tente d’ouvrir les yeux, et la luminosité même faible me pousse a vouloir les garder fermer encore un peu. Puis, il y a toujours cette sensation désagréable. A cet instant, je n’ai pas encore deviné que c’est le poids d’un regard posé sur moi qui me perturbe. Morphé tentant de me garder encore un peu auprès de lui. Puis finalement… Une voix !
Je sursaute, et saute presque instantanément de mon sac de couchage, prise d’un sursaut de panique. Alors que je me réveil je me rends compte qu’un type est assis a coté de moi, entrain de me regarder dormir. J’ai le coeur qui bat la chamade, et j’ai du mal a réaliser. Je le regarde avec des yeux rond, mi étonné mi énervée. La surprise ayant carrément fait sauté un fusible a ma capacité de résonner.
« Mais bordel ! T’es un putain de malade ! » Les mots sortent tout seul de ma bouche. Et je dois avouer que je pense peut-être un peu ce que je dis. Quel genre de personne fait ça ? Il a un problème c’est pas possible ? Genre la forêt est pas assez grande ? On parle quand même du parc National D’acadia ! Il a pas autre chose a foutre ? « Mais sérieux t’es qui ? Et pourquoi t’es là. »
Nerveusement, je passe un main dans mes cheveux, le souffle court, presque agacée. Et machinalement je commence a rassembler mes affaires, replier mon sac de couchage, son sans oublier de sortir une lingette de mon sac pour me affranchir le visage. Espérant simplement que cette rencontre était un effet de mon imagination. Que ce coup de lingettes rafraîchissante pourrait le faire disparaître. J’ai encore la respiration saccadée et la voix mal assuré, la gorge encore nouée par la surprise et la fraîcheur de la nuit. Il a pas la tête d’un psychopathe je dois dire… tentant de reprendre un peu de sérénité tout de même, je rajoute quand même une question qui me turlupine. « Pourquoi ? Alors qu’il y a toute une forêt autour, pourquoi tu t’es posé LA ? »
J’ai la tête dans le brouillard, et pour le coup le tapis de feuille sous mon sac de couchage pourrait me paraître plutôt confortable ce matin. Honnêtement, j’aurais sûrement pu dormir une ou deux heures de plus, ça m’aurait peut être enfin sortir de ce mood désagréable. Une première fois je tente d’ouvrir les yeux, et la luminosité même faible me pousse a vouloir les garder fermer encore un peu. Puis, il y a toujours cette sensation désagréable. A cet instant, je n’ai pas encore deviné que c’est le poids d’un regard posé sur moi qui me perturbe. Morphé tentant de me garder encore un peu auprès de lui. Puis finalement… Une voix !
Je sursaute, et saute presque instantanément de mon sac de couchage, prise d’un sursaut de panique. Alors que je me réveil je me rends compte qu’un type est assis a coté de moi, entrain de me regarder dormir. J’ai le coeur qui bat la chamade, et j’ai du mal a réaliser. Je le regarde avec des yeux rond, mi étonné mi énervée. La surprise ayant carrément fait sauté un fusible a ma capacité de résonner.
« Mais bordel ! T’es un putain de malade ! » Les mots sortent tout seul de ma bouche. Et je dois avouer que je pense peut-être un peu ce que je dis. Quel genre de personne fait ça ? Il a un problème c’est pas possible ? Genre la forêt est pas assez grande ? On parle quand même du parc National D’acadia ! Il a pas autre chose a foutre ? « Mais sérieux t’es qui ? Et pourquoi t’es là. »
Nerveusement, je passe un main dans mes cheveux, le souffle court, presque agacée. Et machinalement je commence a rassembler mes affaires, replier mon sac de couchage, son sans oublier de sortir une lingette de mon sac pour me affranchir le visage. Espérant simplement que cette rencontre était un effet de mon imagination. Que ce coup de lingettes rafraîchissante pourrait le faire disparaître. J’ai encore la respiration saccadée et la voix mal assuré, la gorge encore nouée par la surprise et la fraîcheur de la nuit. Il a pas la tête d’un psychopathe je dois dire… tentant de reprendre un peu de sérénité tout de même, je rajoute quand même une question qui me turlupine. « Pourquoi ? Alors qu’il y a toute une forêt autour, pourquoi tu t’es posé LA ? »
Arden Mastrianni
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Finalement ma petite balade matinale n'était pas vaine, je ne regrettais pas de m'être levé plus tot que d'habitude. Je m'étais attardé près de cette fille curieuse qui dormait dans la forêt comme si tout était parfaitement normal.
J'avais du être moins discret que ce que j'avais imaginé, mon pas moins leste que je l'aurais cru vu que la demoiselle finissait par se réveillé tout doucement. Elle avait quelque chose de captivant en elle, même si la jeune femme l'ignorait encore.
Elle dégage une certaine émotion, les sentiments d'une fille qui a déjà vécu. Je lui souris, en la regardant revenir a elle timidement. Je tente même d'engager un premier contact de façon un peu maladroite.
- Je m'appelle Arden
Je ne voulais pas l'effrayer, mais c'était sûrement trop tard pour ça. Ma voix est posée et monocorde, je continue de la regarder en souriant lorsqu'elle passe une main dans ses cheveux pour les ébourrifer. Elle replie ses affaires soigneusement, comme pour effacer toute trace d'une scène de crime.
- je peux ?
C'était plus fort que moi, il fallait que je prenne une photo. Quand je la vois la main dans ses cheveux je prend un cliché, sans attendre qu'elle me réponde oui ou non, ça aurait perdu de son naturel.
Pendant un instant j'essaie d'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir a se faire réveiller par un inconnu, et en même temps je ne suis pas certain de savoir me mettre a la place de la demoiselle qui dort dans les bois.
- je ne te veux pas de mal tu sais. Je voulais attendre ton réveil pour te parler.
Elle reste sur ses gardes, mais je n'ai pas décidé d'abandonner. Je reste assis en face d'elle, et en profite pour ouvrir ma gourde et boire une gorgée de ce thé froid préparé avant de partir. J'aime avoir une boisson qui donne un petit coup de fouet quand je part tot le matin. J'en prends une gorgée avant de tendre la gourde a ma voisine.
- Tu en veux ? C'est du Thé
J'avais du être moins discret que ce que j'avais imaginé, mon pas moins leste que je l'aurais cru vu que la demoiselle finissait par se réveillé tout doucement. Elle avait quelque chose de captivant en elle, même si la jeune femme l'ignorait encore.
Elle dégage une certaine émotion, les sentiments d'une fille qui a déjà vécu. Je lui souris, en la regardant revenir a elle timidement. Je tente même d'engager un premier contact de façon un peu maladroite.
