How the hell did we wind up like this? ( TW accident de voiture )
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Alyha Jäger
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
Présence : Présent.e
Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
Warnings : +
Messages : 156
How the hell did we wind up like this?
@Iris Quinn @Alyha Jäger
En temps normal, elle n’aurait laissé personne lui parler de cette manière.
Je le sais.
Et je me retrouve décontenancée devant la sérénité avec laquelle elle accueille mes mots. Pendant un instant, mon esprit embrumé aurait-il espéré la faire sortir de ses gonds ? Profiter du stress, de la fatigue, de la situation pour provoquer une réaction que je n’aurais jamais souhaité en temps normal. Peut être que pendant une fraction de seconde, je me suis dit que ça serait plus simple si j’arrivais a la mettre en colère. La pousser a quitter cette chambre en claquant la porte en me comportant comme une petite ingrate. Mais non, rien. Pas même un rappel à l’ordre.
Comment aurais-je pu imaginer que pour moi elle serait capable d’une tel résilience ?
Alors je baisse simplement les yeux. Par ce que je sais qu’elle a raison. Par ce que tout ce que je peux espérer pour la préserver de tout ça maintenant, c’est qu’elle ne soit pas compatible. Je me dis que c’est une question de probabilité, que j’ai jute a m’en remettre a la science et aux probabilités.. Et pourtant, la fatigue, la réalité de ses mots, cette peur qui me prends au trip depuis plus d’une journée maintenant. Tout ça me met a cran.
C’était pas le bons moments.
Depuis que je suis sortie de ce putain d’enfer, depuis qu’Iris m’avait de nouveau fait croire a la lumière. Depuis ce moment là j’ai mis un point d’honneur a croire que je ne devais, que je ne pouvais compter sur personne. J’ai préféré croire en l’égoïsme de l’être humain. C’était pas le moment pour faire éclater cette vision du monde. Par ce que tout ce que je suis forcée de comprendre, dans sa manière de vouloir me garder en vie. C’est qu’elle tient a moi… Et j’aurais préféré me préservé de l’idée que mon départ puisse causer de la peine a quelqu’un. Par ce que moi même je voudrais pas la quitter, et peut être qu’il y a quelques autres personnes de l’extérieur que je ne me vois pas laisser tomber. Par ce que je voudrais veiller sur eux plus longtemps… Mais j’ai pas demandé a me rendre compte qu’on tient a moi.
Pas aujourd’hui.
Et ça me donne encore envie de pleurer.
« T’es chiante quand t’as raison putain... » murmurais-je alors. Ma voix laissant transparaitre un petit amusement dans mes mots. M’exprimant comme quand j’étais ado…
La porte s’ouvre, en voyant un médecin je pose les yeux sur ma perfusion encore pleine. Non… il est pas là pour ça et quand je vois ses yeux se poser sur elle, mon coeur s’emballe. Je reste suspendue a ses lèvres un instant, attendant que la nouvelle tombe. Et je reste là, décontenancée quand il lui demande de la suivre à l’extérieur.
Je la regarde sortir, et commence a me ronger les ongles pendant des minutes qui me semblent durer des heures. Me demandant ce qui peut bien être dit en dehors de cette chambre.
Quand je la vois revenir, il y a cette expression indescriptible sur son visage. Pendant un instant, je me surprends a penser que c’est ok, que je ne l’entrainerais pas dans mon sillage. Alors qu’elle s’assoit vers moi, je m’attends a entendre la nouvelle, comme quoi elle n’est pas compatible, qu’il va nous falloir trouver une autre solution. J’étais déjà prête a la rassurer, a lui dire que ça irait, que ça aurait été inespéré que le hasard fasse en sorte que nous soyons compatibles. Mais quand elle annonce qu’à ce niveau la nouvelle correspond a ce qu’elle espérait, ma mâchoire se décroche et je la regard avec étonnement. Je sais qu’il y a quelque chose, autre chose, alors j’attends avant de réagir. Tentant en même temps d’assimiler l’idée qu’on ne me laissait plus vraiment le choix, et qu’à jamais je lui devrais la vie… « Attends quoi ? »
Les mots qu’elle a prononcés me semblent totalement irréel, et pourtant… Il y a cette sincérité dans son regard, cet étonnement a peine dissimulé. Tout comme moi, une nouvelle semble l’avoir assommé, et je peux comprendre. Car là tout de suite j’en ai presque oublié cette histoire de greffe. J’en ai presque oublié l’idée folle de me sauver la vie car celle-ci est encore plus folle. « Des sœurs… » Je la regarde avec attention, comme si je cherchais un argument pour contrer la nouvelle. Et pourtant je sais pas pourquoi, c’est comme si en la détaillant, en réfléchissant a notre passé, je trouvais plus de raisons d’y croire que de douter. Iris Quinn et Alyha Jäger… Faut dire que le duo en aura étonné plus d’un. Comme si il existait quelque chose au delà de nos personnalités pour nous rapprocher. « Oh punaise... » maladroitement je porte une main a ma bouche, comme si je commençais a comprendre ce que sa signifie…
Soudainement, on touchait du doigt quelque chose qu’on aurait jamais cru obtenir. Quelque chose qui nous a toujours été enlevé, interdit. En une fraction de seconde, les deux orphelines de naissances se retrouvaient avoir une famille… Comme une promesse bien malgré nous, que nous ne serions plus jamais vraiment seule. « Ma sœur, va me donner un rein... » Je relève des yeux vers elle comme si j’avais besoin d’aide pour comprendre la phrase que je venais de prononcer. «C’est quoi cette histoire encore... » Je sais que je voudrais prendre cette nouvelle avec entrain, enthousiasme, sauter de joie. Bordel la vie venait de nous servir sur un plateau ce qu’on a chacune attendu pendant des années. Une famille…
Et pourtant, on a toujours été comme ça.
