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Drôle d'oiseau chanteur [Alyha]
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Arden Mastrianni
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Arden Mastrianni
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La rencontre improbable avec cette fille de la nature me laissait brulant de curiosité. Elle a quelque chose de sauvage, de farouche au premier abord, j’aurais pu prévoir qu’elle déclinerait mon invitation. Pourtant de cette jeune demoiselle émanait aussi une lueur de fraicheur, une fragilité qu’elle semblait habituée à dissimulé.

Déjà lorsqu’elle était endormie, j’avais su déceler quelque chose chez elle, c’est surement cela qu’on appelait l’instinct du photographe. A moins que ça ne soit un élan de solidarité, que la situation de cette inconnue me touchait au point de vouloir l’aider, mais je ne saurais me résoudre à cette option ! ça se saurait si j’étais quelqu’un d’empathique ?

Alyha rebondissait rapidement à l’instar d’une panthère fière et insaisissable en proposant elle-même de renverser la tendance. Elle décide de cette balade qu’on pourrait faire, et je comprends rapidement que la blonde a besoin de garder le contrôle. Ici c’est son territoire, et contrairement à elle, je n’ai rien contre la découverte de son univers.

- Je peux t’appeler Ali ?

Une façon d’instaurer un climat de confiance, et peut être aussi de cerner jusqu’où ma camarade pouvait garder ou céder un peu de contrôle. En même temps elle avait accepté que je la prenne en photo, ça laissait entendre qu’elle était prête faire une partie du chemin vers ce qui pourrait être un début de confiance.

- Rien n’échappe à mon appareil, on m’appelle Lucky Luke.

Quand ma nouvelle complice me met au défi de capturer les poissons en pleine vélocité, je garde une main sur mon appareil comme le ferait un cowboy en préparation d’un duel armé. Je ne sais pas du tout si elle avait la référence, mais en même temps, qui ne l’aurait pas ? Je me contente d’un échange de sourire, de regards et remarque dans ses yeux encore un relan de fatigue.

- Bon d’accord, personne ne m’appelle comme ça !

Miss « je dors dans l’herbe » avait pris la direction d’un sentier avec l’aplomb d’un chef de meute, si elle était une louve, je crois qu’elle serait soit l’alpha, soit l’oméga. Je lui emboite le pas dans la découverte de ce qui devait être un raccourci vers la destination vendue avec tant de crédit. La petite blonde n’était plus du tout la fille perdue de la forêt, elle savait maintenant exactement où elle voulait m’emmener.

- Tu sais que ça va être compliqué de faire un bon cliché d’un poisson depuis la rive.

J’imaginais aisément le coin regorger de faune sous-marine variée, des protagonistes à écaille de différentes tailles et couleurs, mais qu’il serait très mal retranscrit dans le prisme d’une écume matinale.

- Tu as prévu qu’on aille se baigner ?

Même si le soleil naissant arborait déjà ses plus beaux rayons de lumière, la température de l’eau ne pouvait être que dangereusement froide. C’était plus une façon de répondre à sa taquinerie par une autre, parce que l’idée même qu’elle accepte mon défi me laisserait en quelque sorte démuni.
Alyha Jäger
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Alyha Jäger
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Drôle d'oiseau chanteur






@Arden Burke @Alyha Jäger

Je me retournais vers lui avec un sourire espiègle, les rayons du soleil du matin dansant dans mes cheveux. Sa tentative de m'appeler "Ali" était charmante, et j'appréciais qu'il veuille me chercher un surnom. Même si Alyha, c'est déjà pas très long. Mais bon, je pourrais peut-être m'y faire ? Pourquoi pas ? Après tout, je n'étais pas du genre à m'enfermer dans ma coquille. Pour autant, je reste fidèle a moi même, et quand bien même l'idée ne me dérange pas, il serait indécent de céder du terrain si facilement ! « Ali, hein ? Je suis flattée ! Mais je préfère Alyha. Ça fait plus "mystérieuse et sauvage", tu ne crois pas ? »
Je me moquais un peu, mais j'espérais qu’il comprenne l’ironie. L’idée de faire une balade avec lui m’amusait. Il avait l’air d’un cowboy avec son appareil photo, prêt à capturer tout ce qui pouvait être sauvage. Du moins c'est l'air qu'il semblait vouloir se donner. D'ailleurs je ne pu retenir un sourire amusé a la mention du cow boy le plus rapide de l'ouest. « Je suis désolée de te briser le cœur, Lucky Luke, mais prendre des photos de poissons, c’est un peu comme vouloir capturer le vent. Ça va être un vrai défi ! » Je lui lançais un de mes regards préféré, celui qui veut dire « alors ? Tu relève le défi ? ». Le genre de regard qu'on échangeait parfois avec Deagan avant de faire quelque chose d'insensé. Le genre de regard qu'on peut avoir avec une amie, avant de mettre un plan parfois foireux, mais tellement drôle a exécution. Une petite mise au défi, tout ce qu'il y a de plus gentils.