- Je m'appelle Arden
Je ne voulais pas l'effrayer, mais c'était sûrement trop tard pour ça. Ma voix est posée et monocorde, je continue de la regarder en souriant lorsqu'elle passe une main dans ses cheveux pour les ébourrifer. Elle replie ses affaires soigneusement, comme pour effacer toute trace d'une scène de crime.
- je peux ?
C'était plus fort que moi, il fallait que je prenne une photo. Quand je la vois la main dans ses cheveux je prend un cliché, sans attendre qu'elle me réponde oui ou non, ça aurait perdu de son naturel.
Pendant un instant j'essaie d'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir a se faire réveiller par un inconnu, et en même temps je ne suis pas certain de savoir me mettre a la place de la demoiselle qui dort dans les bois.
- je ne te veux pas de mal tu sais. Je voulais attendre ton réveil pour te parler.
Elle reste sur ses gardes, mais je n'ai pas décidé d'abandonner. Je reste assis en face d'elle, et en profite pour ouvrir ma gourde et boire une gorgée de ce thé froid préparé avant de partir. J'aime avoir une boisson qui donne un petit coup de fouet quand je part tot le matin. J'en prends une gorgée avant de tendre la gourde a ma voisine.
- Tu en veux ? C'est du Thé
Alyha Jäger
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Drôle d'oiseau chanteur
@Arden Burke @Alyha Jäger
Ma réaction serait disproportionnée ? Peut-être… Certains me rappelleraient peut être même que la forêt n’appartient a personne, et a tout le monde. Mais ce genre de réveil… Il faut imaginer le ressentit comme une intrusion. Si quelqu’un dont vous ne connaissez rien venait vous réveiller dans votre chambre, comment le vivriez vous ? Alors certes, je n’ai ni de chez moi, ni de chambre ? Mais cet endroit, au pieds de cet arbre c’est un peu mon refuge. Alors oui, le réveil a été brutal, perturbant. Et mon premier réflexe aura été de me mettre a hurler sur ce garçon. Pourtant, il reste là, calme. Répondant simplement a ma question par son prénom. Alors que je suis encore sous l’effet de la panique, je fini de remballer mon lit éphémère, non sans penser une fois encore que j’ai hâte de me sortir de cette situation… Ca ne devrait pas tarder, pas vrai ? Même si, a des moments comme hier, ou ce matin, j’ai l’impression que mon objectif s’éloigne toujours plus qu’il ne se rapproche.
Alors que mon paquetage semble terminé et que je remet mes cheveux en place, essayant toujours de comprendre ce qui se passe, le garçon braque son appareil photo dans ma direction. Je dois admettre que pour le coup j’en fais pas forcément cas, après le réveil que je viens d’avoir c’est une information supplémentaire assez futile pour passer inaperçue. Je suis plutôt perturbée par le bruit du déclencheur qui s’active sans avoir eu le temps de répondre a sa question. Je tournes vers lui des yeux écarquillés, ronds comme des soucoupes. Mais ce qu’il me dit a ce moment là commence a m’apaiser. Attendre mon réveil pour me parler ? Il éveil ma curiosité, et mon instinct semble accepter l’idée qu’il n’ai pas de mauvaises intention. Je ne dit pas avoir toujours eu un sixième sens infaillible concernant le fait de faire confiance aux gens ou non. Sinon, je n’en serais pas là aujourd’hui. Mais je me dit que je ferais peut être mieux de l’écouter, ou lieu de passer définitivement pour « la sauvage » de la forêt.
Gardant un calme olympien, il ouvre une petite gourde et bois une gorgée. C’est même surprenant en fait, il vient de se faire hurler dessus, et pourtant, il ne semble pas plus surpris que ça. Au moins, l’un de nous deux semble parfaitement gérer la situation. Quand il me propose d’en boire un coup, je fini par baisser ma garde. Je m’assieds en tailleur face à lui en tends la main pour accepter sa proposition.
« Euh… oui je veux bien merci. »
Je bois une gorgée, et me laisse facilement séduire par le goût du thé. Il faut croire que le hasard fait quand même bien les choses. Il aurait pu me proposer un thermos de café comme la plus part des gens, et dieu seul sait a quel point j’ai en horreur le goût de cette boisson. Une fois ma gorgée prise je lui adresse un demi sourire, un peu timide. Cherchant ce que je pourrais bien réussir a dire dans cette situation.
« On va dire que t’as pas l’air méchant, peut être un peu étrange… mais pas méchant. »
Oui, bon, rien d’étonnant a ce que dans cette situation je garde mon franc parlé. Peut-être pas le meilleur moyen de commencer une conversation, soit, mais faut s’y attendre quand on essai de parler a quelqu’un quand on le réveil.
« Bon… On va dire que je m’excuse d’avoir sur-réagis, mais… Qu’est ce que tu voulais exactement ? »
Je reviendrais plus tard sur l’idée de la photo. Chaque chose en son temps et je le considère actuellement comme un mystère à éclaircir.
Alors que mon paquetage semble terminé et que je remet mes cheveux en place, essayant toujours de comprendre ce qui se passe, le garçon braque son appareil photo dans ma direction. Je dois admettre que pour le coup j’en fais pas forcément cas, après le réveil que je viens d’avoir c’est une information supplémentaire assez futile pour passer inaperçue. Je suis plutôt perturbée par le bruit du déclencheur qui s’active sans avoir eu le temps de répondre a sa question. Je tournes vers lui des yeux écarquillés, ronds comme des soucoupes. Mais ce qu’il me dit a ce moment là commence a m’apaiser. Attendre mon réveil pour me parler ? Il éveil ma curiosité, et mon instinct semble accepter l’idée qu’il n’ai pas de mauvaises intention. Je ne dit pas avoir toujours eu un sixième sens infaillible concernant le fait de faire confiance aux gens ou non. Sinon, je n’en serais pas là aujourd’hui. Mais je me dit que je ferais peut être mieux de l’écouter, ou lieu de passer définitivement pour « la sauvage » de la forêt.
Gardant un calme olympien, il ouvre une petite gourde et bois une gorgée. C’est même surprenant en fait, il vient de se faire hurler dessus, et pourtant, il ne semble pas plus surpris que ça. Au moins, l’un de nous deux semble parfaitement gérer la situation. Quand il me propose d’en boire un coup, je fini par baisser ma garde. Je m’assieds en tailleur face à lui en tends la main pour accepter sa proposition.
