All delighted people

the mayor

rôle du pnj : Maire de Bar Harbor, responsable du lancement des activités

Le festival des perséides
La plage

"Un, deux. Un, deux, test."

Le maire, évidemment, était déjà sur les lieux, peaufinant son discours d'ouverture soigneusement noté sur une multitude de petits cartons. Il en profitait du même coup pour tester l'équipement audio qui serait utilisé plus tard par les musiciens, ce qui, avouons-le, n'était pas du goût des commerçants affairés à installer leurs stands. Ils auraient préféré un peu de calme pour s'assurer que tout soit prêt à temps ou en fait ils auraient préféré ne pas avoir à entendre ce foutu discours plus d'une fois merci bien.

L'ouverture officielle était prévue pour plus tard dans la journée, en début d'après midi pour être précis. Cela n'avait pas empêché les curieux de profiter du jour férié pour venir jeter un coup d'œil en avant-première. Et il y avait beaucoup à découvrir ! La ville avait investi des fonds considérables pour remercier ses citoyens et leur offrir un événement mémorable.

Une multitude de groupes et de musiciens, principalement de la région, se produiraient sur la petite scène au cours des quatre prochains jours. Des activités de foire, avec des prix à gagner, divertiraient les visiteurs. Presque tous les commerçants de la ville auraient leur stand, faisant la promotion de leurs produits ou services et vendant leurs spécialités.

Il ne manquait plus que les citoyens pour que la fête commence ! La ville était prête à les accueillir et à célébrer en grand.

Festival des Perséides

Quand il a entendu parler de se festival, Aurel n'a pas hésté une seconde, c'était un excellent moyen pour lui de profité de l'occasion pour récupérer un peu de fond pour ses deux associations. Le maire s'était montrer un peu hésitant, mais Aurel a su le convaincre et obtenir sa place. Il n'allait pas se contenter de récolter des dons, non, il jouerait le jeu et divertirait le public.

C'est en fin de matinée, dans un camion bien remplis que le brun est arrivé sur place. Déchargent le matériel, il ne prit pas de pause avant de commencer à installer la piscine, la remplir, puis il s'attaqua au système qui le fera tomber à l'eau chaque fois qu'un visiteur arrivera à mettre la balle dans le mille. Pour ce petit chantier, il dut se résoudre à demander de l'aide à ses voisins de stand en attendant l'arriver de @James Tate . Et une fois le travaille terminer sous les répétitions de discourt, Aurel ne manqua pas de remercier tout le monde en payant une tournée. « Merci à tous pour le coup de main. Et je crois que se soir, si notre chère maire à un trou de mémoire, il y en aura bien un de nous pour lui souffler la suite !» Dit il en riant gentiment tout en installent le panneau explicatif de son activité.

TOMBE A L'EAU
1 euro les trois balles
fond reversé à la fédération Hadicap International et à l'American Cancer Society

J'avais pas mal hésité avant de me décider à aller au festival des Perséides. Les évènements où il y avait du monde, ce n'était définitivement pas mon truc, mais si ça pouvait me permettre de passer du temps avec mes proches... Disons que dans ce cas là, je passe d'un non définitif à un plus simple pourquoi pas. Il aura au final fallu que certains de mes collègues m'annoncent y aller pour que je me décide définitivement sur le fait de laisser sa chance à l'évènement. Et puis avec le fait que des congés soient donnés à une bonne partie de la ville impliquait que bon.. J'allais pas nécessairement travailler. Fichus congés imposés. Ca faisait un moment qu'on en entendait parler, mais une partie de moi avait espéré que dans le cas des personnes bossant au parc, ils ne seraient pas imposés, mais j'avais apparemment été naïve.

J'étais arrivé quelques temps avant l'ouverture officielle du festival. Un assez grand nombre de personnes était déjà sur place en train de mettre les animations en place et, évidemment, le maire était là, lui aussi. J'avais fait un signe de la main aux personnes que je connaissais, cherchant du regard une personne que je pourrais connaître, prête à lui filer un coup de main si nécessaire. Au final, c'est sur un visage plus que reconnaissable que mon regard s'est posé : celui de mon frère. L'once de sourire jusque là présente dans mon regard s'est brutalement agrandie et, directement, je me suis dirigée vers lui. En jetant un coup d'oeil au panneau qu'il venait d'installer, j'ai senti mon coeur se serrer légèrement. Je savais depuis longtemps qu'une de ses associations concernait le cancer, mais en avoir confirmation -même si je n'en avais pas besoin- me faisait toujours le même effet. « Salut fratello ! Je savais pas que t'avais une animation de prévue ici ! » Je me dirige vers lui pour brièvement le prendre dans mes bras, me reculant finalement pour jeter un coup d'oeil plus attentif au panneau. Finalement, j'arque un sourcil, un sourire en coin s'étirant rapidement sur mes lèvres face aux informations données sur ce dernier. Relevant le regard vers mon cadet, je reprends rapidement la parole, un ton taquin y prenant déjà sa place. « T'es en train de me dire que pour un euro, je peux tenter de te foutre à l'eau ? » C'était définitivement tentant.

