How the hell did we wind up like this? ( TW accident de voiture )
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Alyha Jäger
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
Présence : Présent.e
Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
Warnings : +
Messages : 156
How the hell did we wind up like this?
@Iris Quinn @Alyha Jäger
La nuit tombe doucement sur la ville, enveloppant les rues d'une lueur douce et apaisante. Les lumières qui se reflètent sur le sol humide lui donnant des airs de monde étoilé. Je retire mon tablier de pâtissière, la journée de travail enfin achevée. Mes mains sont encore légèrement poudrées de sucre glace, et l'odeur familière de vanille flotte autour de moi comme un parfum rassurant. Fatiguée mais satisfaite, je me dirige vers Luis pour échanger quelques mots de bonne soirée. Un léger débrief sur le service, et des plans pour les jours a venir. Parfois je reste après le service, pour échanger des idées avec lui. Souvent ça se fini chez l’un de nous deux. Une bière une guitare, mais pas ce soir. Je lui fais la bise avant de disparaître comme les autres dans les rues de Bar Harbor.
Ce soir, je dois retrouver Iris dans un bar à quelques rues d’ici. Rien qu’à l’idée de la revoir, mon cœur s’allège. Iris n’est pas simplement ma meilleure amie, elle est bien plus que cela. C’est grâce à elle que j’ai pu sortir de ce gouffre dans lequel je me noyais. C’est elle qui m’a fait mon premier tatouage, un symbole puissant de mon parcours : un nid délicat avec une cage brisée, d’où un colibri s’échappe, libre et enfin en paix. Prêt pour de nouvelles aventures… Ce tatouage raconte notre histoire, celle de notre amitié, de ma lutte pour m’échapper d’une relation toxique et de ma renaissance. Peut être même que le papillon est sortit de sa chrysalide quand je l’ai retrouvée après toutes ces années.
Je marche d’un pas rapide dans les rues fraîches du soir, une légère brise jouant avec mes cheveux. L’excitation de retrouver Iris me donne des ailes, dissipant la fatigue de la journée. Elle est déjà au bar, un coup d’oeil rapide sur mon portable m’en ayant informée. Je me déplace rapidement, comme pour slalomer entre les goutes de pluie. Un sourire indélébile sur le visage a l’idée de la soirée que nous allions passé. Rien ne pourrais venir gâcher notre moment. Lorsque j’arrive enfin au bar, je l’aperçois immédiatement. Elle est là, assise à une table, son sourire éclatant me réchauffe le cœur. Je ne réfléchis même pas, je me dirige vers elle, comme attirée par un aimant. Elle a toujours eu cette attraction sur moi. Mon exemple, tout ce que je n’étais pas parfois. Et pourtant, j’ai toujours souhaité attiré son attention. Mais pas de cette manière….
C’est à ce moment-là que tout bascule.
Absorbée par la joie de retrouver Iris, je traverse la rue sans prêter attention. Le bruit des pneus qui crissent sur le bitume est la dernière chose que j’entends. Comme si j’avais compris qu’il était déjà trop tard je tourne la tête vers la gauche. Grise, elle était grise… Mes pensées sont a tout allure. Quand on sait tout ce que j’ai pu penser avant l’impact. On se dit que j’aurais du pouvoir m’échapper. Pourtant, c’est déjà trop tard… Je ne serais pas au travail demain pour voir Luis, je ne finirais jamais Game of Throne, ne pourrais plus entendre le rire de Deagan. Je ne vivrais plus des soirées comme celle de ma crémaillère, entouré de mes amis. Ces moments que j’aimais tant… Je tourne de nouveau la tête vers Iris... mon objectif. Tout ce que j’arrive a ressentir c’est de la gratitude, et une vague infinie d’amour a son encontre. Car c’est grâce a elle finalement. Mais nouvelle vie.
Je suis persuadé d’avoir versé une larme et finalement…
Mon corps est projeté en l'air, un choc sourd qui me coupe le souffle.
J’ai mal.
J’ai peur.
Ce soir, je dois retrouver Iris dans un bar à quelques rues d’ici. Rien qu’à l’idée de la revoir, mon cœur s’allège. Iris n’est pas simplement ma meilleure amie, elle est bien plus que cela. C’est grâce à elle que j’ai pu sortir de ce gouffre dans lequel je me noyais. C’est elle qui m’a fait mon premier tatouage, un symbole puissant de mon parcours : un nid délicat avec une cage brisée, d’où un colibri s’échappe, libre et enfin en paix. Prêt pour de nouvelles aventures… Ce tatouage raconte notre histoire, celle de notre amitié, de ma lutte pour m’échapper d’une relation toxique et de ma renaissance. Peut être même que le papillon est sortit de sa chrysalide quand je l’ai retrouvée après toutes ces années.
Je marche d’un pas rapide dans les rues fraîches du soir, une légère brise jouant avec mes cheveux. L’excitation de retrouver Iris me donne des ailes, dissipant la fatigue de la journée. Elle est déjà au bar, un coup d’oeil rapide sur mon portable m’en ayant informée. Je me déplace rapidement, comme pour slalomer entre les goutes de pluie. Un sourire indélébile sur le visage a l’idée de la soirée que nous allions passé. Rien ne pourrais venir gâcher notre moment. Lorsque j’arrive enfin au bar, je l’aperçois immédiatement. Elle est là, assise à une table, son sourire éclatant me réchauffe le cœur. Je ne réfléchis même pas, je me dirige vers elle, comme attirée par un aimant. Elle a toujours eu cette attraction sur moi. Mon exemple, tout ce que je n’étais pas parfois. Et pourtant, j’ai toujours souhaité attiré son attention. Mais pas de cette manière….
C’est à ce moment-là que tout bascule.
Absorbée par la joie de retrouver Iris, je traverse la rue sans prêter attention. Le bruit des pneus qui crissent sur le bitume est la dernière chose que j’entends. Comme si j’avais compris qu’il était déjà trop tard je tourne la tête vers la gauche. Grise, elle était grise… Mes pensées sont a tout allure. Quand on sait tout ce que j’ai pu penser avant l’impact. On se dit que j’aurais du pouvoir m’échapper. Pourtant, c’est déjà trop tard… Je ne serais pas au travail demain pour voir Luis, je ne finirais jamais Game of Throne, ne pourrais plus entendre le rire de Deagan. Je ne vivrais plus des soirées comme celle de ma crémaillère, entouré de mes amis. Ces moments que j’aimais tant… Je tourne de nouveau la tête vers Iris... mon objectif. Tout ce que j’arrive a ressentir c’est de la gratitude, et une vague infinie d’amour a son encontre. Car c’est grâce a elle finalement. Mais nouvelle vie.
Je suis persuadé d’avoir versé une larme et finalement…
Mon corps est projeté en l'air, un choc sourd qui me coupe le souffle.
J’ai mal.
J’ai peur.
Iris Quinn
membre de la dream team
Pseudo : Dubby (il/he)
Faceclaim : Ryan Ashley
Présence : Présent.e
Âge : Trente trois ans, l'âge du Christ. Santé mon pote !
Statut civil : Célibataire, bien que l'envie de me poser me titille de plus en plus.
Métier : Gérante du Silver Tattoo, et accessoirement tatoueuse dedans.
Habitation : Un appartement pas ouf à Town Hill, mais j'y suis bien.
Triggers : Non ça va, j'suis assez libre.
Warnings : Langage grossier, addictions, alcool, sexe, drogue, abandon, naissance sous x.
Messages : 79
online
Comme quoi la vie est injuste parfois. Déjà de longues minutes que je suis au bar, et toujours pas le moindre signe de vie du colibri. Pour une fois que je suis en avance à l'heure d'un rendez-vous, il faut que ce soit l'autre personne qui est en retard. Putain bordel, mais qu'est ce que tu fous Alyha ? Je regarde frénétiquement mon téléphone toutes les trente secondes, mais toujours pas de nouvelles d'elle. Franchement elle fait chier. Ou alors, elle sait que je suis tout le temps en retard, alors elle s'est dit que ce n'était pas la peine de se presser. Peu importe, au moins ça me permet de comprendre ce que ça fait de subir le retard de quelqu'un. J'avoue c'est pas cool. Mais est-ce que je continuerai à arriver en retard à mes prochains rendez-vous ? Assurément. Cela dit, je n'ai aucun problème de retard au travail, car c'est mon gagne pain. Si je suis en retard, j'ai moins de thunes, et si j'ai moins de thunes, je peux pas arriver en retard à un rendez-vous dans un bar, parce que je sors pas, parce que j'ai moins de thunes. C'est ça mon analyse. Mais là, le temps commence à être long. Et après multiples vérifications sur mon téléphone, toujours aucune nouvelle de la blondinette, qui visiblement a envie de se faire désirer ce soir. De toute façon, je n'ai rien de plus intéressant de prévu. Alors va falloir attendre. Fais chier. Bon, ben du coup on va regarder si je reconnais un visage familier... Non, aucun. Pourtant c'est pas faute de connaitre par coeur les bars de Bar Harbor. En même temps, ça s'appelle BAR Harbor, c'est qu'il y a une raison non ?