« Euh… oui je veux bien merci. »
Je bois une gorgée, et me laisse facilement séduire par le goût du thé. Il faut croire que le hasard fait quand même bien les choses. Il aurait pu me proposer un thermos de café comme la plus part des gens, et dieu seul sait a quel point j’ai en horreur le goût de cette boisson. Une fois ma gorgée prise je lui adresse un demi sourire, un peu timide. Cherchant ce que je pourrais bien réussir a dire dans cette situation.
« On va dire que t’as pas l’air méchant, peut être un peu étrange… mais pas méchant. »
Oui, bon, rien d’étonnant a ce que dans cette situation je garde mon franc parlé. Peut-être pas le meilleur moyen de commencer une conversation, soit, mais faut s’y attendre quand on essai de parler a quelqu’un quand on le réveil.
« Bon… On va dire que je m’excuse d’avoir sur-réagis, mais… Qu’est ce que tu voulais exactement ? »
Je reviendrais plus tard sur l’idée de la photo. Chaque chose en son temps et je le considère actuellement comme un mystère à éclaircir.
Arden Mastrianni
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Bien qu’elle se trouvait encore endormie il y a peu, la belle au bois dormant passait rapidement du statut de douce princesse à dragon féroce. Je l’écoute pester contre moi, et continue de l’observer avec un œil attentif. J’étais intrigué par le comportement de la jeune fille qui pourtant n’avait pas l’air d’être sans abris.
Ça n’était pas la première personne que je trouvais assoupie dans un coin de la forêt, pourtant elle était particulière et avait su capter mon attention. Sa façon de prendre la mouche avait également quelque chose d’intéressant, la blonde dégageait une certaine aura mêlant étrangement une dose de confiance et de peur.
J’essayais d’expliquer que j’avais pris soin d’attendre son réveil pour pouvoir lui parler, mais c’était le thé qui semblait faire la différence. En vérité je ne pensais pas qu’elle accepterait ma gourde, je la voyais déjà me traiter d’empoisonneur, et pourtant elle y trempe ses lèvres sans la moindre hésitation. J’affiche un sourire en tentant d’apprivoiser la demoiselle comme on le ferait avec un petit animal sauvage.
- On va dire que tu es pardonnée !
En reprenant ses termes exacts, une façon gentille de la singer, j’esquisse une mine réjouie en continuant de détailler mon interlocutrice. Elle baisse sa garde petit à petit, et j’ai même le droit à l’ombre d’un sourire. Je vois bien que la blonde n’est pas prête à laisser tomber sa carapace entièrement, pourtant ça me fait plaisir de la voir si prompt à engager la conversation.
- Je voulais te prendre en photo ! Enfin, plus exactement, avoir ton consentement.
Parce que les photos, c’était déjà fait, avant même qu’elle en soit consciente. Sans attendre que la dormeuse me saute dessus, je viens décrocher l’appareil que j’avais autour du coup et recherche quelques photo en arrière où on peut voir les clichés de la journée. Ceux de la forêt, des fleurs, des oiseaux, et bien sur de la miss en pleine méditation.
- On peut dire que tu fais partie intégrante des beautés naturelles de la forêt.
Brandissant mon appareil vers elle, l’écran au lieu de l’objectif cette fois, je penche la tête en avant pour lui intimer de prendre l’objet et de s’en imprégner. Elle aurait l’occasion de tout supprimer si elle ne souhaitait pas que je garde les clichés, mais j’espérais au fond qu’elle me laisse quand même quelques photos.
- C’est un loisir, je fais des photos sur mon temps libre
Je m’avance un peu, jusqu’à ce qu’elle décide d’attraper l’objet que j’avais dans les mains, pour pouvoir passer derrière elle, et avoir le même point de vue sur l’écran, ainsi observer les photos qu’elle voudrait faire défiler à son rythme.
- Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur.
Ça n’était pas la première personne que je trouvais assoupie dans un coin de la forêt, pourtant elle était particulière et avait su capter mon attention. Sa façon de prendre la mouche avait également quelque chose d’intéressant, la blonde dégageait une certaine aura mêlant étrangement une dose de confiance et de peur.
J’essayais d’expliquer que j’avais pris soin d’attendre son réveil pour pouvoir lui parler, mais c’était le thé qui semblait faire la différence. En vérité je ne pensais pas qu’elle accepterait ma gourde, je la voyais déjà me traiter d’empoisonneur, et pourtant elle y trempe ses lèvres sans la moindre hésitation. J’affiche un sourire en tentant d’apprivoiser la demoiselle comme on le ferait avec un petit animal sauvage.
- On va dire que tu es pardonnée !
En reprenant ses termes exacts, une façon gentille de la singer, j’esquisse une mine réjouie en continuant de détailler mon interlocutrice. Elle baisse sa garde petit à petit, et j’ai même le droit à l’ombre d’un sourire. Je vois bien que la blonde n’est pas prête à laisser tomber sa carapace entièrement, pourtant ça me fait plaisir de la voir si prompt à engager la conversation.
- Je voulais te prendre en photo ! Enfin, plus exactement, avoir ton consentement.
Parce que les photos, c’était déjà fait, avant même qu’elle en soit consciente. Sans attendre que la dormeuse me saute dessus, je viens décrocher l’appareil que j’avais autour du coup et recherche quelques photo en arrière où on peut voir les clichés de la journée. Ceux de la forêt, des fleurs, des oiseaux, et bien sur de la miss en pleine méditation.
- On peut dire que tu fais partie intégrante des beautés naturelles de la forêt.
Brandissant mon appareil vers elle, l’écran au lieu de l’objectif cette fois, je penche la tête en avant pour lui intimer de prendre l’objet et de s’en imprégner. Elle aurait l’occasion de tout supprimer si elle ne souhaitait pas que je garde les clichés, mais j’espérais au fond qu’elle me laisse quand même quelques photos.
- C’est un loisir, je fais des photos sur mon temps libre
Je m’avance un peu, jusqu’à ce qu’elle décide d’attraper l’objet que j’avais dans les mains, pour pouvoir passer derrière elle, et avoir le même point de vue sur l’écran, ainsi observer les photos qu’elle voudrait faire défiler à son rythme.
- Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur.
Alyha Jäger
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@Arden Burke @Alyha Jäger
Comme un diable qui sort de sa boite. Oui c’est un peu ça les réveils avec moi ! Pour la petite anecdote j’ai déjà entendu dire que les éduc faisaient de leur mieux pour ne pas avoir a me réveiller le matin. Vous savez, le genre d’adolescente a crier, insulter et jeter ce qui lui passe sous la main, tout ça pour se rendormir aussitôt dès que la porte de ma chambre se refermait. Pas la force des choses, j’ai bel et bien fin par devenir plus matinale… Mais il semblerait que ce garçon le soit encore d’avantage. Il m’avait surpris au moment ou chaque être humain est le plus vulnérable. Alors je pense qu’on peut qualifier ma réaction de pur instinct primaire.