Se baigner ? En réalité, ce n'était pas vraiment dans mes plan a la base. Tout comme l'idée de photographier les poissons était censé être une image pour illustrer une idée de se rendre au bord de l'eau. Cependant… Je devinais qu'il ne prenait pas vraiment cette option au sérieux.
En fait ça a commencé quand il a insister sur l'idée de se retrouver sur la rive. Je me suis dit que monsieur serait surement surpris de se retrouver les pieds dans l'eau. Puis comme si il avait lu dans mes pensées, il en vient a me questionner sur la baignade. Et c'est là, que effectivement j'ai commencé a me dire que ça pourrait être marrant. J'avais passé l'hiver dehors !  Je savais que ça allait être froid, mais c'était juste un détail. La fraîcheur de l'eau aurait pu représenter un défi en soit, mais plus maintenant… un petit paris tout au plus et il n’allait pas me faire peur si facilement.
« Et pour répondre à ta question, ouais, je dirais pourquoi pas !  Mais c'est a toi qu'il faut demander, c'est toi qui veut faire des jolies photos non ? » Plus j'y pensais plus l'idée me plaisait en fait. L'avantage de les nuits et jours passées dehors, c'est que désormais le froid est devenu une sorte de vieil ami. Pas toujours fan de l'idée de le revoir, mais pas dérangeant pour autant.
Je le regardais droit dans les yeux, déterminée et pleine de vie, prête à lui montrer que même une fille qui vit dans la rue sait comment s’amuser et profiter de l’instant. A une manière qu'il n'a certainement pas envisagé. C’était un territoire que je connaissais bien, et j’étais impatiente de voir s’il allait pouvoir suivre le rythme. C'était l'occasion de changer les regards, l'occasion de passer un bon moment. Un moment presque enfantin fait de défi et de découverte.
« Allez, cowboy, montre-moi ce que tu as dans le ventre » déclarais-je alors qu'a nos pieds se dessinait clairement le lit de la rivière. D'ailleurs je savais que plus haut, on pourrait trouver un pont de Castor, une autre surprise que je lui réservais.


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KoalaVolant
Arden Mastrianni
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Arden Mastrianni
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Finalement il n’était plus question de faire une halte réveil et déjeuner civilisé, je découvrais à mon insu ce côté mystérieux et sauvage qu’Alyha préférais garder, que ça soit dans sa façon de vivre ou même d’être nommée.

Elle insiste pour qu’on utilise son prénom en entier, et à cet instant je ne pouvais m’empêcher de la détailler d’un œil amusé. Elle n’avait pas besoin d’un prénom pour définir cette fille qu’elle voulait être, même s’il fallait bien l’avouer ce dernier lui collait à la peau.

- Je crois que personne ne viendra mettre en doute ton côté sauvage et mystérieux ! Même si tu t’appelais Mariah, tu resterais cette demoiselle insaisissable.

Utilisant exprès un des prénoms le plus répondu sur la planète, j’aime à croire que ça n’était pas celui-ci qui faisait de nous qui nous somme. J’insiste encore sur le regard que je lui portais, me concentrant exclusivement sur les traits du visage de la blonde, laissant alors l’étudiant en littérature au fond de moi ressortir.

- Ce que nous appelons rose, sous un autre nom, sentirait aussi bon.

Sans m’attarder plus que ça sur ma citation, je suivais la demoiselle dans cette direction qu’elle me proposait, celle où on devrait trouver des poissons que je me vantais de pouvoir photographier.

Laissant mon orgueil m’emporter un peu, je ne savais encore pas bien à cet instant si ma voisine me mettait en garde ou au défi de faire une vraie photo d’un vrai poisson dans une eau à température qui devait être assez fraiche.

- Je t’ai dit que mon appareil était water proof ?

