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contexte le carnaval des âmes perdues

La nuit est tombée, et dans un coin reculé de Bar Harbor, un mystérieux carnaval prend vie une fois par an à Halloween. Ce carnaval, peuplé d'âmes perdues, est une fête étrange et inquiétante où des jeux macabres et des attractions terrifiantes sont proposés à ceux qui osent y participer.

Votre mission : Survivez aux épreuves du carnaval et gagnez votre ticket pour repartir indemnes. Mais attention, ici tout se paye, même les victoires.

Saurez-vous affronter les défis du carnaval sans perdre votre esprit, ou tomberez-vous sous le joug des âmes perdues qui hantent ce lieu ? Le courage seul ne suffira pas, il vous faudra ruse et ténacité pour en réchapper.

Liste des défis :

1. L’un des personnages est soudain entrainer dans une foule qui s’apprêtent à interpréter la chorégraphie de la chanson Thriller de Mickael Jackson (défi individuel).

2. L’un des personnages se fait interpeller par un mystérieux pirate avec une petite boite au trésor. Il lui dit que s’il est assez brave pour ouvrir la boite, il gagnera le trésor. Le personnage l’ouvre et un mini-clown à ressort bondit en poussant un cri horrifique (défi individuel).

3. L’un des personnages est contraint par un abominable sorcier (figurant) de révéler sa plus grande honte à son partenaire, sous peine de subir une "malédiction". Il peut s’agir d’un bobard comme une vraie révélation ! (défi individuel).

4. Des enfants déguisés en petits lutins maléfiques arrivent prêt des personnages. Ils décident d’être farceurs et de lancer des bombes de peintures rouge sur l’un des personnage qui s’en retrouve couvert !(défi individuel).

5. Les personnages s’arrêtent à stand. Il s’agit d’une compétition en duo. Le premier personnage doit imiter le cri du corbeau pour activer le mécanisme qui permet d’obtenir les outils. Plus le cri est précis et fort, plus la jauge du mécanisme se remplit pour activer l’ouverture. Une fois cela fait, le second personnage doit creuser une citrouille pour y trouver le « penny de sang ». (défi commun).

6. Vous tombez sur une diseuse de bonne aventure. Tour à tour les personnages devront inventer ce que leur dira la figurante. À l’un des personnage la figurante devra dire ces mots : horreur, squelette, trésor. À l’autre personnage : fantôme, effrayant, diamant (défi bonus).

Pour valider vos défis et réclamer vos points, rendez-vous ici : Réclamation des défis.

Le pas lent et légèrement chaloupant, déjà l’homme avait pris l’habitude des mouvements du battement des vague dont le sillage du Sandra fendait peureusement, porta le géant saturé de cicatrices vers une attraction des plus étranges. Voir même inquiétante. Mais la cause de ce mouvement de l’imposante masse qui ressemblait à une montagne de muscles disproportionnés était la plus singulière et bizarre à la fois. Se laissant convaincre par les arguments habilement adressé autant par son mentor du maintien et du civisme que sa sœur de cœur, le golem de chair s’était déguisé en ce qu’il croyait qu’il le désignait le mieux et s’était entrainé d’être un lot pour amasser des fonds pour une œuvre locale. Adam ne fut guère surpris de voir le britannique si charmant se faire acquérir pour une coquette somme. Mais il resta les bras ballants et un air aussi surpris qu’ahuri se dessina sur son visage au trait ciselé dans une virilité certain mais au coup de burin incertain. 300 $. Voilà le montant qu’une âme certainement charitable qui ne désirait aucunement que l’inconfort de la Bête d’être exhiber de la sorte devant un publique qui rigolaient sous cape continue de le torturer ainsi. L’organisateur avait déclarer vendu le colosse balafré portant l’ombre de Frankenstein et ce dernier devait aller en un lieu non loin portant la désignation inquiétante du Carnaval des âmes perdus.