Le meilleur moyen d’adoucir une bête sauvage étant de l’avoir par le biais de son estomac, il avait désamorcé la bombe en lui proposant un peu de Thé. Un signe de paix en quelque sorte.
Alors je me calme, je commence à envisager qu’il n’est peut être pas un dangereux psychopathe. Cependant lui ne semble pas encore totalement convaincu du contraire a mon sujet. On sent a son attitude une sorte de surprise quand j’ai accepté sa boisson, au lieu de lui jeter a la figure. Mais il se semble pas non plus décidé a faire façon de mes réaction. Il passe bien vite au-delà, et m’accompagne facilement dans mon idée de comprendre ce qui se passe autour de moi. Il me tends son appareil encore accroché autour de son cou pour que je puisse regarder ces photos.
Je fixe l’appareil dubitative, puis mes mains viennent entourer l’appareil alors que je me prends au jeux de la contemplation de ses clichés. Pendant un instant j’en oublierais presque que j’en suis le sujet. Les photos n’ont rien de particulièrement invasif en vérité. C’est alors que je comprends, le garçon n’est pas un dangereux malade, mais simplement un photographe passionné, qui possède un certain talent.
C’est difficile d’apprécier des photos de soit, mais au travers de son appareil, du traitement des couleurs, de sa manière de cadrer, on fini par observer quelque chose de différent. Et comme pour souligner mon air admiratif devant les photos, il m’adresse ce que je prends pour un compliment, et me met a prendre une belle couleur pivoine en osant a peine croisé son regard durant un instant.
En faisant défilé les photos je le sens passer dans mon dos et s’excuser poliment, faisant définitivement tomber les armes de mon coté.
«Elles sont vraiment belles en fait... » soufflais-je tant pour moi même que pour ne pas laisser s’installer un silence gênant. « Je… Désolé de t’avoir insulté du coup. Je... suis pas du matin ! » Je quitte l’écran de l’appareil quelques secondes pour tourner la tête dans sa direction. « Quand on y pense, t’étais pas obligé de prendre la peine d’attendre que je me réveille pour me parler de ça. Alors, merci pour la considération. » Finalement c’était peut être une meilleure personne que je ne l’aurais pensé. La plus part des gens passent a coté de ceux qui dorment dans la rue en les considérant a peine comme des humains a part entière. Finalement tout dans son attitude semblait marquer le contraire de ce qui était mon premier opinion.
« ça fait longtemps que tu fais de la photo ? » Demandais-je curieuse alors que j’arrive sur les derniers clichés de sa série. « Au fait, reprenons peut être de zéro ! Je m’appelle Alyha Jäger, enchantée de te connaître. » Tenant toujours l’appareil je troune de nouveau les yeux dans sa direction en haussant les épaules l’air de dire oups.
Le meilleur moyen d’adoucir une bête sauvage étant de l’avoir par le biais de son estomac, il avait désamorcé la bombe en lui proposant un peu de Thé. Un signe de paix en quelque sorte.
Alors je me calme, je commence à envisager qu’il n’est peut être pas un dangereux psychopathe. Cependant lui ne semble pas encore totalement convaincu du contraire a mon sujet. On sent a son attitude une sorte de surprise quand j’ai accepté sa boisson, au lieu de lui jeter a la figure. Mais il se semble pas non plus décidé a faire façon de mes réaction. Il passe bien vite au-delà, et m’accompagne facilement dans mon idée de comprendre ce qui se passe autour de moi. Il me tends son appareil encore accroché autour de son cou pour que je puisse regarder ces photos.
Je fixe l’appareil dubitative, puis mes mains viennent entourer l’appareil alors que je me prends au jeux de la contemplation de ses clichés. Pendant un instant j’en oublierais presque que j’en suis le sujet. Les photos n’ont rien de particulièrement invasif en vérité. C’est alors que je comprends, le garçon n’est pas un dangereux malade, mais simplement un photographe passionné, qui possède un certain talent.
C’est difficile d’apprécier des photos de soit, mais au travers de son appareil, du traitement des couleurs, de sa manière de cadrer, on fini par observer quelque chose de différent. Et comme pour souligner mon air admiratif devant les photos, il m’adresse ce que je prends pour un compliment, et me met a prendre une belle couleur pivoine en osant a peine croisé son regard durant un instant.
En faisant défilé les photos je le sens passer dans mon dos et s’excuser poliment, faisant définitivement tomber les armes de mon coté.
«Elles sont vraiment belles en fait... » soufflais-je tant pour moi même que pour ne pas laisser s’installer un silence gênant. « Je… Désolé de t’avoir insulté du coup. Je... suis pas du matin ! » Je quitte l’écran de l’appareil quelques secondes pour tourner la tête dans sa direction. « Quand on y pense, t’étais pas obligé de prendre la peine d’attendre que je me réveille pour me parler de ça. Alors, merci pour la considération. » Finalement c’était peut être une meilleure personne que je ne l’aurais pensé. La plus part des gens passent a coté de ceux qui dorment dans la rue en les considérant a peine comme des humains a part entière. Finalement tout dans son attitude semblait marquer le contraire de ce qui était mon premier opinion.
« ça fait longtemps que tu fais de la photo ? » Demandais-je curieuse alors que j’arrive sur les derniers clichés de sa série. « Au fait, reprenons peut être de zéro ! Je m’appelle Alyha Jäger, enchantée de te connaître. » Tenant toujours l’appareil je troune de nouveau les yeux dans sa direction en haussant les épaules l’air de dire oups.
Arden Mastrianni
where do we go now ?
Pseudo : duck
Faceclaim : Manu Rios
Multicomptes : Vanille
Présence : Présent.e
Âge : 23 ans
Warnings : ras
Messages : 219
Si la blonde avait l’air d’un ange endormi au milieu d’une végétation sauvage, son réveil révélait une nature à l’instar de son environnement, totalement indompté. J’avais attendu qu’elle émerge un peu avant de lui proposer une boisson et d’échanger un peu sur ces clichés matinaux que j’avais fait.
Tendant l’appareil photo à l’inconnue, elle pouvait voir mon jeu d’essais de la matinée, il y avait tous les clichés pris sur le vif depuis que j’étais sorti faire ma balade matinale. Toutes les photos n’étaient surement pas réussie, en fait je ne les avait pas vue encore moi-même, et la jeune femme serait la première témoins de mon travail.
- C’est juste mes inspirations de la journée. C’est un jeu brute, tout n’est pas bon à garder.