Si on voulait faire des clichés de poisson, il faudrait certainement plus qu’une vue plongeante. Ce qui semblait être un jeu, une blague sur l’allusion de faire une photo de poisson commençait à devenir réel à mesure que nos échanges verbaux se transformaient en joute que seuls les actes pourraient faire taire.

On était perdu pour l’instant dans un coin plus ou moins isolé par plusieurs arbres qui longeaient la rive de ce cours d’eau. Si l’idée aussi folle qu’elle paraissait de se baigner venait à se concrétiser, il n’y aurait pas beaucoup de témoin.

- Tu sais qu’après ça on va certainement être malade ?

J’énonce une lapalissade, pas pour me défiler, mais pour prouver à la demoiselle rebelle que j’étais parfaitement conscience des risques lorsqu’elle continue de me pousser. Je lui lance un regard, amusé par la situation quand elle insiste pour que je lui dévoile mes talents cachés de lucky luke.

- Tu l’auras voulu !

Observant autour de nous, je remarque un petit buisson qui serait parfait pour y planquer mes affaires le temps d’un défi que je refusais de perdre. Je commence à retirer mes chaussures et mes chaussettes et les enfouissant dans l’arbuste assez touffu pour abriter mes affaires.

Sortant mon portefeuille et mon téléphone, je retire tout ce qui risque de mes poches avant de retirer mon t-shirt pour ne finalement garder que mon pantalon qui serait mon seul vêtement mouillé pour les beaux yeux de mademoiselle je n’ai peur de rien.

Je cache tout dans ce coin de verdure, en me sentant libre de mes mouvements avec mon appareil photo à la main. En vrai ça serait la première fois que j’essayerais de prendre des poissons sur le vif, autant dire que j’étais à la fois enthousiasme et curieux.

- Rêve pas ! Si je me mouille, toi aussi.

D’un pied dans l’eau vraiment froid, je donne un coup en direction d’Alyha pour commencer à l’éclabousser et à rire de cette situation plus qu’enfantine. Ok on avait douze ans tous les deux, et alors ? Personne ne pouvait nous juger pour l’instant, les seuls témoins autour de nous c’était ces oiseaux chanteurs qui nous toisent du haut des branches.
Alyha Jäger
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Drôle d'oiseau chanteur






@"Arden Burke" @Alyha Jäger

Je levais les yeux au ciel en entendant sa réponse, mais un sourire se dessina sur mes lèvres. Mariah ? Vraiment ? Je le laissais me regarder, consciente qu'il essayait de me cerner. Il jouait bien son rôle de poète, et je dois admettre que cette touche littéraire n'était pas déplaisante. Je hochais doucement la tête à sa citation, amusée qu'il me récite Shakespeare. Il avait des talents cachés, ce "Lucky Luke".
Quand il mentionna son appareil photo "waterproof", je ne pus m’empêcher de rire légèrement. « Oh, alors monsieur est vraiment prêt à tout pour relever le défi ? » Un frisson d’excitation me traversa. Il jouait le jeu, et je savais déjà que ce petit défi allait être bien plus qu’une simple farce.
Alors qu'il commençait à enlever ses chaussures et à cacher ses affaires, je l'observais avec attention, un mélange de surprise et d'admiration. Il était vraiment prêt à se mouiller – littéralement – pour me prouver quelque chose. On pourrait presque croire au cliché du citadin qui veut se prouver a lui même qu'il peut trouver des plaisirs simple dans un mode de vie plus sauvage. Mes yeux pétillèrent d’amusement en le voyant aussi déterminé. Il avait beau jouer les téméraires, mais je n’allais pas le laisser s'en sortir si facilement.
Quand il me lança cette éclaboussure, je reculai d’un pas en riant, surprise par la froideur de l'eau qui venait de me toucher. « Héé ! » protestai-je avec une lueur de défi dans les yeux. « Tu veux jouer à ça, hein ? Très bien ! »
Sans perdre une seconde, je retirai mes chaussures et les plaçai près des siennes dans le buisson. Mes pieds touchèrent l'eau glacée, et je pris une grande inspiration, ressentant la fraîcheur intense qui me parcourut. Mais après tout ce que j'avais vécu, ce froid n’était qu’un détail. En le voyant déjà à l'œuvre avec son appareil, je m’avançai doucement dans l'eau, un sourire provocateur aux lèvres.
« Rappelle-toi juste, cowboy, que je ne suis pas du genre à me laisser impressionner facilement. » Je plongeai mes mains dans l'eau et éclaboussai à mon tour, riant à gorge déployée, mes cheveux virevoltant sous le coup de l’euphorie. L’air frais, l’eau glacée, ce petit moment d’insouciance… C’était parfait. Il y avait dans cette situation un goût d’aventure et de liberté que j’adorais.
« Alors, tu te sens toujours aussi courageux ? » lançai-je en avançant un peu plus dans l’eau, mes pieds déjà presque engourdis par la fraîcheur, mais déterminée à ne pas reculer. Même si avec le bordel qu'on a fait en entrant dans l'eau, je ne vois que deux drôles de poisson humanoïde oser rester dans ce cour d'eau glacé.
Ce n'était plus juste une blague ou un jeu, c'était un moment où nous pouvions être simplement nous-mêmes, sans jugement ni pression. Une évasion presque enfantine qui me rappelait que, malgré tout ce que la vie nous réservait, il y avait encore des instants comme celui-ci. Tout ça par ce qu’il s’est baladé dans la forêt, alors que javais pas fini ma nuit… Ce fameux hasard..