Abilene avait fuit l'air recyclé de sa chambre d'hôtel très tôt ce matin-là. Depuis quelques jours, elle regrettait un peu d'être venu s'installer - tout aussi éphémère cette installation soit-elle - dans le trou de cul du monde. Bar Harbor était magnifique oui, beaucoup même, mais la ville possédait à tout casser trois quartiers et une dizaine de rues. La jeune femme avait fait le tour en moins de 48h avec son frère. Depuis, elle partageait son temps entre la maison de son ainé et sa chambre d'hôtel et elle avait bien hâte que Patience arrive enfin pour qu'elle puise finalement lever les pieds et partir sans trop avoir l'impression d'abandonner Ira à son sort. La trentenaire n'était pas faite pour faire du surplace et la vie le lui prouvait une nouvelle fois.

Ses pieds l'avaient donc menés à la plage et elle avait été étonnée d'y voir une foire en préparation. Les sourcils froncés elle avait réfléchi un moment. Il ne lui semblait pas être resté enfermé si longtemps que ça.. et Ira ne lui en avait pas parlé, mais soit. Ça lui faisait finalement un truc à faire pour passer sa journée! Le nez en l'air à observer un peu partout, elle n'avait pas vu la femme (@alessia antonelli) sur son chemin et l'avait frappé de plein fouet de son corps.

"Oh merde! Pardon! Moi et ma tête en l'air, je regardais un peu partout et l'idée qu'un autre être humain soit sur la plage ne m'a pas frôlé l'esprit. Bon c'est sûr qu'il y a pas tant de gens que ça a Bar Harbor et ça aurait pu être possible que la plage soit vide malgré tout, mais les installations sont très visiblement en cours donc quand même." Elle ricana en secouant la tête avant de lui tendre la main. "Moi c'est Abilene, tu peux m'appeler Abi si tu veux, enchantée!" Elle se tourna vers le mec (@aurel antonelli) qu'elle venait tout juste de remarquer. "C'est ton copain? Il est plutôt pas mal.."

le festival des perséides
la plage

L'été faisait son arrivée à Bar Harbor. Les températures estivales étaient agréables et la ville s'animait peu à peu. Les touristes commencaient à débarquer, favorisant l'apparition d'activités et d'évènements. Bar Harbor, ville côtière, s'agitait toujours en été. Rani adorait cette période. Le début de la saison. Le calme avant la tempête. On pouvait sentir l'électricité de l'anticipation dans l'air.

La jeune femme profitait de la douceur du temps sur son balcon. Un verre de citronnade à la main, les yeux fermés et le menton pointé vers le ciel, elle profitait de la chaleur des rayons du soleil sur son visage. Le temps était doux mais sans être trop chaud pour autant, une légère brise venait caressait sa peau. Perdue dans ses pensées, la jolie brune savourait ce moment de tranquillité lorsqu'une sonnerie émanant de son téléphone résonna, interrompant sa rêverie. En jetant un regard vers l'écran, Rani écarquilla les yeux. Heureusement qu'elle avait mis un rappel sur son agenda, elle avait complétement oublié que ce week-end avait lieu le festival des Perséïdes. Cet évènement était une institution à Bar Harbor, et une tradition pour Rani qui n'avait jamais râté une édition. Même lorsqu'elle habitait à New York, elle s'était toujours débrouillée pour rentrer dans sa ville natale afin de pouvoir participer à cette fête qu'elle adorait.

Sans perdre un instant, elle envoya un message à son frère @Adil Maity et à son ami @Leopold Banks pour les prévenir. Ils avaient souvent participé au festival ensemble et Rani espérait renouveller l'expérience cette année encore, même si elle les savait tout les deux très occupés. Avec un petit sourire, elle décida de proposer à @Finley Kelly de l'accompagner. La jeune femme avait fait sa connaissance récemment mais le courant était de suite passé entre eux. Les deux amis n'étaient clairement pas du même monde, on avait rarement vu deux personnes plus aux antipodes l'un de l'autres que ces deux là et pourtant, Rani l'adorait.

Rani, réuni ses cheveux en une queue de cheval nouée par un foulard coloré, enfila une robe légère qu'elle assorti à des sandales dorées et fourra son maillot de bain et une serviette dans son sac avant de quitter son appartement précipitament. De nombreux stands et animations avaient pris d'assault la plage. La jeune femme commença à se balader, le sourire aux lèvres, tandis que la foule grossissait peu à peu.