Le colosse balafré s’arrêta alors près de l’entrée pour attendre la personne qui l’avait arraché du tourment d’être placé sous les feux de la rampe. Malgré la cacophonie ambiante, des cris de frayeur et des hurlements de surprises, l’esprit lent et pathétique du géant portant tant de stigmates d’un passé chargé de violence et d’incompréhension s’évada vers un état lunatique. Le regard océanique si doux et pur ne virent aucunement les grotesques costumes des forains qui consistaient à effrayer leurs hôtes de passages. Perdu dans la vague, le géant ne discernait que des moments si merveilleux qu’il croyait rêver à chaque fois qu’il y songeait. Depuis la disparition de ses anges, l’homme s’était isolé, se refermant sur lui-même en songeant aux paroles formuler par tant de langues de vipères. Monstrueux, anormal et lent. Une des premières lumières qui avait guidé le navire en perdition qu’était son âme fut Rocky. Le chiot affamé et misérable qu’il avait découvert non loin de la jetée. Le canidé qui rythmait maintenant l’existence de son colossale maître. Gadriel qui avait accepté d’être une sorte de frère de cœur malgré le passé sombre de la Bête. Lorna l’ange du froid qui luttait contre ses propres démons tout en assurant une présence dans le quotidien de l’homme trop souvent seul à bord de son navire. Alair qui guidait l’insécure géant sur la voie périlleuse de l’éducation. Mais ce qui permettait au palpitant du colosse d’éprouver un soulagement envers ce chagrin colossal qu’il portait depuis toujours fut l’être divin qu’était Gemma. Chaque pensée, chaque songe qui s’exfiltrait de l’esprit de la gargouille de granite à peine sculpter était orienter vers elle. Mais ne connaissant aucunement la floraison de ce sentiment aussi puissant que merveilleux, l’homme ne voulait pas embêter la plus magnifique des femmes avec ces questionnements. Il pouvait voir ce sourire lumineux et d’une douceur incroyable sur la perfection féminine qu’était la fleuriste alors que le chiot la fêtait avec enthousiasme.

Un geste le tira de sa contemplation et aussitôt que l’homme musculeux à l’excès posa son regard qui rappelait la mer sous un chaud soleil de midi, la stupeur le gagna. Rapidement il pivota la tête pour ne pas dégouter la femme aussi sensuelle que sublime aux courbes dangereuses alors que le rouge rappelant le mercure gagna ses traits atypiques. Hésitant la voix rocailleuse s’éleva dans un murmure.

Adam- Bonsoir… Euh… Merci d’avoir… Euh… Payer pour moi… Euh… On fait quoi?

Innocent et pure, le mastodonte n’avait pas reconnu une des amies de Lorna. Car sinon il aurait pu penser que sa sœur de cœur avait demander à la demoiselle qui semblait si froide et sur la défensive de le sortir de sa situation effrayante…

@Iris Quinn

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La Bête...

Mes awards 2024 (immenses merci à tous):

@Adam Smith

La prochaine fois que tu veux participer à un truc caritatif Iris, assure toi de bien lire les règles jusqu'au bout. Ok, t'as bien compris qu'il fallait acheter une personne déguisée, mais t'as pas compris qu'après ce n'était pas un diner aux chandelles qui t'attendait. Alors oui, t'as fait exprès d'acheter le type au physique le plus imposant, et toi et moi on sait que c'est uniquement pour te rincer l'oeil et plus si affinités. Mais là, va falloir aller au carnaval des âmes perdues. Ok, j'y vais... Par un effet de narration dont j'ai le secret, me voilà à l'entrée de ce carnaval. Il y a beaucoup de monde, que ce soit des habitants ou des figurants. Et dans cette foule dense, mon binôme qui semble être aussi fûté que Frankenstein. Super choix... C'est bizarre, il est comme paralysé au milieu du monde. Je ne sais pas si il est émerveillé ou angoissé, mais ce qui est sûr, c'est qu'il est au milieu de tout un tas de gens qui passent autour de nous. Je l'agrippe par le bras afin de prendre un peu de recul sur cette foule dense. Je sens que cette soirée ne se fera pas d'égal à égal, mais plutôt d'une reine à l'un de ses valets. Bon, de toute façon, j'ai l'habitude de ce genre de situation, j'ai été formée pour ça.