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Si on voulait continuer notre promenade les pieds dans l’eau, je voulais pouvoir repartir un minimum au sec ! Je prends alors quelques précautions en retirant ce qui risquait le plus pour le ranger à l’abris d’un buisson. Je gardais le plus important, l’appareil photo qui devrait nous sortir de jolis clichés aujourd’hui.

Je ris en envoyant de l’eau dans la direction de la blonde qui finissait à son tour par retirer ses chaussures. On pourrait s’approcher davantage de la rivière, même si on aurait peut-être du mal par trouver des poissons dans une eau qui devenait de plus en plus agitée. Mon appareil sur elle, j’essayais de la prendre en flag lorsqu’elle se penche pour m’éclabousser.

- Même pas froid !

C’était surtout ce rire communicatif que j’essayais de capturer en plusieurs cliché sur lesquelles ont pourra surement voir les gouttelettes ruisseler devant l’objectif qui avait à son tour écoper de cette eau glacée. J’avais eu un léger mouvement de recul, mais léger, parce que j’imaginais très bien ce que la demoiselle avait derrière la tête lorsque j’avais commencé.

On s’éloignait petit à petit de nos chaussures, et à chaque pas en avant dans la rivière je sentais l’eau monter un peu plus, commençant d’ores et déjà à ensevelir le bas de mon pantalon, venant me rappeler la fraicheur de l’eau jusqu’au niveau de mes genoux.

- Tu sais que tu es en train de faire peur aux poissons !

A mesure qu’on s’enlisait dans l’eau, on pouvait voir de minuscule frétillement qui partait dans la direction opposée, laissant des remous dans l’eau que je tentais encore une fois de photographier.

Pour l’instant j’avais seulement des souvenir de voyage, des instants figés, mais certainement pas de preuve d’une quelconque vie sous-marine. En stoppant notre avancée le temps d’un instant, je lève ma main droite en l’air pour signifier sans parler à Alyha qu’il était temps de rester un peu tranquille.  

J’avais repéré un banc de poisson pas très loin de nous, ils étaient assez téméraires pour l’instant pour ne pas fuir et j’aurais aimé ne pas approcher trop près. Je m’agenouille tout doucement dans l’eau, grinçant un instant des dents lorsque l’intégralité de mon pantalon finissait mouiller, mais essayait de ne pas parler.

Plongeant mon appareil sous l’eau, j’essaie sans vraiment voir ce que j’avais devant l’objectif de capturer un instant de vie sous-marine. Je prends plusieurs cliché, satisfait de voir que les poissons ne s’enfuyaient pas, même si je n’avais aucune idée du résultat final.

Sans me retourner, le lève une nouvelle fois ma main en l’air pour faire un geste vers l’avant, imaginant que la demoiselle derrière moi comprendrait que je voulais qu’elle me rejoigne tout doucement pour profiter à son tour du spectacle le temps que ça durait. Je chuchote pour ne pas effrayer nos amis aquatiques.