Aurel s’affairait sur son stand, demandant de l'aide au autre intervenant pour finir de monter l’énorme structure qui le basculerait dans l'eau plusieurs fois dans la journée. Il parlait avec eux, s’octroyant tous une pause dans les préparations après ce gros effort, pris dans les discutions, il ne vit pas sa sœur approché, et fut simplement agréablement surpris en entendant sa voix. Il lui rend son étreinte avant d'embrasser sa joue. « Salut. Ça va Lessi ? Et oui, tu sais bien que je ne perd aucune occasion !» Non et pourtant il réalisa que s'était la première fois que son aînée venait lui rentre visite sur un de ses stands, bon en même temps c'était compréhensible, les salons c’était pas toujours l'éclate non plus. Puis il se voyait mal de lui demander de l’accompagner pour entendre parler de cancer toute la journée. Enfin, il rigola lorsque la brune parla de le mettre à l'eau. « Pour ça va falloir viser » Dit il en lui taquinant le bout du nez. « Mais oui c'est le princi... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase mais heureusement, assez de réflexe pour rattraper sa sœur, bousculer par mégarde, afin qu'elle ne perde pas l'équilibre complètement. [Il relâcha sa prise sur elle après lui avoir demander du regard si ça allait.

La jeune femme ne manqua pas de s'excuser de suite, cela dit Aurel ne prêta pas bien l'oreille à ses dernières. Ce visage lui disait quelque chose, bien qu'il n'arrivait pas à remettre de prénom ou même de contexte, il savait juste qu'il la connaissait. Perdu dans ses réflexions, il refis surface dans le monde au son du rire, et sourie poliment. Abilene ! Comment avait il pus ne pas la remettre ! Mais au cas ou, la demoiselle lui remis complètement la mémoire en place avec son éternel culot. Sérieusement, si vraiment ils avaient été en couple, sa remarque est des plus déplacé ! Loin de vouloir retourner dans ce cercle qui lui avait mis les nerfs à rude épreuve, le brun attira Lessy a lui et la garda dans ses bras en lui adressant un regard remplie d'un « pitié suis moi ». « Oh, nous deux, ça remonte à long ! Je dirais que c'est moi le chanceux de l'avoir dans ma vie.» Déclara t'il avant d'embrasser tendrement la joue de sa sœur. Ses mots étaient choisie pour rester franc, mais laisser totalement la place à l'idée déjà présente dans l'esprit de sa collègue mannequin.

@Alessia Antonelli @Abilene Bernard

Voir ce genre de stand, dédiés à de telles causes, ça me touche toujours, mais dans le cas où le stand en question est tenu par mon propre frère.. Disons que ce n'est pas la première fois mais, pour autant, l'émotion est toujours là, presque intacte. Dans un sens, c'est comme quand ma soeur a donné mon nom à sa boutique, il y a cette forme d'attention qui est obligé de me remuer, parce que ça me rappelle fortement d'à quel point j'ai de la chance d'avoir un frère et une soeur comme eux. Je lui adresse d'abord un sourire empli de gratitude avant de finalement lui répondre. « Ca va oui, et toi ? » Finalement, sa remarque concernant son stand me fait échapper un léger rire alors que je lève les yeux au ciel. « C'est un défi que tu me lances ? Parce que je le relève avec plaisir ! » Sauf que ce petit moment entre un frère et sa soeur est rapidement interrompu. Alors que mon frère prend la parole, je me retrouve bousculée, n'ayant heureusement pas besoin de me rattraper grâce aux réflexes d'Aurel. Et évidemment, comme si c'était pas suffisant, il a fallu que la personne qui m'a bousculée, une jeune femme, se mette à parler, mais genre.. A beaucoup parler, beaucoup trop même. J'essaye de suivre, finissant par me retrancher dans l'idée de simplement secouer la tête dans le sens de la négation, signe que ce n'est pas bien grave. Clairement, je n'allais pas prendre le risque de lui répondre, on sait jamais dans quelle discussion je pourrais me retrouver embraquée.