Bien, commençons par le début. Moi c'est Iris, enchantée. Je lui aurais bien fait la bise, mais au vu du déguisement, j'opte pour une poignée de main. Et putain il a une poigne terrible. Il est vraiment très fort en plus d'être très musclé. Dommage qu'il ait l'air un peu simplet. Bref, trêve de tergiversions. Vu comment l'endroit à l'air fichu, et vu la mission qui nous a été donnée, je pense qu'il faut aller tout au bout du carnaval et remplir des sortes de défis pour pouvoir gagner. En tout cas c'est comme ça que je le comprends. La ville a fait les choses bien cette année pour Halloween. C'est la première fois depuis longtemps qu'il y a un tel engouement populaire autour d'un évènement. Je serai presque happée par cet enthousiasme général. Bon, avançons de stand en stand pour voir ce qui s'y passe. J'ouvre la marche jusqu'à arriver à un premier stand où un homme déguisé en pirate nous attend. Il nous explique que cette boite aux trésors placée juste devant nous provient d'un très long voyage dans le pacifique, que c'est lui qui l'a ramené lors d'une expédition mais que malheureusement, son courage et sa bravoure n'ont pas suffi à l'ouvrir. Prise dans l'histoire, je le questionne afin de savoir comment ouvrir cette foutue boite et ce qu'elle contient, mais malheureusement le pirate n'a pas la réponse. Tu parles d'un pirate, même pas capable d'ouvrir une boite. Certaine de mon fait, je me moque du pauvre figurant, arguant que les dieux de la piraterie doivent se foutre de sa gueule de ne pas avoir réussi à l'ouvrir. Dans mon esprit, c'est certain qu'il va y avoir une sorte de pièce d'or ou de ticket, ou n'importe quel truc collectable que l'on devra donner à la sortie du carnaval pour pouvoir s'échapper. Alors j'attrape la boite, cherche à comprendre comment le mécanisme fonctionne, et alors que je sens mon doigt appuyer à peine sur un bouton caché dans le contenant, une petite tête de clown montée sur un ressort est expulsée de la boite, dans un rire machiavélique. Je hurle de surprise, et je sens la colère monter en moi. Je vais tuer ce pirate. Arrêtez de vous marrer, pirate d'eau douce là ! Si j'vous recroise en mer, j'vous jure que j'envahis votre bateau et je vous arrache la tête ! Je tourne les talons, faisant signe à mon binôme qu'on va à un autre stand. Bon, au moins on sait qu'il peut y avoir des pièges à chaque stand. Il va falloir faire attention. Je scrute autour de moi les environs, afin de déterminer vers où nous allons nous rendre. Vas y, je te laisse choisir notre prochaine destination.

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Fais pas chier, parce que je suis :

Le marin à l’apparence difforme de part sa musculation des plus puissantes et même attirante pour plusieurs membres de la gent féminine ne savait pas trop quoi penser de sa acquisitrice du moment présent. La poignée de main se fit franche et délicate, comme si le colosse ne voulait aucunement briser cette œuvre de sensualité qui faisait tourner bien des têtes au carnaval. Mais malgré la beauté et surtout la chatterie enivrante qui émanait de la belle Iris, toutes les pensées de passion et de tendresse étaient tournées vers un être divin qui s’occupait en cet instant du chiot. Rocky devait être coucher auprès de Gemma et devait succomber aux caresses de la merveilleuse jeune femme. De la jalousie perforait le palpitant si doux et pur de l’erreur de la nature en ce moment, car il aurait tout donner pour être près de celle qui arpentait ses songes et régnait dans ses pensées. Il fit une ébauche de sourire et le géant se rappela des règles de politesses que lui avaient enseigner l’homme le plus distingué qu’il avait croisé de son existence. La voix rocailleuse mais néanmoins chaude et douceâtre franchit les lippes charnues de l’homme musculeux.