- Si tu veux voir, c’est maintenant.
Alyha Jäger
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@"Arden Burke" @Alyha Jäger

En le voyant s’agenouiller dans l’eau avec son appareil photo, prêt à immortaliser le moindre mouvement sous la surface, je sentis une vague d’amusement et de curiosité m’envahir. Lui, avec son sérieux et sa précision, dans cette rivière glacée où l’eau semblait s’infiltrer partout, jusqu’à tremper son pantalon sans qu’il ne montre aucun signe de recul. Et moi, debout derrière lui,qui avait parié quil ne supporterait pas le froid mordant de la rivière. Un point pour l’homme de la ville.
Quand il leva la main pour m’indiquer de le rejoindre, je perçus tout de suite son envie de partager cet instant. Il voulait partager un moment, comme ceux qu’il est bon de partager. Ceux qu’on ne vit pas tous les jours et qui on le mérite de nous surprendre. Comme si le reste du monde s’était évanoui pour nous laisser seuls au cœur de cette petite rivière sauvage. Je souris, attendrie par ce côté aventurier et rêveur. Finalement il était peut être pas le sale type que j’avais imaginé au réveil. Rare sont les mauvaises personnes qui prennent le temps de s’émerveiller face a la nature.
À petits pas, je me dirigeai vers lui, prenant soin de ne pas troubler l’eau.
Arrivée juste derrière lui, je m’accroupis doucement, mes mains effleurant la surface de l’eau tandis que je me penchais pour voir ce qu’il tentait de capturer. La rivière, d’abord agitée par notre entrée fracassante, s’était calmée, laissant une eau presque transparente où des petits poissons, curieux ou téméraires, se faufilaient entre les rochers. Je souris en silence, fascinée par ces créatures minuscules qui dansaient sous l’eau, comme si elles partageaient ce moment unique avec nous. Dire que javais pensé a le charrié sur le fait qu’il s’émerveille devant de simple petit poissons. Et finalement je me laissais moi même prendre au jeux.
Je chuchotai, m’approchant davantage de lui, presque collée à son épaule. « T’as vu comme ils sont tranquilles ? On dirait qu’ils n’ont pas peur de nous, finalement… » Petite taquinerie innocente, pour me dédoiner de son accusation. De toute évidence non je n’ai pas fait fuir les poissons. Je lançai un regard vers son appareil. Les petites gouttelettes sur l’objectif créaient un effet presque magique, et je me dis que, même si je n’étais pas experte en photographie, ce genre de clichés devait capturer bien plus que de simples images : ils emportaient avec eux l’âme de l’instant, l’authenticité du moment. Un peu comme cette rencontre matinale finalement. Quelque chose d’imprévu, de spontané, mais aussi de surprenant.
Je relevai les yeux vers lui, observant son expression concentrée, un sourire à peine perceptible sur ses lèvres. Une partie de moi avait envie de rire, mais une autre se laissait gagner par une sympathie imprévue pour ce "cowboy" citadin, qui plongeait ses mains dans l’eau glacée sans se soucier de ce que son pantalon allait devenir. Il y avait une sorte de liberté dans ce que nous faisions, une façon d’être nous-mêmes sans artifices. Le genre de sortie que j’aimais bien. Le genre de truc que le quotidien nous autorise trop rarement.
Je lui donnai un léger coup de coude, un sourire en coin. « Alors, Lucky Luke, toujours aussi courageux ? » Je fis exprès de reprendre son surnom, comme pour souligner ce contraste entre ses habitudes urbaines et cette scène de nature qui semblait pourtant le captiver. « Si tu te retrouves avec un rhume demain, je te préviens, ce sera à tes risques et périls, hein ! » Puis, n’y tenant plus, je plongeai à nouveau mes mains dans l’eau et l’éclaboussai légèrement, cherchant à provoquer ce même rire qui avait résonné quelques instants plus tôt. « T’as l’air tellement concentré que j’étais presque jalouse de ces poissons, tu sais. »
Il me regarda, un peu surpris, et j’éclate de rire ouvertement. Doucement Cow boy je ne fais que plaisanter. Et moi, je sentais cette légèreté revenir, comme si le froid de l’eau n’était rien comparé à la chaleur de cet instant partagé. Le frisson initial avait disparu, remplacé par une sensation de plénitude et de liberté que je n’avais pas ressentie depuis longtemps.
Je pris une grande inspiration, savourant le calme tout autour. « Alors dit moi ? Ca faisait combien de temps que tu t’es pas amusé comme ça ? Combien de temps que t’as pas juste fait un truc dingue sans savoir pourquoi ? Pour le fun ? » Mieux que personne je sais a quel point on peut s’enfermer dans un quotidien. Il est juste bon de savoir s’en échapper parfois.



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