Vouloir se préserver des autres.
Rester distantes, pour se protéger.
Mais là ? Comment on devait réagir exactement ?
Le medecin entre a nouveau, et je crois voir qu’il ne s’attendait pas a autant de calme. A toute cette distance. Il pose une pile de papiers. De la paperasse encore.. qu’il nous faudra remplir avant l’intervention… J’ai plus la force de tenter de renoncer.
Putain j’ai une grande sœur.
Comment je pourrais envisager de partir maintenant ?
« Je… enfin… tu sais… » je me mordilles la lèvre hésitante. Cherchant les bons mots, la bonne phrase à prononcer. « Ok… ça te dit qu’on en reparle plus tard ? » Je penche la tête sur le coté, tel un chiot timide. « Par ce que là tout de suite, je crois que la seule chose dont j’ai besoin c’est d’un calin.. » oui, je sais ce que je demande a iris. Clairement en ce qui concerne ce genre de marque d’affection, j’aurais peut être eue moins d’hésitation a demander a Deagan. Il y a des amis plus tactiles que d’autres… Mais là vraiment j’en ai besoin. «Je te dois la vie bordel... » et alors que je tente d’esquisser un sourire les larmes se mettent a couler sur mes joues. « Iris je… merci… merci pour tout. » et là je me retrouve incapable de contenir mes émotions. Laissant échapper un sanglot, puis un autre…
Je le sais.
Et je me retrouve décontenancée devant la sérénité avec laquelle elle accueille mes mots. Pendant un instant, mon esprit embrumé aurait-il espéré la faire sortir de ses gonds ? Profiter du stress, de la fatigue, de la situation pour provoquer une réaction que je n’aurais jamais souhaité en temps normal. Peut être que pendant une fraction de seconde, je me suis dit que ça serait plus simple si j’arrivais a la mettre en colère. La pousser a quitter cette chambre en claquant la porte en me comportant comme une petite ingrate. Mais non, rien. Pas même un rappel à l’ordre.
Comment aurais-je pu imaginer que pour moi elle serait capable d’une tel résilience ?
Alors je baisse simplement les yeux. Par ce que je sais qu’elle a raison. Par ce que tout ce que je peux espérer pour la préserver de tout ça maintenant, c’est qu’elle ne soit pas compatible. Je me dis que c’est une question de probabilité, que j’ai jute a m’en remettre a la science et aux probabilités.. Et pourtant, la fatigue, la réalité de ses mots, cette peur qui me prends au trip depuis plus d’une journée maintenant. Tout ça me met a cran.
C’était pas le bons moments.
Depuis que je suis sortie de ce putain d’enfer, depuis qu’Iris m’avait de nouveau fait croire a la lumière. Depuis ce moment là j’ai mis un point d’honneur a croire que je ne devais, que je ne pouvais compter sur personne. J’ai préféré croire en l’égoïsme de l’être humain. C’était pas le moment pour faire éclater cette vision du monde. Par ce que tout ce que je suis forcée de comprendre, dans sa manière de vouloir me garder en vie. C’est qu’elle tient a moi… Et j’aurais préféré me préservé de l’idée que mon départ puisse causer de la peine a quelqu’un. Par ce que moi même je voudrais pas la quitter, et peut être qu’il y a quelques autres personnes de l’extérieur que je ne me vois pas laisser tomber. Par ce que je voudrais veiller sur eux plus longtemps… Mais j’ai pas demandé a me rendre compte qu’on tient a moi.