Adam- Adam... Euh... Iris... Euh... Ma petite sœur Lorna m’a parler de sa belle amie qui se nomme comme ça... Euh... Tu as plein de beaux dessins sur les bras... Euh... J’aime beaucoup... Euh... Tout honneur est pour moi te connaître...

Sans un mot il la suivit et empathique à souhait le colosse balafré en tenue de la créature de Frankenstein sentit la colère fulgurante de la sensuelle demoiselle. Le pirate semblait littéralement estomaquer et put remettre plus par réflexe que volonté un ticket au géant qui rejoignit en quelques enjambées la jeune femme. Ouvrant son veston il sorti une flasque argentée où les mots «à un oncle et un frère formidable. Tes anges qui t’aiment.» Il ouvrit le capuchon et aussitôt une douce odeur qui ressemblait à une tarte aux pommes et une effluve délicieuse se propagea autour du duo drôlement assorti. Avec douceur il tendit à la fois le ticket et la boisson.

Adam- Tiens pirate te donne ça... Euh... Calme-toi ça va aller... Euh... Tiens Moonshine que je fais sur mon bateau... Euh... Merci de prévenir pour pièges... Euh... Moi te couvrir plus rien ne va t’arriver ok?

Il se dirigea vers un illusionniste qui semblait jongler avec une balle de verre et l’esprit lent de l’homme trouva les mouvements aussi hypnotiques que captivants. L’homme lança une petite cartouche au sol pour libérer une volute de fumée. Il annonça alors au duo que l’un devait raconter sa plus grande honte. Si c’était faux, il sera contrait de les maudire sur plusieurs générations et le ticket sera hors de leurs portées. Soupirant doucement, comprenant sans peine qu’Iris exigeait qu’il se soumette à sa volonté et de répondre au sorcier, le géant plongea son regard qui rappelait la couleur de l’océan sous un doux soleil de midi. La voix, un murmure trahissant la plus grande timidité et honte, se leva avec une sorte de clarté surnaturelle dans l’atmosphère surchargé par les cris de frayeurs et les rires comiques.

Adam- D’être vivant alors que mes anges sont mortes... De n’avoir pu les empêcher de se faire tuer... De n’avoir pu échanger ma place avec elles... Un monstre meurt et un ange vit c’est un marché honnête... On m’a accuser de leurs morts... J’ai fait de la prison... On a trouver que j’étais innocent... Mais j’aurais tout fait pour elles... Elles étaient utiles et aimer... Elles étaient importantes...

Secouant la tête il pivota pour regarder au loin ou des images affreuses se dessinèrent dans ses souvenirs. De l’horreur à l’état pures. Il porta la flasque à ses lippes pour combattre son angoisse et sa honte. L’alcool descendit dans l’œsophage de la bête avant se lover avec chaleur dans son estomac.

Adam- Voilà ma honte... On peut partir maintenant?

Il demanda alors à la sensuelle demoiselle une question qui lui brulait les lèvres depuis le début.

Adam- Pourquoi m’avoir acheter? Il y avait nombres de gens plus beaux que moi...

@Iris Quinn

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La Bête...

Mes awards 2024 (immenses merci à tous):

@Adam Smith

Tiens, il connait Lorna ? Comment ça, "sa petite sœur" ? J'suis pas certaine que Lorna m'ait déjà parlé de lui. De mémoire, elle n'a pas de frère ou de sœur. Putain mais dans quoi je me suis embarquée en le choisissant ? En plus je comprends un mot sur trois là... Bon, faisons abstraction de tout ça et essayons d'avancer. Alors que nous nous dirigeons vers un nouveau stand, le géant a la délicatesse attention de me proposer une boisson de sa composition. Alors là, faut pas me le dire deux fois. Et même si j'ai bien freiné ma consommation d'alcool (en même temps avec un rein en moins, je n'ai pas vraiment le choix), il n'en reste pas moins que son mélange a l'air vraiment pas mal. Comme une douce odeur de pomme dans l'air. Saisissant la bouteille, j'en bois une gorgée. Bonne surprise, c'est plutôt doux. Et ben, c'est pas dégueu ton truc, faut que tu me dises où t'achètes ça ou comment tu le fais. Aussitôt la bouteille rendue, l'armoire à glace baragouine un truc à peine compréhensible, si ce n'est que maintenant il veut assurer ma protection. Mince, j'ai scellé un pacte avec lui sans le savoir. J'sais pas si c'est une bonne nouvelle ou non.