Et alors que j'esquisse un sourire, fière de ma trouvaille, un énorme bruit de crissement de pneus se fait entendre, ce qui attire l'attention de la quasi totalité des gens du bar. Moi je m'en fous, c'est juste encore un débile qui a pas vu le stop au carrefour. Pourtant, les gens autour de moi semblent s'agiter. Roh, ça va, c'est rien que du bruit, pas la peine d'en parler pendant des plombes. Mais au détour d'une conversation entendue par des clients assis un peu plus loin, je crois comprendre que quelqu'un est au sol. Une femme. Une jeune femme blonde. Habillée en noir. Une décharge électrique parcourt ma colonne vertébrale. Je me sens anxieuse tout à coup. Vite, mon téléphone. Pas de message d'Alyha. Putain. Putain. PUTAIN. Toi là haut, fils de pute, ne me dis pas que c'est Alyha allongée sur le bitume. Sinon, je le promets sur ma tête que je brûle toutes les églises des Etats-Unis. L'ambiance dans le bar, pourtant joviale, devient pesante. Oppressante. La sirène des pompiers résonne de plus en plus fort. Des voyeurs sortent. Je ne sais pas si c'est Alyha dehors, mais je sens une immense colère monter en moi. Envie de tout casser. De tous les frapper. Bordel, mais votre perversion me dégoute. Il faut que je sorte. Il faut que j'en ai le cœur net. Une bousculade, une claque qui part, des insultes. Mon champ de vision se rétrécit, ne laissant apparaitre que ce corps inanimé, gisant au milieu de la route. Je suis assez proche. C'est elle. Putain, c'est elle. PUTAIN NON C'EST ELLE ! Bordel mais pourquoi ? Mon cœur bat si fort qu'il pourrait exploser à tout moment. Je cours vers son corps en hurlant. Quelqu'un me stoppe, mais je me débats comme une folle pour avancer. Griffures, morsures, ne me touchez pas putain ! Je suis incontrôlable. Je n'entends plus rien. Ma vision se trouble. Mes yeux sont embués. Je n'arrive presque plus à respirer, jusqu'à sentir une piqûre dans mon cou. Mes yeux se ferment. Puis s'ouvrent de nouveau. La respiration est redevenue normale, alors que l'un des pompiers me demande si je la connais. Les mots ne sortent pas. Mais mon visage répond par l'affirmative. Le colibri est retourné dans sa cage, sanglé à un brancard. J'ai le droit de monter dans le camion, tandis qu'Alyha reçoit les premiers soins à l'intérieur. J'comprends pas ce qui se passe. Les bruits des machines semblent indiquer qu'elle est encore en vie. C'est tout ce qui compte.
Puis je descends du camion, suivant machinalement le brancard avec les pompiers. Je suis stoppée par le personnel médical, m'indiquant que je n'ai pas le droit de franchir les portes suivantes. Je dois aller dans la salle d'attente. Les minutes défilent, et petit à petit je reprends mes esprits. Mes mains supportent le poids de ma tête, prête à exploser. Pas de portable, pas de montre, pas de sac à main. Je n'ai rien. Et que personne ne m'approche, parce qu'à tout moment, je retourne l'hôpital. Les pensées dans mon esprit se bousculent, me donnant l'impression de vivre un véritable cauchemar éveillé. Je ne sais pas combien de temps je suis resté dans cet état, mais c'est la voix de l'un des médecins qui me sort de ma léthargie. Vous êtes une proche de Mademoiselle Jäger ? Je réponds par l'affirmative d'un signe de tête. Je peux la voir ? Le médecin m'explique que ce n'est pas possible pour le moment, car elle est encore en salle de réveil. La bonne nouvelle, c'est que son état est stable, et que pour le moment, elle est hors de danger. Le jeu de la bonne et de la mauvaise nouvelle, je le connais sur le bout des doigts. Je sais qu'une mauvaise nouvelle va arriver juste après. La mauvaise, c'est que dans l'accident, son rein gauche a explosé, et son rein droit a aussi été touché, perdant environ 70% de sa capacité. Demandant des explications, il me détaille que vivre avec des reins dans cet état est impossible sur le long terme, et que soit Alyha reçoit un nouveau rein par greffe, soit elle pourra vivre encore une dizaine d'années tout au plus. Il poursuit en expliquant que le nécessaire a été fait, et qu'elle est sur la liste des gens en attente de greffe, mais qu'en raison de la très forte demande, il est possible qu'elle doive attendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Puis il repart. Finalement, la vie n'est pas injuste parfois. La vie est injuste. Tout court.
Alyha Jäger
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Pseudo : (elle) Alyha Jäger
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
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How the hell did we wind up like this?
@Iris Quinn @Alyha Jäger
La douleur est insoutenable. Tout mon corps semble être en feu, chaque respiration est un supplice, chaque battement de mon cœur, une onde de choc qui me traverse de part en part. Pourtant, je lutte pour ne pas sombrer. Les lumières rouges et bleues des ambulances tournent autour de moi, se fondant en une danse chaotique. Elles se reflètent sur le bitume, brouillant les contours de la réalité. J'entends des voix, des ordres, des cris, mais tout semble lointain, étouffé, comme si j'étais plongée sous l'eau. Une sirène retentit, coupante et stridente. C'est comme si le monde entier était en train de s’effondrer autour de moi. La douleur, omniprésente, me dévore de l'intérieur. Je me sens broyée, chaque mouvement est un calvaire. Mais au milieu de ce chaos, une pensée reste claire : Iris. Il faut que je tienne pour Iris. J’ai terriblement mal, et je sais, je comprends que c’est grave, que je pourrais ne pas me relever. Mais je veux pas, pas maintenant que je retrouve cette envie de vivre... Mon corps est pris en charge par les secouristes, mais mon esprit lutte pour ne pas céder à l'obscurité qui menace de m'engloutir. Je sens les mains des pompiers sur moi, leurs gestes rapides et précis. Ils parlent entre eux, mais je ne comprends que des bribes. "Rein... Dégâts... État critique..." Ces mots résonnent en moi comme une sentence.
Je me rappelle de mon tatouage, ce colibri qui s'échappe de sa cage. Ironie cruelle du destin, alors que je me retrouve prisonnière de ce corps meurtri. Je pense à Iris, à sa force. Il faut que je me batte. Il faut que je reste là, pour elle, pour nous. Putain on en a déjà tellement bavé, ça peut pas dégénérer a cause d’un chauffard… Pourquoi j’ai cette sensation que nos vies sont bien trop souvent remises entre les mains d’autres personnes… Mes yeux papillonnent, essayant de rester ouverts, mais c'est difficile. La douleur me submerge, mais au fond de moi, une lueur de détermination refuse de s'éteindre. On me transporte, je sens les secousses du brancard, les portes qui claquent, et puis cette sensation de flottement. Les lumières des plafonniers défilent au-dessus de moi alors qu'on m'emmène à l'intérieur de l'hôpital. Les voix deviennent plus pressées, plus inquiètes. Des médecins s'activent autour de moi, et je sens qu'on me prépare pour une intervention. Tout se mélange, les images, les sons, les sensations. L'anesthésie commence à faire effet, une torpeur douce qui masque la douleur. Juste avant de céder à l'inconscience, je pense une dernière fois à ceux pour qui je me dois de revenir. J’entends un medecin faire le décompte de dix secondes, et a chacune d’elle le visage de mes proches me revient en tête. Ainsi que cette angoisse que revient, et si c’était mes dernières pensées. Un bip terrorisant retentit, et je ne me souvient plus de rien.
Mon esprit est encore embrumé, mais une pensée domine toutes les autres. Iris. Est-ce qu’elle sait ? Est-ce qu’elle est là ? Mon cœur se serre à l’idée de la douleur que cette situation doit lui causer. J’étais censé la voir avant que tout parte en live… Je veux la voir. Lui dire que je suis toujours là, que je vais me battre, malgré tout. Chaque seconde d'attente est une torture, mais je garde les yeux fixés sur la porte, espérant la voir apparaître à tout moment. En fait je crois que je commence a comprendre ce que disais le medecin, les dommages, mes reins…
Et finalement, je l'entends. Sa voix, son pas précipité. Elle est là. Et même si je suis brisée, même si le monde autour de moi se résume seulement a de vagues formes et des taches de couleurs l'idée de la revoir me donne la force de continuer.
« Ir.. » tentais-je de murmurer quand il me semble entendre sa voix.