D’ailleurs c’était aussi pour ça que j’avais attendu son réveil, pour qu’elle me donne ou pas la permission de garder ces clichés volés d’elle-même. Quand je passe derrière son épaule pour regarder à mon tour les images sur le petit écran, j’étais plutôt satisfait du résultat que je découvrais avec la principale intéressée.
- J’ai toujours plus ou moins aimé les photos amateures, mais ça fait deux ans que j’essaie de me faire confiance, et d’améliorer mon travail derrière l’objectif.
Avec la technologie d’aujourd’hui, toujours un téléphone en poche, c’était facile de photographier à tout va. Pourtant la sensation avec un appareil de qualité, cette satisfaction lorsqu’on découvre ou redécouvre une partie de ce qu’on a pu caresser du regard dans la journée, je n’avais pas de mots pour le décrire.
La dénommée Alyha se présente après avoir épuisé chacune des photos de la pellicule. Elle avait tout fait défilé, et semblait presque frustrée en découvrant que c’était la fin de ce que j’avais pu immortaliser ce matin.
- Enchanté Alyha, comme je te l’ai dit tout à l’heure moi je m’appelle Arden.
Je regarde la blonde qui ne se cachait plus vraiment, j’avais même le droit à un sourire lorsqu’elle se présentait. J’en profite alors pour récupérer mon appareil d’entre ses mains avant de reculer et d’essayer de prendre un nouveau cliché de mademoiselle qui était cette fois réveillée.
Ça n’avait pas été aussi instantané que je l’aurais voulu, je crois que j’avais loupé son sourire d’une demie seconde, mais tant pis. Je laisse l’appareil photo prendre autour de mon cou cette fois et regarde la jeune femme sans intermédiaire.
- C’est difficile tu sais de capter l’intensité d’un instant. J’ai un peu triché quand tu dormais, tu n’avais pas la tentation de bouger ou de feindre une émotion.
Elle avait l’air d’une fille normale sortie de ce contexte étrange où elle dormait dans la forêt. Je n’osais pas vraiment lui poser la question, elle doit avoir ses raisons pour dormir là, et qui j’étais pour juger ? Pourtant je restais intrigué par sa façon désinvolte de vivre de cette façon.
Alyha n’a pas l’air négligée, ni même d’être affamé, ça ne faisait surement pas très longtemps qu’elle avait pris cette habitude de dormir là. Pendant un instant je l’imagine se nettoyer dans la rivière, et se nourrir de petit lièvre habitant non loin d’ici.
- Tu vas déjeuner où le matin ?
La vérité c’est que je me sentais un peu gêné, j’avais envie de lui poser la question sur sa situation, lui demander si elle mangeait à sa faim, si elle avait un endroit autre que la forêt pour dormir, mais je ne savais pas comment aborder le sujet sans mettre les pieds dans le plat.
La gourde de thé était vide, et je n’avais pas prévu de vivre pour deux. Pourtant j’avais envie de faire quelque chose pour l’inconnue qui n’avait peut-être personne sur qui compter. Je viens tendre la main pour attraper son sac de couchage et la délester de quelques affaires, imaginant qu’elle me suivrait.
- Je n’habite pas très loin, si tu as envie de manger quelque chose, de te débarbouiller, ou de prendre une douche ?
Tendant l’appareil photo à l’inconnue, elle pouvait voir mon jeu d’essais de la matinée, il y avait tous les clichés pris sur le vif depuis que j’étais sorti faire ma balade matinale. Toutes les photos n’étaient surement pas réussie, en fait je ne les avait pas vue encore moi-même, et la jeune femme serait la première témoins de mon travail.
- C’est juste mes inspirations de la journée. C’est un jeu brute, tout n’est pas bon à garder.
D’ailleurs c’était aussi pour ça que j’avais attendu son réveil, pour qu’elle me donne ou pas la permission de garder ces clichés volés d’elle-même. Quand je passe derrière son épaule pour regarder à mon tour les images sur le petit écran, j’étais plutôt satisfait du résultat que je découvrais avec la principale intéressée.
- J’ai toujours plus ou moins aimé les photos amateures, mais ça fait deux ans que j’essaie de me faire confiance, et d’améliorer mon travail derrière l’objectif.
Avec la technologie d’aujourd’hui, toujours un téléphone en poche, c’était facile de photographier à tout va. Pourtant la sensation avec un appareil de qualité, cette satisfaction lorsqu’on découvre ou redécouvre une partie de ce qu’on a pu caresser du regard dans la journée, je n’avais pas de mots pour le décrire.
La dénommée Alyha se présente après avoir épuisé chacune des photos de la pellicule. Elle avait tout fait défilé, et semblait presque frustrée en découvrant que c’était la fin de ce que j’avais pu immortaliser ce matin.
- Enchanté Alyha, comme je te l’ai dit tout à l’heure moi je m’appelle Arden.
Je regarde la blonde qui ne se cachait plus vraiment, j’avais même le droit à un sourire lorsqu’elle se présentait. J’en profite alors pour récupérer mon appareil d’entre ses mains avant de reculer et d’essayer de prendre un nouveau cliché de mademoiselle qui était cette fois réveillée.
Ça n’avait pas été aussi instantané que je l’aurais voulu, je crois que j’avais loupé son sourire d’une demie seconde, mais tant pis. Je laisse l’appareil photo prendre autour de mon cou cette fois et regarde la jeune femme sans intermédiaire.
- C’est difficile tu sais de capter l’intensité d’un instant. J’ai un peu triché quand tu dormais, tu n’avais pas la tentation de bouger ou de feindre une émotion.
Elle avait l’air d’une fille normale sortie de ce contexte étrange où elle dormait dans la forêt. Je n’osais pas vraiment lui poser la question, elle doit avoir ses raisons pour dormir là, et qui j’étais pour juger ? Pourtant je restais intrigué par sa façon désinvolte de vivre de cette façon.
Alyha n’a pas l’air négligée, ni même d’être affamé, ça ne faisait surement pas très longtemps qu’elle avait pris cette habitude de dormir là. Pendant un instant je l’imagine se nettoyer dans la rivière, et se nourrir de petit lièvre habitant non loin d’ici.
- Tu vas déjeuner où le matin ?
La vérité c’est que je me sentais un peu gêné, j’avais envie de lui poser la question sur sa situation, lui demander si elle mangeait à sa faim, si elle avait un endroit autre que la forêt pour dormir, mais je ne savais pas comment aborder le sujet sans mettre les pieds dans le plat.