Notre route se poursuit, et nous arrivons à un nouveau stand où un mec nous explique que si on n'explique pas notre pire honte, on sera maudits. Fait chier, j'ai pas envie d'être maudite. Et puis t'façon, j'pense que je le suis déjà un peu quand on y réfléchit bien. Je le regarde, il me regarde, nous nous regardons quoi. Et là, alors que j'ai tout juste le temps de débiter un mot, Adam se lance dans une tirade hyper claire, mais hyper glauque aussi. Putain j'espère que c'est une blague qu'il raconte. Pourtant, à en juger par sa réaction et son comportement, tout ce qu'il narre semble vrai. Wow. Je m'y connais pas mal en vie de merde, et lui, clairement, il a une vie de merde. Condamné à rester sur cette terre alors que sa famille lui a été arraché et que son nom a été sali dans le monde entier. Comment on se remet d'un tel choc ? Probablement jamais. Et voilà que maintenant il me fixe, me demandant si on peut partir. Attends, minute papillon. Le gars vient juste de m'avouer des trucs horribles, ça fait vingt minutes qu'on se connait, et faut déjà qu'on passe à autre chose ? Je suis totalement désemparée. Un éclair de lucidité me fait dire que l'ancienne Iris lui aurait très certainement dit d'arrêter de chialer comme un gros bébé et aurait tracé sa route. Mais celle d'aujourd'hui, qui a failli perdre la seule famille qu'elle venait tout juste de retrouver, ne peut que comprendre le sentiment du géant. Bon, je te cache pas que j'aurais préféré ignorer tout ça. T'sais t'étais pas obligé de raconter tout ça. Même si on a eu un ticket, des histoires qui me foutent la honte j'en ai plein en stock ! On devrait poursuivre notre chemin, mais j'sais pas, j'peux pas juste mettre son récit dans un coin de ma tête et faire comme si ne rien n'était. Bon, j'suis un peu embêtée. Là t'as pété l'ambiance, mais j'peux pas t'en vouloir, parce que je sens que c'est important pour toi. Alors on va essayer de passer une bonne soirée, et de ne penser à rien d'autre que la quête des tickets. Je cherche un signe de tête approbateur, avant de poursuivre. Et je t'ai choisi parce que vu ton corps, tu dois être un putain de dieu de la baise. Mais là, clairement, ça m'a refroidi ton histoire.

Nous continuons jusqu'au prochain stand, quand d'un coup résonne la musique la plus connue d'Halloween : Thriller de Michael Jackson. De circonstance oui. La foule, déjà dense, se densifie encore plus, et il est déjà trop tard quand je m'aperçois qu'il y a beaucoup de danseurs figurants à l'endroit où nous nous trouvons. La chorégraphie démarre, et un peu malgré moi, je me retrouve parmi les danseurs. Sauf que bon, j'suis pas danseuse moi. Prise dans l'ambiance, j'essaye de copier les pas, mais c'est une vraie catastrophe. Jusqu'au moment où un mec, supposé jouer le rôle de MJ, croise mon regard. Et là, va savoir pourquoi, il décide d'en faire une affaire personnelle. Je ne réalise pas que je suis en plein milieu de la chorégraphie, en train de me faire guider par un faux roi de la pop, et franchement je donne tout ce que j'ai pour ne pas passer pour une greluche. De longues secondes plus tard, la musique est terminée, et notre troupe reçoit une vraie acclamation. Je tiens à rappeler que moi, j'suis pas dans leur délire à la base. Mais bon ce serait con de refuser des applaudissements. Puis je repars vers Adam, le sourire aux lèvres. Ben dis donc, comme quoi c'est pas si dur de danser sur du Michael. Par contre je te préviens, si jamais ça recommence, c'est toi qui y va. Un peu déboussolée par les évènements, je cherche autour de moi notre future destination, sans pour autant y parvenir. Vas y, choisis où on va, je te suis. J'suis pas encore remise de cette chorégraphie endiablée.