Je me rappelle de mon tatouage, ce colibri qui s'échappe de sa cage. Ironie cruelle du destin, alors que je me retrouve prisonnière de ce corps meurtri. Je pense à Iris, à sa force. Il faut que je me batte. Il faut que je reste là, pour elle, pour nous. Putain on en a déjà tellement bavé, ça peut pas dégénérer a cause d’un chauffard… Pourquoi j’ai cette sensation que nos vies sont bien trop souvent remises entre les mains d’autres personnes… Mes yeux papillonnent, essayant de rester ouverts, mais c'est difficile. La douleur me submerge, mais au fond de moi, une lueur de détermination refuse de s'éteindre. On me transporte, je sens les secousses du brancard, les portes qui claquent, et puis cette sensation de flottement. Les lumières des plafonniers défilent au-dessus de moi alors qu'on m'emmène à l'intérieur de l'hôpital. Les voix deviennent plus pressées, plus inquiètes. Des médecins s'activent autour de moi, et je sens qu'on me prépare pour une intervention. Tout se mélange, les images, les sons, les sensations. L'anesthésie commence à faire effet, une torpeur douce qui masque la douleur. Juste avant de céder à l'inconscience, je pense une dernière fois à ceux pour qui je me dois de revenir. J’entends un medecin faire le décompte de dix secondes, et a chacune d’elle le visage de mes proches me revient en tête. Ainsi que cette angoisse que revient, et si c’était mes dernières pensées. Un bip terrorisant retentit, et je ne me souvient plus de rien.
***
je reviens à moi, la douleur est différente. Plus sourde, plus diffuse, mais toujours là, tapie sous la surface. La lumière est tamisée, et l'odeur aseptisée de l'hôpital envahit mes narines. Je suis dans une chambre. Tout est calme, presque trop calme après le tourbillon de douleur et de chaos. Mon corps est lourd, engourdi par les médicaments. Je sens une gêne profonde dans mon ventre, là où mes reins ont été touchés. Je sais qu'il y a eu des complications, je le sens. Mais je suis encore là. C’est tout ce qui compte. Un médecin arrive, je comprends a peine ce quil me rends compte, mais je hoche la tête a toutes ces questions… Il prends des mesure, m’éblouis avec une lumière… Bref il a l’air satisfait, et annonce mon retour en chambre. Un nouveau brancard qui me donne l’impression de passer dans une broyeuse, et les luminaires de l’hôpital qui défilent au rythme d’un brancardier qui a déjà arpenté les couloirs des centaines de fois.Mon esprit est encore embrumé, mais une pensée domine toutes les autres. Iris. Est-ce qu’elle sait ? Est-ce qu’elle est là ? Mon cœur se serre à l’idée de la douleur que cette situation doit lui causer. J’étais censé la voir avant que tout parte en live… Je veux la voir. Lui dire que je suis toujours là, que je vais me battre, malgré tout. Chaque seconde d'attente est une torture, mais je garde les yeux fixés sur la porte, espérant la voir apparaître à tout moment. En fait je crois que je commence a comprendre ce que disais le medecin, les dommages, mes reins…
Et finalement, je l'entends. Sa voix, son pas précipité. Elle est là. Et même si je suis brisée, même si le monde autour de moi se résume seulement a de vagues formes et des taches de couleurs l'idée de la revoir me donne la force de continuer.
« Ir.. » tentais-je de murmurer quand il me semble entendre sa voix.
Iris Quinn
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Statut civil : Célibataire, bien que l'envie de me poser me titille de plus en plus.
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Hors sol. Hors temps. Alors que mon corps est bien présent dans la salle d'attente, mon esprit, lui, navigue en eaux troubles. Mélange de colère, de tristesse, d'angoisse, de peur, les flots de mon âme sont agités comme jamais. Les paroles du médecin se répètent en boucle, encore, encore et encore, et ne semblent ne jamais vouloir s'arrêter. Dans le labyrinthe de mes idées, je cherche désespérément la sortie. Celle qui permettra à Alyha d'être sauvée. Il faut la sauver. Elle doit être sauvée. La vie n'a pas le droit de se montrer aussi cruelle avec elle. Pas après tout ce qu'elle a traversé. La vie l'a fauché, encore une fois. Avec la même violence que ce fils de pute de chauffard qui, lorsque je l'aurais retrouvé, risque d'en payer le prix fort. La colère est en train de prendre le dessus, et avec c'est tout mon corps qui est en train de bouillir. J'aggripe ma tête des deux mains, serrant très fort mes cheveux, tentant de calmer ma respiration de plus en plus agité. Dire que ce connard ne s'est même pas arrêté après l'accident. Il est parti, craignant probablement plus pour sa vie que pour celle de mon amie. Qu'il se dise une chose. Il a raison de craindre pour sa vie, parce que je vais le traquer, je vais le retrouver, et je vais le tuer. Je vais le tuer de mes propres mains.
Mademoiselle ? Toujours le même médecin. Toujours avec sa tête là. Sa grosse tête vide. Et son visage nonchalant. L'envie de lui mettre une claque se fait de plus en plus forte, mais je ne peux pas me permettre d'être interdite de séjour ici. Pas tant qu'Alyha y est en tout cas. Votre amie est réveillée, vous pouvez aller la voir. Ce crétin m'indique la direction à prendre pour aller jusqu'à sa chambre. Je me lève, titubant légèrement tant mes muscles se sont tétanisés. Le médecin tente de m'aider, mauvaise idée. Me touchez pas, c'est bon. J'ai pas besoin de vous. Sans lui adresser le moindre dernier regard, je prends la direction de la chambre d'Alyha. Si cela ne tenait qu'à moi, je serai probablement en train de courir pour y aller, mais entre le stress, la fatigue et les jambes engourdies, ça ressemble à une mauvaise idée. Je me dépêche, trouvant facilement ma destination. Par la vitre de la porte, je la vois, perfusée de partout, visage tuméfié, des bandages un peu partout. Assez choquant pour imprégner mes yeux de larmes, mais non, je dois être forte pour elle. Elle aura besoin de toute ma force pour surmonter cette épreuve. Et alors que je passe la porte, je l'entends balbutier mon prénom. Chut, je suis là. En quelques pas, je me retrouve à côté de son lit. J'attrape sa main que je serre fort. Soulagée de pouvoir lui parler. De pouvoir la toucher. De pouvoir la respirer. Ne dis rien, garde tes forces, tu as besoin de te reposer. Essayant de trouver la bonne position, je me retrouve rapidement à genoux, ma tête posée sur son oreiller, juste à côté de la sienne. Mes doigts accrochent les siens, refusant de les lâcher jusqu'à nouvel ordre. Et puis le silence. A la fois doux, rassurant. Pas besoin de mots pour le moment. Juste être là. Etre présente. Faire converger toutes mes pensées et toute ma force vers elle. Le soulagement n'efface pas la tristesse, et je sens de nouveau que les larmes sont en train de monter. Je ne dis rien, laissant mon corps exprimer ce qu'il ressent. Une larme coule, et se déplace de ma joue à la sienne. Ne lutte pas Iris, pas cette fois. Accorde toi quelques minutes de vraie authenticité. Tu es as besoin, et Alyha en a besoin.
Et puis la reprise de conscience. Je me relève, en prenant la peine d'embrasser son front. Il va falloir parler de choses sérieuses. Mais, bizarrement, je me sens d'un coup plutôt sereine. Comme si mon esprit était complètement dégagé de cette sombre brume. Les médecins ont du te parler de ton état de santé. Et si c'est pas le cas, j'fais le faire. Je prends une grande inspiration, cherchant encore comment verbaliser le retour médical qui m'a été fait. C'est pas pas évident à dire, mais tes reins sont foutus. L'un a éclaté, et le deuxième est quasi mort aussi. Tu vas avoir besoin d'une greffe, sinon il te reste dix ans maximum. Mais ça prend du temps car il y a beaucoup de demandes et peu de donneurs. Puis je me rapproche de son lit, posant mes fesses sur la tranche du matelas. Mes doigts saisissent de nouveau les siens, tandis que mon pouce caresse sa paume. J'ai envisagé des dizaines de solutions pour t'aider, la plupart étant illégales d'ailleurs. Et j'ai eu une révélation. Une solution très facile et qui pourrait être très efficace. Mon cœur bat de plus en plus fort, mais je suis sûre de ma décision. Je vais passer les tests pour voir si je suis compatible. Et si c'est le cas, je te donne un de mes reins. Je veux le faire pour toi. Pour nous.
Alyha Jäger
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@Iris Quinn @Alyha Jäger
Iris.
Depuis toujours, depuis qu’on est gamine, elle a toujours provoqué une sorte de fascination chez moi. J’ai jamais su expliquer pourquoi.
Les éducateurs non plus d’ailleurs.