La gourde de thé était vide, et je n’avais pas prévu de vivre pour deux. Pourtant j’avais envie de faire quelque chose pour l’inconnue qui n’avait peut-être personne sur qui compter. Je viens tendre la main pour attraper son sac de couchage et la délester de quelques affaires, imaginant qu’elle me suivrait.
- Je n’habite pas très loin, si tu as envie de manger quelque chose, de te débarbouiller, ou de prendre une douche ?
Alyha Jäger
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
Présence : Présent.e
Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
Warnings : +
Messages : 154
Drôle d'oiseau chanteur
@Arden Burke @Alyha Jäger
Je le regarde, un sourire en coin, et je sens en moi un mélange de chaleur et de méfiance. Son invitation est honnête, je le vois bien, mais ça ne m’empêche pas de rester sur mes gardes. Avec i, passé comme le miens, on fini par ne plus faire confiance, a personne. Pas même a une personne qui nous inspire, du moins pas tant qu’elle n’a pas fait ses preuves. Le soleil commence a s’élever dans le ciel, dispersant l’obscurité en s’engouffrant dans les branches au-dessus de nous, éclairant la clairière où j’ai passé la nuit. Comme chaque matin, c’est comme si la nature se réveillait en même temps que moi.
« C’est sympa, Arden.... » répondis-je en croisant les bras sur ma poitrine, un non verbal incontrôlé et frappant qui trahit le fait que je me renferme sur moi même dès qu’on me propose de l’aide. Cependant je tente de trouver les mots justes. Je suis pas non plus le genre de folle qui envoie chier les gens qui pensent bien faire. « Mais tu sais, je suis pas du genre à accepter des invitations comme ça, surtout de quelqu’un que je viens à peine de rencontrer. » finirais-je par ajouter avec un petit sourire innocent. Pourtant je n’ai rien du chaperon rouge, et lui ne semble pas non plus être le grand méchant loup.
Je fais une pause, cherchant à exprimer ce que je ressens sans paraître trop brusque. « J’ai appris à me débrouiller seule. C’est pas toujours facile, et ouais, je galère parfois, mais c’est mon choix. C’est ma manière à moi de rester libre, de me sentir en contrôle. Et cette liberté, elle compte énormément pour moi. » Pour cette partie, je met les mots a voix haute, mais peut être plus pour comprendre pourquoi je refuse. Avec Deagan j’ai refusé a plusieurs reprises, et pourtant, lorsqu’on a fini par prendre un repas chaud chez lui, j’ai fini par me demander pourquoi je n’avais pas accepté plus tôt. Et pourtant, aujourd’hui encore je me sens bien incapable d’accepter ce genre de proposition.
Tout en maintenant une certaine réserve, je décroiser les bras, et tente de paraître moins froide encore. Je sais que je suis pas toujours la personne avec le plus de tact. Pourtant Teresa a fini par percer la carapace et nous sommes devenue amies, Deagan après que je l’ai laissé en plan sans nouvelles plus d’une fois et aujourd’hui un ami précieux. Alors même si je refuse, je commence a penser qu’il faut peut être laisser un peu de place aux gens… Ils sont peut-être pas tous si con finalement... « Je suppose que tu te demandes pourquoi ? Mais la vérité, c’est que c’est un peu plus compliqué que ça en a l’air. Ou peut être que j’ai pas envie de tout expliquer. Je suis pas dans le besoin... » Je marque une petite pause en me mordillant la lèvre pensive, comme une enfant qui se rends compte qu’elle ne dit pas toute la vérités. « Tout du moins j’arrive toujours a prendre une boisson chaude quelque part le matin, et a manger un truc dans la journée. »
Pour autant il m’intrigue, sa passion pour la photo, cette manière naturel de communiquer avec les gens. Je me dit qu’il mérite plus d’attention que d’être simplement congédier après les présentations. Alors peut-être qu’on pourrait simplement rester en terrain neutre ? « Attention j’ai pas dit que j’avais pas plus de temps a t’accorder ! Si t’as encore un peu de temps, on peut rester ici et parler, ou aller se balader au bord de l’eau ? Tu sais quoi j’ai même de quoi m’offrir un chocolat dans un café !»
Je lui adresse un sourire, plus franc cette fois, avec un éclat de malice dans les yeux. « Alors, qu’est-ce que tu en dis ? On reste là ou... ?. »
.
« C’est sympa, Arden.... » répondis-je en croisant les bras sur ma poitrine, un non verbal incontrôlé et frappant qui trahit le fait que je me renferme sur moi même dès qu’on me propose de l’aide. Cependant je tente de trouver les mots justes. Je suis pas non plus le genre de folle qui envoie chier les gens qui pensent bien faire. « Mais tu sais, je suis pas du genre à accepter des invitations comme ça, surtout de quelqu’un que je viens à peine de rencontrer. » finirais-je par ajouter avec un petit sourire innocent. Pourtant je n’ai rien du chaperon rouge, et lui ne semble pas non plus être le grand méchant loup.
Je fais une pause, cherchant à exprimer ce que je ressens sans paraître trop brusque. « J’ai appris à me débrouiller seule. C’est pas toujours facile, et ouais, je galère parfois, mais c’est mon choix. C’est ma manière à moi de rester libre, de me sentir en contrôle. Et cette liberté, elle compte énormément pour moi. » Pour cette partie, je met les mots a voix haute, mais peut être plus pour comprendre pourquoi je refuse. Avec Deagan j’ai refusé a plusieurs reprises, et pourtant, lorsqu’on a fini par prendre un repas chaud chez lui, j’ai fini par me demander pourquoi je n’avais pas accepté plus tôt. Et pourtant, aujourd’hui encore je me sens bien incapable d’accepter ce genre de proposition.
Tout en maintenant une certaine réserve, je décroiser les bras, et tente de paraître moins froide encore. Je sais que je suis pas toujours la personne avec le plus de tact. Pourtant Teresa a fini par percer la carapace et nous sommes devenue amies, Deagan après que je l’ai laissé en plan sans nouvelles plus d’une fois et aujourd’hui un ami précieux. Alors même si je refuse, je commence a penser qu’il faut peut être laisser un peu de place aux gens… Ils sont peut-être pas tous si con finalement... « Je suppose que tu te demandes pourquoi ? Mais la vérité, c’est que c’est un peu plus compliqué que ça en a l’air. Ou peut être que j’ai pas envie de tout expliquer. Je suis pas dans le besoin... » Je marque une petite pause en me mordillant la lèvre pensive, comme une enfant qui se rends compte qu’elle ne dit pas toute la vérités. « Tout du moins j’arrive toujours a prendre une boisson chaude quelque part le matin, et a manger un truc dans la journée. »
Pour autant il m’intrigue, sa passion pour la photo, cette manière naturel de communiquer avec les gens. Je me dit qu’il mérite plus d’attention que d’être simplement congédier après les présentations. Alors peut-être qu’on pourrait simplement rester en terrain neutre ? « Attention j’ai pas dit que j’avais pas plus de temps a t’accorder ! Si t’as encore un peu de temps, on peut rester ici et parler, ou aller se balader au bord de l’eau ? Tu sais quoi j’ai même de quoi m’offrir un chocolat dans un café !»