Pas aujourd’hui.
Et ça me donne encore envie de pleurer.
« T’es chiante quand t’as raison putain... » murmurais-je alors. Ma voix laissant transparaitre un petit amusement dans mes mots. M’exprimant comme quand j’étais ado…
La porte s’ouvre, en voyant un médecin je pose les yeux sur ma perfusion encore pleine. Non… il est pas là pour ça et quand je vois ses yeux se poser sur elle, mon coeur s’emballe. Je reste suspendue a ses lèvres un instant, attendant que la nouvelle tombe. Et je reste là, décontenancée quand il lui demande de la suivre à l’extérieur.
Je la regarde sortir, et commence a me ronger les ongles pendant des minutes qui me semblent durer des heures. Me demandant ce qui peut bien être dit en dehors de cette chambre.
Quand je la vois revenir, il y a cette expression indescriptible sur son visage. Pendant un instant, je me surprends a penser que c’est ok, que je ne l’entrainerais pas dans mon sillage. Alors qu’elle s’assoit vers moi, je m’attends a entendre la nouvelle, comme quoi elle n’est pas compatible, qu’il va nous falloir trouver une autre solution. J’étais déjà prête a la rassurer, a lui dire que ça irait, que ça aurait été inespéré que le hasard fasse en sorte que nous soyons compatibles. Mais quand elle annonce qu’à ce niveau la nouvelle correspond a ce qu’elle espérait, ma mâchoire se décroche et je la regard avec étonnement. Je sais qu’il y a quelque chose, autre chose, alors j’attends avant de réagir. Tentant en même temps d’assimiler l’idée qu’on ne me laissait plus vraiment le choix, et qu’à jamais je lui devrais la vie… « Attends quoi ? »
Les mots qu’elle a prononcés me semblent totalement irréel, et pourtant… Il y a cette sincérité dans son regard, cet étonnement a peine dissimulé. Tout comme moi, une nouvelle semble l’avoir assommé, et je peux comprendre. Car là tout de suite j’en ai presque oublié cette histoire de greffe. J’en ai presque oublié l’idée folle de me sauver la vie car celle-ci est encore plus folle. « Des sœurs… » Je la regarde avec attention, comme si je cherchais un argument pour contrer la nouvelle. Et pourtant je sais pas pourquoi, c’est comme si en la détaillant, en réfléchissant a notre passé, je trouvais plus de raisons d’y croire que de douter. Iris Quinn et Alyha Jäger… Faut dire que le duo en aura étonné plus d’un. Comme si il existait quelque chose au delà de nos personnalités pour nous rapprocher. « Oh punaise... » maladroitement je porte une main a ma bouche, comme si je commençais a comprendre ce que sa signifie…
Soudainement, on touchait du doigt quelque chose qu’on aurait jamais cru obtenir. Quelque chose qui nous a toujours été enlevé, interdit. En une fraction de seconde, les deux orphelines de naissances se retrouvaient avoir une famille… Comme une promesse bien malgré nous, que nous ne serions plus jamais vraiment seule. « Ma sœur, va me donner un rein... » Je relève des yeux vers elle comme si j’avais besoin d’aide pour comprendre la phrase que je venais de prononcer. «C’est quoi cette histoire encore... » Je sais que je voudrais prendre cette nouvelle avec entrain, enthousiasme, sauter de joie. Bordel la vie venait de nous servir sur un plateau ce qu’on a chacune attendu pendant des années. Une famille…
Et pourtant, on a toujours été comme ça.
Vouloir se préserver des autres.
Rester distantes, pour se protéger.
Mais là ? Comment on devait réagir exactement ?
Le medecin entre a nouveau, et je crois voir qu’il ne s’attendait pas a autant de calme. A toute cette distance. Il pose une pile de papiers. De la paperasse encore.. qu’il nous faudra remplir avant l’intervention… J’ai plus la force de tenter de renoncer.
Putain j’ai une grande sœur.
Comment je pourrais envisager de partir maintenant ?