A cette époque on aurait pu croire qu’on était pas régler sur la même fréquence. Voir même pas sur le même système solaire. C’était cette fille inaccessible, hors d’atteinte. Celle qui n’était pas du genre à suivre les règles. Elle écrivait les siennes. Définissait ses propres limites. Alors que je mettais une énergie dingue pour rentrer dans un moule qui ne me convenait pas. Pour toujours trouver la solution, qui ferait en sorte que tous le monde soit content… J’ai souvent admis qu’elle était tout ce que je n’étais pas. Mais je rêvais de lui ressembler. D’être un peu plus comme elle. Iris c’était devenu une sorte de point de reperds, presque un modèle. Bien qu’elle n’ait pas toujours été enchanté qu’une gamine vienne lui traîner dans les pattes. J’étais son Deku, elle était mon Kacchan, et non je suis sures qu’elle aurait pas la référence. Ça vient peut être des huit ans d’écart entre nous… Huit ans, et pourtant j’ai toujours été persuadée d’être la seule a comprendre… Que le personnage de Iris Quinn était bien loin de se résumer a un simple caractère. Elle a toujours été la pour me rappeler que la vie mérite un peu de piment, un peu de rêve, et beaucoup d’audace. Et la aujourd’hui c’est comme si elle était mon ancre. Comme si son arrivée était la preuve officielle de mon réveil. Pour autant qu’on puisse parler d’un réveil…
En temps normal j’aurais pu être ce surprise. Iris n’était pas du genre tactile. En tous cas pas dans les moments d’émotion. Pas comme ça… Et pourtant sentir qu’elle me prends la main, qu’elle est là près de moi… Je sais pas comment l’expliquer. Mais c’est tout ce dont j’avais besoin pour pouvoir rester calme. Une présence rassurante pour faire connaissance avec ces nouvelles douleurs qui sont de plus en plus présente. Au rythme ou mes esprits me reviennent. Puis il y a cette larme. Je sais d’où elle vient, je sais que ce n’est pas la mienne. Je voudrais pouvoir la prendre dans mes bras. Lui dire que je compte pas abandonner comme ça. Mais je ne le fais que dans mon imagination. Par ce que je suis juste pas capable de bouger, par capable de dire tout ça. Disons que je pense le plus fort que je peux, en espérant que dans mon silence, elle puisse lire dans mon cœur.
Puis après un moment je sens qu’elle se redresse, et le baisé qu’elle dépose sur mon front me fait sourire. Un tout petit sourire, a moitié conscient. Mais cette simple marque d’affection me réchauffe le cœur et j’en ai besoin.
Mon état oui… le médecin en a parlé. J’ai pas tout compris… Par contre je pense avoir compris le sens général. C’est mauvais. En fait c’est pas tant le médecin, que l’attitude des gens. Dans sa voix il y avait un truc quand il m’a parlé. Un truc qui veut dire que c’est la merde. Puis si c’était pas assez clair il y a aussi la manière de se comporter de Iris. Les câlins, les larmes… Non je sais que je suis mal… et je suis même pas certaine de vouloir savoir pourquoi. Mais évidement, la vérité sortie de la bouche de iris me semble plus clair que les mots du médecin. « Dix ans…. » Mes lèvres bougent, et je suis même pas certaine d’avoir entendu un son. Dix ans ? Juste ça ? Bordel… Dix ans ça me paraît très proche soudainement… trop proche… et pourtant, il s’en passera des choses en dix ans… Mais j’ai déjà entendu parler des attentes pour une greffe.
Les larmes commencent a me monter aux yeux. J’ai cet étange sentiment d’un rappel a l’ordre de la vie. Depuis plusieurs mois tout allait trop bien. Amis. Travail. Logement. Tout était au beau fixe, ça devenait trop beau, trop parfait. Un rappel des règles du jeux. Soit heureux mais pas trop…
Des solutions pour m’aider ? J’en voyais pas vraiment. En fait j’ai étonnamment fixé sur l’histoire des dix ans. Plus occupée a me demander ce que je pourrais faire, en dix ans… D’ailleurs quand elle dit avoir envisagé des solutions illégales, j’ai envie de sourire autant que je veux bien y croire. Mais quand elle parle d’une solution facile. Je me dit qu’elle a perdu la tête. Peut être simplement par ce que au fond, j’ai déjà compris ou elle veut en venir.
Elle est trop calme, trop sereine. Je sens bien qu’elle a une idée précise de ce qu’elle veut faire. Ses mots accompagnants immédiatement les doutes qui naissaient dans mon esprit.
« Iris tu... » Ma voix est rauque, encore endormie par les anesthésiants. Les mots viennent péniblement, ma gorge irritée par les intubation semble avoir fait dérailler le trains des mots de la pipelette. « Tu es sure de ça ?... » Si mes mots sont faibles. Mon regard l’est beaucoup mois. Donner un rein c’est pas rien. Je veux pas qu’elle ait pitié, ou qu’elle se sente obligée de quoi que ce soit. Dix ans… C’est mieux qu’aujourd’hui finalement… « Je peux pas...te d’mander un truc pareil. » En temps normal j’aurais peut être fait une remarque concernant le fait que nos reins sont peut être pas les plus intact qui soient. Mais je veux pas parler de nos soirées. Par ce que dans ce lit d’hôpital je sais que c’est pas demain la veille qu’on va pouvoir recommencer. « Tu comptes beaucoup pour moi, et même si les chances que tu soit compatible sont mince je pense… Je sais pas… C’est ton rein Iris… En dix ans… je sais pas... » ma voix fatigue déjà et mon esprit a du mal a fonctionner. Me proposer son rein… Aujourd’hui mieux que jamais je comprends leur importance. Je voudrais me convaincre qu’il pourrait y avoir un autre moyen… « En dix ans… il pourrait y avoir une autre solution ? Un miracle ? »
Oui un miracle… Comme tous ces putains de miracles qu’on a attendu toute notre vie. Il serait bienvenu le miracle en question...
Depuis toujours, depuis qu’on est gamine, elle a toujours provoqué une sorte de fascination chez moi. J’ai jamais su expliquer pourquoi.
Les éducateurs non plus d’ailleurs.
A cette époque on aurait pu croire qu’on était pas régler sur la même fréquence. Voir même pas sur le même système solaire. C’était cette fille inaccessible, hors d’atteinte. Celle qui n’était pas du genre à suivre les règles. Elle écrivait les siennes. Définissait ses propres limites. Alors que je mettais une énergie dingue pour rentrer dans un moule qui ne me convenait pas. Pour toujours trouver la solution, qui ferait en sorte que tous le monde soit content… J’ai souvent admis qu’elle était tout ce que je n’étais pas. Mais je rêvais de lui ressembler. D’être un peu plus comme elle. Iris c’était devenu une sorte de point de reperds, presque un modèle. Bien qu’elle n’ait pas toujours été enchanté qu’une gamine vienne lui traîner dans les pattes. J’étais son Deku, elle était mon Kacchan, et non je suis sures qu’elle aurait pas la référence. Ça vient peut être des huit ans d’écart entre nous… Huit ans, et pourtant j’ai toujours été persuadée d’être la seule a comprendre… Que le personnage de Iris Quinn était bien loin de se résumer a un simple caractère. Elle a toujours été la pour me rappeler que la vie mérite un peu de piment, un peu de rêve, et beaucoup d’audace. Et la aujourd’hui c’est comme si elle était mon ancre. Comme si son arrivée était la preuve officielle de mon réveil. Pour autant qu’on puisse parler d’un réveil…
En temps normal j’aurais pu être ce surprise. Iris n’était pas du genre tactile. En tous cas pas dans les moments d’émotion. Pas comme ça… Et pourtant sentir qu’elle me prends la main, qu’elle est là près de moi… Je sais pas comment l’expliquer. Mais c’est tout ce dont j’avais besoin pour pouvoir rester calme. Une présence rassurante pour faire connaissance avec ces nouvelles douleurs qui sont de plus en plus présente. Au rythme ou mes esprits me reviennent. Puis il y a cette larme. Je sais d’où elle vient, je sais que ce n’est pas la mienne. Je voudrais pouvoir la prendre dans mes bras. Lui dire que je compte pas abandonner comme ça. Mais je ne le fais que dans mon imagination. Par ce que je suis juste pas capable de bouger, par capable de dire tout ça. Disons que je pense le plus fort que je peux, en espérant que dans mon silence, elle puisse lire dans mon cœur.
Puis après un moment je sens qu’elle se redresse, et le baisé qu’elle dépose sur mon front me fait sourire. Un tout petit sourire, a moitié conscient. Mais cette simple marque d’affection me réchauffe le cœur et j’en ai besoin.