Mais évidemment, je me retrouve avec une main tendue vers moi et cette fois, je peux difficilement me contenter d'un petit signe de tête. Je retiens une quelconque remarque un peu sèche, en grande partie parce qu'Aurel est là et que bon, je vais faire un effort, avant de lui répondre. « Alessia, enchantée. » Et avec un peu de chance, cette discussion s'arrêterait là. Sauf que non, évidemment, ça aurait été trop demandé, il a fallu qu'elle en rajoute une couche, cette fois de la pire des manières. Sauf que je n'ai pas le temps de réagir, mon frère rentrant directement dans le jeu de la jeune femme, pour une raison que je ne connais pas mais qui, dans tous les cas, me donne un peu la gerbe. Parce que merde, en plus d'être un gars, c'est mon frère. Pourquoi il joue à ça, au juste ? J'ai presque envie de remettre la fameuse "Abilene" à sa place malgré tout mais, sous le regard de mon frère, je n'ai pas d'autre choix que d'accepter, même s'il ne faut pas qu'il compte sur moi trop longtemps. « Ben voyons chéri. » Ew, immense ew. « On sait tous les deux que c'est moi qui ai tiré le gros lot ! » Vraiment, je pourrais clairement vomir, là. Alors je préfère lâcher mon frère du regard, le posant sur la jeune femme, celle qui est responsable de toute cette masquarade. « Et toi, tu es venue avec quelqu'un ? » Il semblerait que non et, franchement, vu la courte discussion que l'on a eue pour l'instant, on va dire que je peux plus ou moins le comprendre.

@Aurel Antonelli @Abilene Bernard

Ca y est, la période des Perséides est enfin arrivée. Cette période de l'année est ma préférée depuis que je suis gamin, depuis la première fois où j'ai posé mes yeux sur le ciel étoilé de Bar Harbor à cette période de l'année. Alors cette année, quand la ville a proposé des jours de congés à ses habitants, autant dire que je n'ai pas hésité une seule seconde avant de prévenir mes collègues que le cabinet serait fermé. De toute manière, les tribunaux le seraient aussi, donc ce n'est pas comme s'il y aurait des procès sur cette période. Alors évidemment, on pourrait rester au bureau pour préparer certaines affaires ou rencontrer certains clients mais.. Non, je l'ai vite refusé, comme je l'ai toujours fait, d'ailleurs. Cette année, je n'ai pas prévu quoique ce soit avec qui que ce soit, bien décidé à voir une fois sur place si je croisais des amis ou des connaissances. Ce matin, j'ai pris mon temps en me levant, profitant de pouvoir -pour une fois- me lever quand je le souhaitais et prendre le temps que je voulais pour me préparer. Tenue estivale sur le dos, composée d'une chemise légère et d'un short, j'ai pris ma voiture pour me diriger vers les lieux du festival. La plupart des stands sont déjà en place et la plage se remplit plus que rapidement, comme chaque année. Le premier jour est généralement le plus actif, la plupart des habitants de la ville -et des touristes, d'ailleurs- refusant de rater l'ouverture officielle de ce festival. En plus, ça serait la première fois de notre nouveau maire, certains sont probablement curieux de voir s'il va dire quelque chose de particulier à dire ou non.

Main dans les poches, je marche le long de la plage, laissant mon regard se perdre dans le vide. Je suis déjà passé au niveau de certains stands, achetant au passage des souvenirs pour mes enfants qui, je le sais, vont rater les Perséides cette année, déjà en voyage avec leur mère. C'est bien dommage à mes yeux, m'enfin, au moins j'ai pu les amener ici l'an dernier, c'est déjà ça. Au final, je me retrouve arraché à mes pensées quand mon téléphone vibre dans ma poche, m'indiquant l'arrivée d'un message de ma soeur. Un sourire s'étire bien vite sur mes lèvres alors que je lui réponds rapidement. « J'y suis déjà, on se rejoint quand tu veux. » C'est aussi pour ça que je n'ai pas pris le temps de prévoir quoique ce soit avec qui que ce soit, parce que certains sont, je le sais, des habitués, et ma soeur fait partie de ces derniers. Notre affection pour cette période de l'année fait partie de nos nombreux points communs, d'ailleurs. Je vérifie une dernière fois que mon message s'est bien envoyé avant de reprendre ma marche, mettant cette fois plus d'attention dans ce qui m'entoure et, surtout, les personnes qui m'entourent. Si je n'avais jusque là pas de réel objectif, j'en ai maintenant un : retrouver ma soeur pour passer un petit moment avec elle.

Au final, je ne saurais pas dire combien de temps j'ai marché avant de finalement la croiser. Elle est dos à moi et, directement, je me suis rapproché d'elle, lui tapotant l'épaule pour attirer son attention, histoire d'éviter de la faire flipper. « Coucou petite soeur ! » Une fois son attention posée sur moi, je la prends brièvement dans mes bras, avant de finalement me reculer et lui adresser un sourire. « Je me doutais bien qu'on finirait par se croiser ici, je me suis fait la remarque en partant de chez moi tout à l'heure. T'as prévenu d'autres personnes que t'étais dans le coin ? » Sait-on jamais, je ne voulais pas l'empêcher de voir d'autres personnes et, à la fois, s'ils s'agissaient de personnes que je connaissais, on pourrait toujours former un plus grand groupe.

@Rani Maity