« Je… enfin… tu sais… » je me mordilles la lèvre hésitante. Cherchant les bons mots, la bonne phrase à prononcer. « Ok… ça te dit qu’on en reparle plus tard ? » Je penche la tête sur le coté, tel un chiot timide. « Par ce que là tout de suite, je crois que la seule chose dont j’ai besoin c’est d’un calin.. » oui, je sais ce que je demande a iris. Clairement en ce qui concerne ce genre de marque d’affection, j’aurais peut être eue moins d’hésitation a demander a Deagan. Il y a des amis plus tactiles que d’autres… Mais là vraiment j’en ai besoin. «Je te dois la vie bordel... » et alors que je tente d’esquisser un sourire les larmes se mettent a couler sur mes joues. « Iris je… merci… merci pour tout. » et là je me retrouve incapable de contenir mes émotions. Laissant échapper un sanglot, puis un autre…
Iris Quinn
membre de la dream team
Pseudo : Dubby (il/he)
Faceclaim : Ryan Ashley
Présence : Présent.e
Âge : Trente trois ans, l'âge du Christ. Santé mon pote !
Statut civil : Célibataire, bien que l'envie de me poser me titille de plus en plus.
Métier : Gérante du Silver Tattoo, et accessoirement tatoueuse dedans.
Habitation : Un appartement pas ouf à Town Hill, mais j'y suis bien.
Triggers : Non ça va, j'suis assez libre.
Warnings : Langage grossier, addictions, alcool, sexe, drogue, abandon, naissance sous x.
Messages : 79
online
Bien sûr. J'pense qu'à cet instant précis, c'est exactement ce que nous avons besoin toutes les deux. Il n'y a plus d'accident, plus de greffe, plus d'hôpital. Seulement une famille qui pour la première fois en vingt cinq longues années se rencontre enfin. Ce qui nous a toujours été retiré. Ce qui nous a toujours été interdit. Mes bras l'enlacent de manière très forte, très puissante. Je l'ai ma famille, ça y est. Hors de question que je la laisse partir. Cela me conforte encore plus dans ma décision de lui faire don d'un rein. Alyha me chuchotte des remerciements, et je sens ses larmes glisser sur mon visage. Dans ma tête, c'est un bordel monumental. Un mélange de sentiments, entre le soulagement, la joie, la peur, l'inquiétude, la colère... Difficile d'y mettre de l'ordre, mais ce qui est certain, c'est que je parviens à capter l'essence de ce moment. Un calin entre sœurs, qui a une douceur et un amour qui n'a que très peu d'égal. Lorsque mes bras desserrent l'étreinte, je reprends peu à peu mes esprits, posant mes fesses sur la chaise à côté du lit. Mon regard se tourne vers le tas de papier déposé par le médecin. Je soupire. La réalité de la vie est toujours la pour niquer les moments les plus beaux, putain.
Pas la fille la plus ordonnée du monde, je me dis que s'il faut remplir les papiers, c'est maintenant. Alors je prends le dossier sur mes genoux, et à l'aide d'un stylo, je griffonne sur les pages les renseignements demandés. Les mots ne rentrent pas tous dans mon cerveau, et t'façon je m'en fous vu que ma décision est prise et que rien ne pourra me faire changer d'avis. Je soupire de nouveau, je hausse les épaules, je râle sur le fait que les questions sont parfois incompréhensible, mais après un beau combat, le dossier est complet. Je garde sur moi la feuille de route de l'opération, avec ce qui est préconisé avant et après. Et ben ça va pas être une partie de plaisir. Plus de clope, plus d'alcool, plus de drogue. La seule chose qui va me rester c'est la baise. Mais c'est vachement plus cool de baiser bourré ou camé. Tant pis, je n'ai pas le choix, il faut que j'aille au bout de la démarche, et si ça doit me faire changer, alors c'est peut-être le coup de pied au cul dont j'avais besoin. Maintenant que cela est terminé, il est temps de revenir sur cette révélation, à la limite du réel. Putain t'es ma petite sœur. Pourtant on se ressemble pas tant que ça. Tu vois, j'crois pas du tout aux conneries du destin et tout ça, tu le sais. Mais là c'est hallucinant comme coincidence. J'crois que la joie d'avoir une sœur éclipse tout le reste. Mon cœur est d'un coup plus léger, comme si le fardeau de la solitude que je porte depuis ma naissance venait de disparaitre. Par contre, ça me coûte un rein ces conneries. La prochaine fois, prends un taxi putain. Je lui souris, de bon cœur, avant de me lever et de la reprendre dans mes bras. De façon moins vigoureuse cette fois. Bon, visiblement j'ai encore des examens à passer. Je repasse te voir avant de quitter l'hôpital, ça va bientôt être l'heure de la fin des visites. Je l'embrasse sur le front, puis, avant de me diriger vers la sortie, mes yeux se plantent dans les siens, avec une intensité que je ne pensais pas atteignable. En réalité, je suis en train de vraiment réaliser qui est Alyha. Putain, merde, t'es vraiment ma petite sœur, j'en reviens pas. C'est ouf.
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- Fais pas chier, parce que je suis :
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