Mon état oui… le médecin en a parlé. J’ai pas tout compris… Par contre je pense avoir compris le sens général. C’est mauvais. En fait c’est pas tant le médecin, que l’attitude des gens. Dans sa voix il y avait un truc quand il m’a parlé. Un truc qui veut dire que c’est la merde. Puis si c’était pas assez clair il y a aussi la manière de se comporter de Iris. Les câlins, les larmes… Non je sais que je suis mal… et je suis même pas certaine de vouloir savoir pourquoi. Mais évidement, la vérité sortie de la bouche de iris me semble plus clair que les mots du médecin. « Dix ans…. » Mes lèvres bougent, et je suis même pas certaine d’avoir entendu un son. Dix ans ? Juste ça ? Bordel… Dix ans ça me paraît très proche soudainement… trop proche… et pourtant, il s’en passera des choses en dix ans… Mais j’ai déjà entendu parler des attentes pour une greffe.
Les larmes commencent a me monter aux yeux. J’ai cet étange sentiment d’un rappel a l’ordre de la vie. Depuis plusieurs mois tout allait trop bien. Amis. Travail. Logement. Tout était au beau fixe, ça devenait trop beau, trop parfait. Un rappel des règles du jeux. Soit heureux mais pas trop…
Des solutions pour m’aider ? J’en voyais pas vraiment. En fait j’ai étonnamment fixé sur l’histoire des dix ans. Plus occupée a me demander ce que je pourrais faire, en dix ans… D’ailleurs quand elle dit avoir envisagé des solutions illégales, j’ai envie de sourire autant que je veux bien y croire. Mais quand elle parle d’une solution facile. Je me dit qu’elle a perdu la tête. Peut être simplement par ce que au fond, j’ai déjà compris ou elle veut en venir.
Elle est trop calme, trop sereine. Je sens bien qu’elle a une idée précise de ce qu’elle veut faire. Ses mots accompagnants immédiatement les doutes qui naissaient dans mon esprit.
« Iris tu... » Ma voix est rauque, encore endormie par les anesthésiants. Les mots viennent péniblement, ma gorge irritée par les intubation semble avoir fait dérailler le trains des mots de la pipelette. « Tu es sure de ça ?... » Si mes mots sont faibles. Mon regard l’est beaucoup mois. Donner un rein c’est pas rien. Je veux pas qu’elle ait pitié, ou qu’elle se sente obligée de quoi que ce soit. Dix ans… C’est mieux qu’aujourd’hui finalement… « Je peux pas...te d’mander un truc pareil. » En temps normal j’aurais peut être fait une remarque concernant le fait que nos reins sont peut être pas les plus intact qui soient. Mais je veux pas parler de nos soirées. Par ce que dans ce lit d’hôpital je sais que c’est pas demain la veille qu’on va pouvoir recommencer. « Tu comptes beaucoup pour moi, et même si les chances que tu soit compatible sont mince je pense… Je sais pas… C’est ton rein Iris… En dix ans… je sais pas... » ma voix fatigue déjà et mon esprit a du mal a fonctionner. Me proposer son rein… Aujourd’hui mieux que jamais je comprends leur importance. Je voudrais me convaincre qu’il pourrait y avoir un autre moyen… « En dix ans… il pourrait y avoir une autre solution ? Un miracle ? »
Oui un miracle… Comme tous ces putains de miracles qu’on a attendu toute notre vie. Il serait bienvenu le miracle en question...
Iris Quinn
membre de la dream team
Pseudo : Dubby (il/he)
Faceclaim : Ryan Ashley
Présence : Présent.e
Âge : Trente trois ans, l'âge du Christ. Santé mon pote !
Statut civil : Célibataire, bien que l'envie de me poser me titille de plus en plus.
Métier : Gérante du Silver Tattoo, et accessoirement tatoueuse dedans.
Habitation : Un appartement pas ouf à Town Hill, mais j'y suis bien.
Triggers : Non ça va, j'suis assez libre.
Warnings : Langage grossier, addictions, alcool, sexe, drogue, abandon, naissance sous x.
Messages : 79
online
La peur, la tristesse, l'angoisse... Ces émotions se sont volatilisées pour ne laisser place qu'à une seule : la certitude. Les larmes ne coulent plus. Les mains ne tremblent plus. Et, aussi surprenant que cela puisse paraitre, je me sens sereine. Pourtant, des décisions sur un coup de tête, j'en ai pris des milliers. Cette fois, c'est différent. C'est très probablement la décision la plus réfléchie de toute ma vie. Alors oui, il y a un tas de paramètres qui entrent en ligne de compte, comme le fait d'être un donneur compatible, que mes reins soient en bon état, et plein d'autres trucs médicaux dont clairement j'en ai rien à foutre. Mon seul but, c'est de sauver Alyha. Mais, pourquoi ? Pourquoi vouloir la sauver à tout prix, presque au péril de ma propre vie ? Depuis quand existe ce magnétisme entre elle et moi, nous rendant indispensables l'une à l'autre ? Son arrivée définitive à Bar Harbor fait que l'on est entrés dans la vie l'une de l'autre, intégrant le quotidien de chacune. Mais de là à lui faire un don d'organe ? Si la situation était plus légère, j'aurais très certainement plaisanté sur le fait de préférer donner des orgasmes que des organes. Mais pas aujourd'hui. J'ai beau réfléchir, retourner la situation dans tout les sens, je n'arrive pas à expliquer ce lien fort qui nous unit. Ca a très certainement un rapport avec la vie en foyer, que l'on a toutes les deux connu. Comme une sorte de sentiment d'appartenance à quelque chose qui nous rassemble, qui nous unit.
Ce n'est pas toi qui me le demande, c'est moi qui te le propose. Je suis obligée de rassurer Alyha sur ce point. Je connais sa faculté à vite se sentir coupable. Mais là, dans son cas, elle n'est coupable de rien. Elle s'est faite renverser, ses reins ont explosé, elle est sur un lit d'hôpital... Non, elle est une victime d'un fils de pute que je vais retrouver et étrangler. Mais chaque chose en son temps. La priorité absolue, c'est elle. C'est Alyha. Je m'en fous des autres solutions. Je m'en fous des miracles. Hors de question que je reste assise là, à te voir sombrer d'années en années, de mois en mois, jusqu'à un départ inéluctable. Ma voix est étonnamment calme, posée, malgré la teneur de mes propos. De toute façon, ma décision est prise et elle pourra me dire ce qu'elle veut, ça ne changera rien. Dix ans c'est rien putain. Tu dépasseras même pas les 35 ans. Impossible. Non, impossible. Un peu éloignée du lit, je commence à faire les cent pas, plongée dans mes pensées. Quelque chose en moi demande à sortir, un nœud dans le ventre, sans pour autant réussir à déterminer ce que c'est. On a pas traversé toute cette putain de vie de merde pour baisser les bras maintenant. Appuyée sur la rambarde de l'extrémité du lit, je lui fais face, les jambes légèrement tremblantes. Je commence à comprendre pourquoi je réagis de la sorte. Depuis l'accident, je cherche des réponses sur pourquoi je veux à tout prix t'aider. Et j'crois que ça y est, je le sais. Prenant une grande inspiration, serrant de plus en plus fort la rambarde du lit, je me lance. Je t'aime Alyha. Pas comme on aime une amie, ou un petit ami. Non. Je t'aime comme une grande sœur aime sa petite soeur. Et c'est pour ça que je dois faire tout ce qui est possible pour te sauver. Je t'aime.
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- Fais pas chier, parce que je suis :
Alyha Jäger
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
Présence : Présent.e
Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
Warnings : +
Messages : 156
How the hell did we wind up like this?
@Iris Quinn @Alyha Jäger
C’est une sensation étrange, je sais que ça va pas. Je sais que je suis dans un sale état, mais je pourrais tenter d’aller courir un sprint si ça pouvait la convaincre de changer d’avis. Je dois admettre que les anti-douleurs sont efficaces. Assez pour m’aider a me convaincre que je tiendrais, que je pourrais surmonter l’idée de compter les jours qu’il me reste, par ce que j’imagine pas une secondes tous les traitements, toutes les dialyses qu’il faudrait faire quotidiennement pour me maintenir en forme. Je l’écoute avec attention, et pourtant je ne peux m’empêcher de secouer la tête, comme si j’étais incapable de trouver le moindre bon sens dans ses propos. Chaque allusion a l’idée qu’elle a eue me semble être pure folie. Me donner un rein… Elle semble vraiment vouloir le faire… Je refuse qu’elle mette sa propre vive en danger pour moi. Ca doit être l’adrénaline, ça peut être que ça, elle se rends juste pas compte de ce qu’elle propose !