Je lui adresse un sourire, plus franc cette fois, avec un éclat de malice dans les yeux. « Alors, qu’est-ce que tu en dis ? On reste là ou... ?. »
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Arden Mastrianni
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Âge : 23 ans
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En proposant à la blonde de faire un saut chez moi, je n’imaginais pas que ma proposition puisse être déplacé. Après tout qu’est ce qui pourrait être bien pire que de dormir dans une forêt, toute seule ?
Alyha avait l’air embêtée, et je la vois les bras croisés sur elle-même chercher ses mots, comme si elle voulait trouver une façon polie de dire non. D’une certaine manière, ça prouve que la sauvageonne avait bel et bien une éducation, rien ne l’obligeait à prendre des pincettes avant de m’envoyer paitre.
- Te justifie pas, c’est pas nécessaire.
C’est pas comme si je l’invitais à sortir, et que je me prenais un râteau ? Je voulais être gentil, et lui offrir des soins comme je l’aurais fait avec un petit oiseau blessé tombé de son nid. J’oscille la tête pour appuyer le fait que je ne voulais pas forcément de détail. Après tout, le plus important ça n’était pas les mots, mais bien cette expression sur son visage.
Elle prenait pourtant à cœur d’argumenter, comme si elle avait l’habitude de le faire trop souvent, d’expliquer son choix de vie, alors que je ne lui en demandais pas tant. Je n’osais pas imaginer depuis combien de temps elle vivait cette vie, mais certainement assez pour déjà s’y trouver de quoi se justifier.
- Promis, je vais pas appelé …
Quand je commençais ma phrase, j’imaginais sortir le nom d’une association, comme la spa, sos enfant battu, ou bien quoi ? Je me rendais compte que je ne saurais même pas qui appelé, et que je n’avais pas idée d’une association SOS j’ai trouvé une SDF dans mon jardin. Je me mettais alors à rire tout seule de la situation.
- Appelé qui en plus, je ne saurais pas qui ou quoi appeler ?
Je ne connais pas la situation de la jeune fille, est ce qu’elle a subi des violences familiales, est ce qu’elle est juste avide de grand air, je préfère en rester à ce qu’elle voulait bien me dire. Sa façon de s’ouvrir un peu plus me laissais entrevoir que malgré tout, la jeune fille n’était pas si timide et introvertie, et qu’elle semblait même apprécié un peu de compagnie pour la journée.
- Vraiment ?
Son regard change d’un seul coup et je pouvais y voir comme un éclat malicieux à l’idée de se balader. Je ne pouvais m’empêcher de prendre mon appareil et d’essayer de faire un cliché à la volée de l’émotion ponctuel de la blonde. J’étais devenu agile pour dégainer, photographier et ranger l’appareil en un éclair tel un cowboy new age.
- C’est moi qui paye le chocolat !? Et en échange, tu me laisse faire quelques clichés de toi.
Il y a quelque chose de profond en elle, une aura très puissante et sombre. Je n’avais pas pour ambition de faire disparaitre ses sombres desseins, au contraire j’avais de plus en plus envie d’essayer de découvrir les secrets qui pousse une jeune femme à vivre en autarcie.
J’attendais une réponse affirmative de la demoiselle, où je m’adapterai à son choix, cherchant du regard ce coin d’eau qu’Alyha m’avais venu peu avant pour une promenade. L’idée de continuer mon expédition dans le parc n’était pas non plus pour me déplaire, surtout si j’avais un guide pour les prochaines heures.
- Alors … j’en dit que je te suis ! C’est par où les poissons ?
Alyha avait l’air embêtée, et je la vois les bras croisés sur elle-même chercher ses mots, comme si elle voulait trouver une façon polie de dire non. D’une certaine manière, ça prouve que la sauvageonne avait bel et bien une éducation, rien ne l’obligeait à prendre des pincettes avant de m’envoyer paitre.
- Te justifie pas, c’est pas nécessaire.
C’est pas comme si je l’invitais à sortir, et que je me prenais un râteau ? Je voulais être gentil, et lui offrir des soins comme je l’aurais fait avec un petit oiseau blessé tombé de son nid. J’oscille la tête pour appuyer le fait que je ne voulais pas forcément de détail. Après tout, le plus important ça n’était pas les mots, mais bien cette expression sur son visage.
Elle prenait pourtant à cœur d’argumenter, comme si elle avait l’habitude de le faire trop souvent, d’expliquer son choix de vie, alors que je ne lui en demandais pas tant. Je n’osais pas imaginer depuis combien de temps elle vivait cette vie, mais certainement assez pour déjà s’y trouver de quoi se justifier.
- Promis, je vais pas appelé …
Quand je commençais ma phrase, j’imaginais sortir le nom d’une association, comme la spa, sos enfant battu, ou bien quoi ? Je me rendais compte que je ne saurais même pas qui appelé, et que je n’avais pas idée d’une association SOS j’ai trouvé une SDF dans mon jardin. Je me mettais alors à rire tout seule de la situation.
- Appelé qui en plus, je ne saurais pas qui ou quoi appeler ?
Je ne connais pas la situation de la jeune fille, est ce qu’elle a subi des violences familiales, est ce qu’elle est juste avide de grand air, je préfère en rester à ce qu’elle voulait bien me dire. Sa façon de s’ouvrir un peu plus me laissais entrevoir que malgré tout, la jeune fille n’était pas si timide et introvertie, et qu’elle semblait même apprécié un peu de compagnie pour la journée.
- Vraiment ?
Son regard change d’un seul coup et je pouvais y voir comme un éclat malicieux à l’idée de se balader. Je ne pouvais m’empêcher de prendre mon appareil et d’essayer de faire un cliché à la volée de l’émotion ponctuel de la blonde. J’étais devenu agile pour dégainer, photographier et ranger l’appareil en un éclair tel un cowboy new age.
- C’est moi qui paye le chocolat !? Et en échange, tu me laisse faire quelques clichés de toi.
Il y a quelque chose de profond en elle, une aura très puissante et sombre. Je n’avais pas pour ambition de faire disparaitre ses sombres desseins, au contraire j’avais de plus en plus envie d’essayer de découvrir les secrets qui pousse une jeune femme à vivre en autarcie.
J’attendais une réponse affirmative de la demoiselle, où je m’adapterai à son choix, cherchant du regard ce coin d’eau qu’Alyha m’avais venu peu avant pour une promenade. L’idée de continuer mon expédition dans le parc n’était pas non plus pour me déplaire, surtout si j’avais un guide pour les prochaines heures.
- Alors … j’en dit que je te suis ! C’est par où les poissons ?
Alyha Jäger
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Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
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@Arden Burke @Alyha Jäger
Je le regarde alors qu'il commence à parler, et je sens que quelque chose en moi se détend, même si je garde encore cette fine couche de protection autour de mon cœur. Sa voix est calme, sincère, sans trace de jugement, et ça me surprend presque. Arden ne cherche pas à me convaincre, à m’imposer sa vision des choses. Il me laisse l’espace dont j’ai besoin, et ça, c’est rare. Quand il dit que je n’ai pas besoin de me justifier, je hoche lentement la tête, un peu soulagée. Ça fait du bien d’entendre ça, de sentir que je peux être qui je suis, sans avoir à me défendre à chaque instant.
Quand il rigole tout seul, je le fixe avec un regard un peu perplexe. Je ne sais pas s’il se moque de la situation ou de lui-même, mais cette légèreté qu’il apporte me fait doucement sourire. Ce n’est pas un rire moqueur, c’est plutôt une façon de dédramatiser, de rendre tout ça un peu plus supportable. Et honnêtement, ça marche un peu. Un peu a la manière de Deagan, trouver le moyen de rire de tout. Pour rendre n’importe quelle situation plus supportable.
Je l’observe du coin de l’œil quand il sort son appareil et me photographie. C’est tellement rapide que je n’ai même pas eu le temps de protester, mais je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement. Je suis pas le genre de fille qui cherche l’approbation des autres pour exister. Je l’ai été, je ne le suis plus. Pour preuve mon style de raton laveur que j’arbore avec fierté en permanence. Je suis pas une adepte de l’objectif pour autant, sans le fuir en général. Ce type est rapide, et je dois avouer que je suis un peu flattée qu’il veuille capturer ces moments, ces fragments de moi. Il a un talent pour saisir l’instant, et cette idée me plaît. J’ai été surprise par ses clichés… Alors je me dis que les prochains pourrait donner quelque chose. De toute façon j’ai rien de mieux a faire.
Quand il propose de payer le chocolat en échange de quelques clichés, je fronce légèrement les sourcils, hésitante. Ce n’est pas une proposition qui me met à l’aise, l’idée d’être photographiée de manière délibérée… mais en même temps, il y a une part de moi qui est curieuse, intriguée. Pourquoi pas, après tout ? Peut-être que ça ne serait pas si terrible.
Je finis par hausser les épaules, comme pour balayer mes hésitations. « Ok, d’accord ! C’est partit pour une nouvelle expérience.» dis-je avec un sourire en coin, essayant de détendre un peu l’atmosphère. Je sens que ce moment est important, un petit pas vers quelque chose de différent, un début de confiance fragile. Un effort de confiance en moi ? De confiance en les autres ? Peut-être que je me trompe, peut-être pas. Mais au fond, qu’ai-je vraiment à perdre ?
Je me redresse un peu, étirant mes muscles fatigués par la nuit passée dehors. « Les poissons, c’est par là. » Je lui indique le chemin d’un signe de tête, prête à me mettre en route. « Suis-moi, et on verra si tu arrives à les attraper avec ton appareil. » Mon ton est taquin, presque joueur. Peut-être que cette journée ne sera pas si mal, finalement.
Je commence à marcher, et je sens le soleil monter un peu plus haut dans le ciel, réchauffant doucement l’air frais du matin. L’eau n’est pas loin, je peux presque l’entendre, et je me dis que oui, ça pourrait être une bonne journée.
.
Quand il rigole tout seul, je le fixe avec un regard un peu perplexe. Je ne sais pas s’il se moque de la situation ou de lui-même, mais cette légèreté qu’il apporte me fait doucement sourire. Ce n’est pas un rire moqueur, c’est plutôt une façon de dédramatiser, de rendre tout ça un peu plus supportable. Et honnêtement, ça marche un peu. Un peu a la manière de Deagan, trouver le moyen de rire de tout. Pour rendre n’importe quelle situation plus supportable.
Je l’observe du coin de l’œil quand il sort son appareil et me photographie. C’est tellement rapide que je n’ai même pas eu le temps de protester, mais je ne peux m’empêcher de sourire intérieurement. Je suis pas le genre de fille qui cherche l’approbation des autres pour exister. Je l’ai été, je ne le suis plus. Pour preuve mon style de raton laveur que j’arbore avec fierté en permanence. Je suis pas une adepte de l’objectif pour autant, sans le fuir en général. Ce type est rapide, et je dois avouer que je suis un peu flattée qu’il veuille capturer ces moments, ces fragments de moi. Il a un talent pour saisir l’instant, et cette idée me plaît. J’ai été surprise par ses clichés… Alors je me dis que les prochains pourrait donner quelque chose. De toute façon j’ai rien de mieux a faire.
Quand il propose de payer le chocolat en échange de quelques clichés, je fronce légèrement les sourcils, hésitante. Ce n’est pas une proposition qui me met à l’aise, l’idée d’être photographiée de manière délibérée… mais en même temps, il y a une part de moi qui est curieuse, intriguée. Pourquoi pas, après tout ? Peut-être que ça ne serait pas si terrible.
Je finis par hausser les épaules, comme pour balayer mes hésitations. « Ok, d’accord ! C’est partit pour une nouvelle expérience.» dis-je avec un sourire en coin, essayant de détendre un peu l’atmosphère. Je sens que ce moment est important, un petit pas vers quelque chose de différent, un début de confiance fragile. Un effort de confiance en moi ? De confiance en les autres ? Peut-être que je me trompe, peut-être pas. Mais au fond, qu’ai-je vraiment à perdre ?
Je me redresse un peu, étirant mes muscles fatigués par la nuit passée dehors. « Les poissons, c’est par là. » Je lui indique le chemin d’un signe de tête, prête à me mettre en route. « Suis-moi, et on verra si tu arrives à les attraper avec ton appareil. » Mon ton est taquin, presque joueur. Peut-être que cette journée ne sera pas si mal, finalement.
Je commence à marcher, et je sens le soleil monter un peu plus haut dans le ciel, réchauffant doucement l’air frais du matin. L’eau n’est pas loin, je peux presque l’entendre, et je me dis que oui, ça pourrait être une bonne journée.
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