Mon coeur se serre et ses mots résonnent dans ma tête. Un je t’aime. Des mots qu’on prononce pas, des choses qu’on se dit pas. C’est pas pour autant qu’on l’ignore. Ces mots ont toujours plus d’importance dans la bouche de ceux qui en pèsent le sens. Et je comprenais parfaitement ce qu’elle voulait dire. Au delà de tout ce que j’ai dû affronter, il y avait toujours eu Iris. Plus qu’une simple amie, mais vraiment comme une grande sœur. Sa proposition, ses mots, c’est touchant, bouleversant même… et ça fait encore plus mal. Encore plus mal de l’imaginer se mettre en danger pour moi. Elle ne comprends pas. Mais elle mérite une vie pleine, sans être freinée par ce genre de décision. Pas pour moi !
Mes mains tremblent, mes doigts se crispent sur les draps. Tout en moi voudrait lui crier de stopper son plan ici et maintenant. Mais je sais parfaitement que je n’ai jamais eu le moindre contrôle sur la reine des abeilles. Pourtant, c’est comme si j’étais déjà entrain de faire la paix avec l’idée de n’avoir que dix ans a vivre. Mais ça veut pas dire que j’abandonne, il a jamais été question de ça. Ce sera jamais le cas… Plus jamais, pas maintenant que j’aime cette putain de vie !
Je la regarde un instant, traversée par plusieurs salves de sentiments. La tristesse, la colère, la rage, la déception, et cet amour inconditionnel. J’inspire doucement, j’expire et fini par baisser les yeux.
« Il a jamais été question de baisser les bras… J’ai jamais dit que je renonçais à m’accrocher a cette chienne de vie ok ? » Je redresse vers elle des yeux déterminés, humides de quelques larmes qui se sont échappées. « Mais je préfère profiter pleinement de dix ans plutôt que d’en vivre vingt en priant pour que tu ailles bien, en espérant que tu ne tombes pas malade a cause de moi ! » Cette simple idée me terrifie. Je me dis que c’est pas pour rien que la vie nous a donné deux reins. Pour que l’un puisse prendre le relais si l’autre tombe en panne. Et a la limite, je préférerais qu’on fonctionne comme ça elle et moi. Qu’elle prenne simplement le relais si je venais a partir… « Je sais que je pourrais rien faire pour te dissuader de quoi que ce soit Iris… J’ai jamais eu le moindre pouvoir de décision sur tes actions. Personne n’en aura jamais, ça sert a rien d’essayer. » Je lui adresse un petit sourire malicieux, presque nostalgique, comme si les souvenirs de toutes ces fois où elle a su faire tourner le monde selon son envie. « Mais t’as trop d’importance pour que je tente pas au moins de te dissuader… Je préférerais vraiment que tu vives pour nous deux, si le pire venait a venir dans dix ans… Par ce que tu sais, cette énergie, cette attitude, le monde en a besoin. Bien plus que de sa petite sœur qui a passé une vie a essayer de lui ressembler. Tu vois l’idée ? »
Puis dix ans c’est pas si mal pas vrai ? C’est peut être aussi l’occasion de vivre sans se poser de questions ? Sans se soucier des conséquences, sans avoir plus peur pour rien. Juste un énorme sprint de fin .
Mon coeur se serre et ses mots résonnent dans ma tête. Un je t’aime. Des mots qu’on prononce pas, des choses qu’on se dit pas. C’est pas pour autant qu’on l’ignore. Ces mots ont toujours plus d’importance dans la bouche de ceux qui en pèsent le sens. Et je comprenais parfaitement ce qu’elle voulait dire. Au delà de tout ce que j’ai dû affronter, il y avait toujours eu Iris. Plus qu’une simple amie, mais vraiment comme une grande sœur. Sa proposition, ses mots, c’est touchant, bouleversant même… et ça fait encore plus mal. Encore plus mal de l’imaginer se mettre en danger pour moi. Elle ne comprends pas. Mais elle mérite une vie pleine, sans être freinée par ce genre de décision. Pas pour moi !
Mes mains tremblent, mes doigts se crispent sur les draps. Tout en moi voudrait lui crier de stopper son plan ici et maintenant. Mais je sais parfaitement que je n’ai jamais eu le moindre contrôle sur la reine des abeilles. Pourtant, c’est comme si j’étais déjà entrain de faire la paix avec l’idée de n’avoir que dix ans a vivre. Mais ça veut pas dire que j’abandonne, il a jamais été question de ça. Ce sera jamais le cas… Plus jamais, pas maintenant que j’aime cette putain de vie !
Je la regarde un instant, traversée par plusieurs salves de sentiments. La tristesse, la colère, la rage, la déception, et cet amour inconditionnel. J’inspire doucement, j’expire et fini par baisser les yeux.
« Il a jamais été question de baisser les bras… J’ai jamais dit que je renonçais à m’accrocher a cette chienne de vie ok ? » Je redresse vers elle des yeux déterminés, humides de quelques larmes qui se sont échappées. « Mais je préfère profiter pleinement de dix ans plutôt que d’en vivre vingt en priant pour que tu ailles bien, en espérant que tu ne tombes pas malade a cause de moi ! » Cette simple idée me terrifie. Je me dis que c’est pas pour rien que la vie nous a donné deux reins. Pour que l’un puisse prendre le relais si l’autre tombe en panne. Et a la limite, je préférerais qu’on fonctionne comme ça elle et moi. Qu’elle prenne simplement le relais si je venais a partir… « Je sais que je pourrais rien faire pour te dissuader de quoi que ce soit Iris… J’ai jamais eu le moindre pouvoir de décision sur tes actions. Personne n’en aura jamais, ça sert a rien d’essayer. » Je lui adresse un petit sourire malicieux, presque nostalgique, comme si les souvenirs de toutes ces fois où elle a su faire tourner le monde selon son envie. « Mais t’as trop d’importance pour que je tente pas au moins de te dissuader… Je préférerais vraiment que tu vives pour nous deux, si le pire venait a venir dans dix ans… Par ce que tu sais, cette énergie, cette attitude, le monde en a besoin. Bien plus que de sa petite sœur qui a passé une vie a essayer de lui ressembler. Tu vois l’idée ? »
Puis dix ans c’est pas si mal pas vrai ? C’est peut être aussi l’occasion de vivre sans se poser de questions ? Sans se soucier des conséquences, sans avoir plus peur pour rien. Juste un énorme sprint de fin .
Iris Quinn
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Âge : Trente trois ans, l'âge du Christ. Santé mon pote !
Statut civil : Célibataire, bien que l'envie de me poser me titille de plus en plus.
Métier : Gérante du Silver Tattoo, et accessoirement tatoueuse dedans.
Habitation : Un appartement pas ouf à Town Hill, mais j'y suis bien.
Triggers : Non ça va, j'suis assez libre.
Warnings : Langage grossier, addictions, alcool, sexe, drogue, abandon, naissance sous x.
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Pendant quelques minutes, j'écoute Alyha tenter de me dissuader. Je ne comprends même pas comment elle peut se convaincre aussi facilement que ma vie vaut plus la peine d'être vécue que la sienne. Elle n'abandonne pas, mais semble se faire à l'idée que sa route, son chemin vient d'être raccourci de plusieurs dizaines d'années. Et ça, j'en ai rien à foutre, mais c'est inconcevable. Il est hors de question de laisser la vie gagner une fois de plus, nous faire un putain de doigt d'honeur, une fois de plus. Non, non, c'est hors de question, et comme elle l'a très bien souligné, à partir du moment où je prends une décision, il est impossible pour quiconque de me faire changer d'avis. Et toi, ton énergie, tu crois pas que le monde en a besoin aussi ? J'vais pas avoir le choix, il va falloir hausser le ton. Tu dis que tu n'abandonnes pas, mais tes paroles disent tout l'inverse. Comme si il n'y avait aucune solution, alors que là, je suis en train de t'en proposer une. Ok, j'commence à gesticuler dans tout les sens, j'crois que j'ai une montée d'adrénaline causée par la situation. Tu crois que je n'ai pas pensé aux conséquences du don d'organe ? J'suis stupide à ce point pour toi ? Steuplé, réveille-toi, et rappelle-toi à qui tu parles putain.
Wow, d'un coup j'ai très chaud. Si ça ne tenait qu'à moi, j'enlèverai ma robe, un peu trop moulante, un peu trop étouffante. Comme cette situation dans cette chambre d'hôpital. De toute façon, j'pense que ça ne sert à rien de poursuivre la conversation, parce que j'vais le faire, qu'elle soit d'accord ou non. Parce que bien sûr qu'au fond elle est d'accord. Personne n'a envie de vivre que dix ans de plus quand on a la vingtaine. Cette deadline de 35 ans, je vais la passer dans deux ans, et en regardant tout ce qu'il me reste encore à faire, je serai prête à faire n'importe quoi pour ne pas y laisser la vie. Bon, j'vais aller voir les médecins pour savoir comment ça se passe pour les tests et tout ce bordel. Bien qu'énervée, je me déplace jusqu'à Alyha pour lui déposer un baiser sur le front. D'ici là, repose toi, t'en as vraiment besoin. Essaye de penser à autre chose même si c'est pas facile. Je reviens dans la journée. Mine de rien, le temps défile et je perçois l'aube se lever à travers les stores de la chambre. Il va falloir que je rentre chez moi dormir deux ou trois heures, aller bosser et revenir à l'hôpital dès que j'en ai l'occasion. En sortant, je tombe sur une infirmière à qui je pose toutes mes questions concernant la greffe. J'occulte la partie sur les risques encourus pour retenir que je peux avoir un rendez-vous demain en fin de matinée pour faire les tests de compatibilité. Parfait.
***
J'ouvre un oeil, très difficilement. Plutôt assoupie qu'endormie, la nuit n'en a pas réellement été une. Je suis claquée mais il va falloir que j'aille bosser. Une fois au salon, j'ai du mal à me concentrer son mon travail, me repassant la soirée de la veille en boucle, dans les moindres détails. A tel point que je suis obligée de m'arrêter régulièrement pour reprendre mes esprits. Le client le remarque, et me propose de lui même de reporter la séance. Pas fou le type, il ne veut pas que je lui fasse un tatouage de merde et il a raison. Du coup, j'ai du temps devant moi pour aller passer les tests à l'hôpital. Avant, je tente de me libérer de mes obligations professionnelles, et c'est réussi de manière concluante. C'est ça l'avantage avec ce métier, c'est que les clients sont souvent compréhensifs. Cela est du à la proximité que l'on a avec eux. Ce ne sont pas juste des clients, mais des hommes et des femmes qui nous font une confiance aveugle afin que l'on ancre en eux un souvenir qu'ils garderont à vie. Me voilà de retour à l'hôpital, toujours fatiguée mais satisfaite de pouvoir vite faire les tests. Cela se résume à une prise de sang ainsi qu'à un prélèvement ADN. Aucune idée du pourquoi du comment, mais c'est bon c'est fait. On me prévient que les résultats seront disponible dans deux ou trois heures. Tant mieux, je serai encore là, très probablement avec Alyha dans sa chambre, ou au pire à la machine à café pas loin. Toc toc toc, me revoilà. J'aperçois Alyha, réveillée, qui semble avoir une meilleure mine que la veille. J'espère qu'elle a pu se reposer et qu'elle n'a pas trop cogité sur tout ça. Je viens de faire les tests, les résultats seront disponibles tout à l'heure. On va les attendre ensemble, t'façon j'ai annulé mes rendez-vous du jour. Je prends place sur une chaise située juste à côté de son lit. T'as pu dormir un peu ou ça a été compliqué ?
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Alyha Jäger
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Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
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How the hell did we wind up like this?
@Iris Quinn @Alyha Jäger
Je n’aurais pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir que la porte s’est ouverte. Un grincement me fait grimacer, celui des gonds de la porte. Puis rapidement, quand je me redresse je reconnais son odeur, sa présence. Cette sensation suffit pour me tirer d’un sommeil léger, à peine réparateur. Quand elle s’assied près de moi, je ne sais pas si je dois être en colère ou soulagée. Peut-être les deux.
En colère pourquoi… Pour vouloir me sauver la vie, oui...Mais a quel prix… Le bourdonnement constant dans ma tête me rappelle que tout ça est bien réel. Iris veut vraiment me donner un rein, et voilà qu’elle me dit qu’elle a fait les tests. Je serre les dents. Je savais que j’avais pas la moindre chance de la faire changer d’avis, mais ça fait mal, bordel. Par ce que je sais que je lui dois déjà tellement. Par ce que j’ai passé mon enfance, a vouloir lui ressembler, a la prendre pour modèle. Et que aujourd’hui, bien que je me sois toujours senti lié a elle. J’ai pas envie de me sentir redevable. Pas au point de lui devoir la vie.
Et puis pour elle ? Je soupire en la regardant, les sourcils froncés. Mon cœur bat trop vite, comme si une alarme interne s’était déclenchée. Je suis épuisée, mais la colère, la frustration, et cet amour écrasant que j’ai pour elle me tiennent bien réveillée.
"Non... j’ai pas vraiment dormi," je lui réponds en la scrutant, mon ton est plus dur que je ne l’aurais voulu. "Et toi, t’as dormi ? Parce que je parie que non, avec toutes les conneries que t’as dans la tête." Très honnêtement, le manque de sommeil additionné a la morphine commence a me rendre désagréable. J’en ai pris conscience en discutant avec le personnel soignant… Mais peut être que les choses sortent aussi simplement que je les pense dans un sens.
Je soupire encore et ferme les yeux quelques secondes, essayant de calmer cette tempête intérieure. J’ai toujours détesté perdre le contrôle, et là, c’est exactement ce qui est en train de se passer. J’ai toujours préféré prendre les mauvaises décision seule, plutôt que de devoir m’en remettre indéfiniment aux bonnes âmes qui croisent ma route. Ma santé, les décisions d’Iris, rien ne m’appartient. C’est comme si je me regardais dériver, incapable de faire quoi que ce soit pour reprendre les rênes. Une véritable naufragée.
"Écoute..." Je me redresse un peu dans le lit, mes mains se crispant sur les draps. "Je sais que t’as bon cœur. Mais c’est pas ton rôle de sauver ma vie, Iris. " Mon regard accroche le sien, une pointe de douleur dans ma voix. Par ce que je sais que contrairement à ce que croient tant d'autres, Iris a un coeur doux qui va au-delà de ce que Iris elle même voudrait bien admettre. " Tu te rends pas compte de ce que ça veut dire… de ce que ça implique."
Je m'arrête, la gorge nouée, ma voix vacille un instant avant que je continue, plus doucement cette fois."Je t’en supplie, Iris... vis ta vie, ok ? Fais-le pour toi, pour nous deux, comme tu dis si bien. " Je souris, triste, un peu amère. "J'ai peut-être pas le contrôle sur toi, mais j’ai encore celui de ma propre vie. Et je veux pas que… Oh pis merde !"
Je détourne le regard, sentant les larmes monter, mais je refuse de pleurer. Pas devant elle. Pas maintenant. Je détourne le regard, toujours cloué a mon lit d’hôpital. Relié a ces machines de la mort qui me crient que sa solution, c’est la meilleure qui puisse exister. Qui me hurlent que dix ans en pleine santé pourquoi pas, mais relié a une machine de dialyse, et a quelle fréquence ? Une fois par mois ? Par semaine ? Deux fois ? Trois ? Ou plus encore ?
Oui, dix ans je pourrais m’en contenter, je pourrais presque trouver ça chouette de pouvoir les vivre a fond, sans retenue, en sachant pourquoi… Ce serait un bon moyen d’oublier la notion même de conséquence qui nous poursuit depuis toujours.
Je prends une profonde inspiration, tentant de calmer mes émotions. "Je t'aime tellement pour vouloir faire ça, vraiment, mais il y a d'autres façons de m'aider...Iris… Je veux pas que tu perdes une part de toi dans ce processus." Et pourtant, quand je la vois, je sais. J’ai compris que mon petit jeu n'a pas le moindre sens. Par ce que la seule chose qu'il reste entre cette idée, et la réalité, sont les résultats qui finirons par arriver.
J'ai passé la nuit, une grande partie de la journée a ne penser qu'à ça. Et au fond je sais, j'ai juste envie de la remercier mais… « Bordel Iris, je serais quel genre d'amie si je te laissais faire sans protester hein ? C'est bien gentil de vouloir me protéger, mais dans cette histoire… il faut bien quelqu'un pour penser a TOI ! »
… Mais au fond, moi. Je veux juste vivre.
… Je voudrais être assez égoïste pour juste dire merci.
… Mais cest pas moi ça…
Alors je préfère râler, ça au moins ça me ressemble.
Je sais que mes protestation n'ont servit a rien, si ce n'est a meubler le temps qui nous séparent des résultat...
En colère pourquoi… Pour vouloir me sauver la vie, oui...Mais a quel prix… Le bourdonnement constant dans ma tête me rappelle que tout ça est bien réel. Iris veut vraiment me donner un rein, et voilà qu’elle me dit qu’elle a fait les tests. Je serre les dents. Je savais que j’avais pas la moindre chance de la faire changer d’avis, mais ça fait mal, bordel. Par ce que je sais que je lui dois déjà tellement. Par ce que j’ai passé mon enfance, a vouloir lui ressembler, a la prendre pour modèle. Et que aujourd’hui, bien que je me sois toujours senti lié a elle. J’ai pas envie de me sentir redevable. Pas au point de lui devoir la vie.
Et puis pour elle ? Je soupire en la regardant, les sourcils froncés. Mon cœur bat trop vite, comme si une alarme interne s’était déclenchée. Je suis épuisée, mais la colère, la frustration, et cet amour écrasant que j’ai pour elle me tiennent bien réveillée.
"Non... j’ai pas vraiment dormi," je lui réponds en la scrutant, mon ton est plus dur que je ne l’aurais voulu. "Et toi, t’as dormi ? Parce que je parie que non, avec toutes les conneries que t’as dans la tête." Très honnêtement, le manque de sommeil additionné a la morphine commence a me rendre désagréable. J’en ai pris conscience en discutant avec le personnel soignant… Mais peut être que les choses sortent aussi simplement que je les pense dans un sens.
Je soupire encore et ferme les yeux quelques secondes, essayant de calmer cette tempête intérieure. J’ai toujours détesté perdre le contrôle, et là, c’est exactement ce qui est en train de se passer. J’ai toujours préféré prendre les mauvaises décision seule, plutôt que de devoir m’en remettre indéfiniment aux bonnes âmes qui croisent ma route. Ma santé, les décisions d’Iris, rien ne m’appartient. C’est comme si je me regardais dériver, incapable de faire quoi que ce soit pour reprendre les rênes. Une véritable naufragée.
"Écoute..." Je me redresse un peu dans le lit, mes mains se crispant sur les draps. "Je sais que t’as bon cœur. Mais c’est pas ton rôle de sauver ma vie, Iris. " Mon regard accroche le sien, une pointe de douleur dans ma voix. Par ce que je sais que contrairement à ce que croient tant d'autres, Iris a un coeur doux qui va au-delà de ce que Iris elle même voudrait bien admettre. " Tu te rends pas compte de ce que ça veut dire… de ce que ça implique."
Je m'arrête, la gorge nouée, ma voix vacille un instant avant que je continue, plus doucement cette fois."Je t’en supplie, Iris... vis ta vie, ok ? Fais-le pour toi, pour nous deux, comme tu dis si bien. " Je souris, triste, un peu amère. "J'ai peut-être pas le contrôle sur toi, mais j’ai encore celui de ma propre vie. Et je veux pas que… Oh pis merde !"
Je détourne le regard, sentant les larmes monter, mais je refuse de pleurer. Pas devant elle. Pas maintenant. Je détourne le regard, toujours cloué a mon lit d’hôpital. Relié a ces machines de la mort qui me crient que sa solution, c’est la meilleure qui puisse exister. Qui me hurlent que dix ans en pleine santé pourquoi pas, mais relié a une machine de dialyse, et a quelle fréquence ? Une fois par mois ? Par semaine ? Deux fois ? Trois ? Ou plus encore ?
Oui, dix ans je pourrais m’en contenter, je pourrais presque trouver ça chouette de pouvoir les vivre a fond, sans retenue, en sachant pourquoi… Ce serait un bon moyen d’oublier la notion même de conséquence qui nous poursuit depuis toujours.
Je prends une profonde inspiration, tentant de calmer mes émotions. "Je t'aime tellement pour vouloir faire ça, vraiment, mais il y a d'autres façons de m'aider...Iris… Je veux pas que tu perdes une part de toi dans ce processus." Et pourtant, quand je la vois, je sais. J’ai compris que mon petit jeu n'a pas le moindre sens. Par ce que la seule chose qu'il reste entre cette idée, et la réalité, sont les résultats qui finirons par arriver.
J'ai passé la nuit, une grande partie de la journée a ne penser qu'à ça. Et au fond je sais, j'ai juste envie de la remercier mais… « Bordel Iris, je serais quel genre d'amie si je te laissais faire sans protester hein ? C'est bien gentil de vouloir me protéger, mais dans cette histoire… il faut bien quelqu'un pour penser a TOI ! »
… Mais au fond, moi. Je veux juste vivre.
… Je voudrais être assez égoïste pour juste dire merci.
… Mais cest pas moi ça…
Alors je préfère râler, ça au moins ça me ressemble.
Je sais que mes protestation n'ont servit a rien, si ce n'est a meubler le temps qui nous séparent des résultat...
Iris Quinn
membre de la dream team
Pseudo : Dubby (il/he)
Faceclaim : Ryan Ashley
Présence : Présent.e
Âge : Trente trois ans, l'âge du Christ. Santé mon pote !
Statut civil : Célibataire, bien que l'envie de me poser me titille de plus en plus.
Métier : Gérante du Silver Tattoo, et accessoirement tatoueuse dedans.
Habitation : Un appartement pas ouf à Town Hill, mais j'y suis bien.
Triggers : Non ça va, j'suis assez libre.
Warnings : Langage grossier, addictions, alcool, sexe, drogue, abandon, naissance sous x.
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Visiblement, la situation a eu raison du sommeil d'Alyha qui, selon ses dires, n'a pas beaucoup dormi. Et ça se ressent dans sa façon de s'exprimer. De la colère, de la tristesse. Loin, bien loin du rayon de soleil qu'elle est d'habitude. Sauf que d'habitude, elle ne se fait pas renverser par un chauffard. D'habitude, ses reins n'explosent pas. D'habitude, il ne lui reste pas que dix ans à vivre maximum. Alors je ravale ma fierté, et je la laisse vider son sac. Parce que lui répondre de manière encore plus agressive ne mènerait à rien. Ce n'est pas elle sur ce lit d'hôpital. Ou alors ça l'est. Une jeune femme brisée par la vie, par le destin, décidément bien trop injuste quand il s'agit d'elle. Chacun de ses mots sonnent comme un déchirement auquel je ne peux rien faire pour l'instant. Il est hors de question que je l'abandonne, et pourtant c'est comme si Alyha voulait me forcer à le faire. Et puis le silence. Tout a été évacué pour le moment, et j'observe aisément les quelques larmes qui coulent le long de ses joues. Qu'elle est difficile à vivre cette situation. Pour elle. Pour moi. Pour nous. Une épreuve de titan à laquelle il faudra résister de toutes nos forces. Le silence de la pièce est assourdissant, rythmé par le bruit des différentes machines. Les fesses bien ancrées au fond de mon fauteuil d'hôpital, je ne sais pas vraiment quoi répondre. Parce qu'au final, elle préfère se perdre elle que de me perdre moi. C'est à la fois hyper altruiste et hyper égoïste.
Ecoute, c'est tout à ton honneur de te désigner comme la personne qui pense à moi. Mais je pourrais te tenir exactement le même discours, disant qu'il faut bien quelqu'un pour penser à toi. Plutôt contente de cet argument. A y regarder de plus près, elle me reproche qu'elle chose qu'elle est elle-même en train de faire. Mais pas question de l'engueuler, d'hausser la voix, ou même de lui signaler. Ce n'est clairement pas le moment. Et moi, je serai quel genre d'amie si je ne faisais pas mon maximum pour t'aider ? C'est quoi le plan ? Je te regarde mourir petit à petit les dix prochaines années ? Non, tu sais très bien que c'est impossible. Personne n'a envie de vivre que dix ans lorsqu'on en a à peine la vingtaine. Et alors que j'allais poursuivre, un médecin vient toquer à la porte. Il me regarde et me fait signe de le rejoindre, précisant que ça concerne les résultats des tests. J'suis un peu surprise, parce que je pensais qu'il allait nous les annoncer dans la chambre. J'ai un mauvais pressentiment, ça pue cette histoire. Une fois dans le couloir, il m'annonce que je suis compatible et que si je n'ai pas changé d'avis, il faudra vite trouver une date d'opération. Ouf, enfin une bonne nouvelle. Un sourire se dessine le long de mes lèvres, car enfin un peu de positif dans cette situation merdique. Pourtant, le médecin semble dubitatif. C'est là qu'il m'explique que lors des tests, il a été surpris de voir un taux de compatibilité aussi élevé, et que ça ne pouvait signifier qu'une seule chose : que l'on a un patrimoine génétique partiellement commun. Attendez... Quoi ? Mes yeux sont totalement écarquillés, parce que très rapidement je comprends ce que cela signifie, mais j'ai quand même besoin d'une confirmation. Qui tombe assez rapidement. Un peu sonnée, je retourne dans la chambre dans un brouillard monumental. Je retourne m'asseoir, et Alyha doit sentir qu'il se passe quelque chose à en juger par sa façon de me fixer. Bon, j'ai deux nouvelles. Une bonne et une qu'il va falloir prendre le temps d'assimiler. La bonne nouvelle, c'est que je suis un donneur compatible, et que normalement l'opération devrait être prévue très rapidement. J'essaye de restituer ce que m'a dit le médecin concernant le patrimoine génétique partiellement commun, en me mélangeant un peu les aiguilles, pour finalement aller à l'essentiel. Nous sommes de vraies sœurs.
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