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Fais pas chier, parce que je suis :

Pour la première fois un mince sourire d’une douceur et d’une joie presque aussi lumineuse que mille soleils ardent se déposa sur les lippes exsangues qui était sur le faciès atypique de celui qui se croyait guère digne d’être considérer comme un humain. La gigantesque créature avait apprise à distiller un breuvage digne des contes du Valhalla sous la supervision d’un vieil ermite au Kentucky qui lui avait transmit les secrets ancestrales des Monnshiners des montagnes. De ses mains aussi immenses que caleuses le colosse balafré avait construit un alambic fonctionnel dans les entrailles de son refuge flottant pour confectionner ces liquides presque iconiques. Recevoir un compliment de la sorte, lui dont l’ouïe appauvri par les détonations souterraines et les insultes crève-cœur, rendait un peu de cette confiance perdu depuis des lustres à celui qui se croyait être une erreur de la nature alors qu’en vérité c’était le contraire. Une véritable force de la nature, ayant la force d’un tsunami qui créait les puissantes vagues de l’océan et d’une résilience presque aussi surnaturelle qu’un chêne centenaire qui se tient debout devant les vents d’un ouragan d’un violence inouïe. La voix rauque et légèrement hésitante de la montagne de muscle, le ton rappelant sans peine une petite avalanche dans une mine ou bien simplement le bruit de deux pierres qui s’entrechoquaient furieusement, se leva pour répondre à la beauté sensuelle qui n’était qu’une beauté éphémère devant la lueur radieuse de l’être divin qu’était Gemma.

Adam- Oh vieille recette... Si tu aime je t’en fais avec plaisir... Ou tu viens sur mon bateau de pêche et on peut faire d’autres recettes avec ingrédients que tu aimes. Le livre de John en contient beaucoup... Mais celle aux pommes j’adore.

La suite fut un coup dur pour le moral du sosie de la créature de Frankenstein. La pire honte, la détresse presque journalière que le mastodonte se devait d’affronter pour espérer d’avancer. La voix distinguer et remplit d’une sagesse toute aristocratique du noble médecin qui était le tuteur de la gargouille de granite à peine sculpter et l’amoureux de l’ange du froid résonna dans l’esprit lent du simplet, l’exhortant de s’affranchir de ce passé tortueux et de faire table rase pour espérer d’avoir une nouvelle amitié fleurir entre les deux âmes qui semblaient si contradictoire. Aux mots de la belle et sensuelle muse de l’art si empathique qu’était le tatouage, le géant comprit qu’il avait détruit le prémisse de l’amorce d’une sorte d’interaction sociale qu’il n’était guère habituer. Il voulu s’excuser platement, mais la déclaration de celle qui devait avoir nombres de prétendants et d’aventures fit naître une éclairante explosion de gêne qui devait être visible de la lune. Bégayant affreusement, luttant pour regagner une contenance qu’il n’avait jamais réellement acquis, il dit doucement.

Adam- Baiser... Moi jamais rien fait avec ange... Je connais rien à comment faire ni dire à une femme... Toujours cru que j’étais repoussant...

Mais la suite fit naître un sourire et fit éclater de rire le colosse balafré par la folie des gens. Une danse comme il n’avait jamais vu se produisit et Iris était littéralement l’étoile de la troupe. Le corps tatouer de la jeune femme se déplaçait avec une grâce angélique et d’une sensualité libératrice dont elle savait être à l’aise d’exposer. Les paumes massives de l’homme produisait un claquement digne d’un colérique Hulk en rythme avec les notes et quand la belle revient vers lui le premier geste du mastodonte fut d’enlever sa veste noire. L’intérieur était empreint de la chaleur douceâtre et réconfortante du géant au cœur d’or et avec une douceur presque surnaturelle, qui devait être étrangère pour l’amas de muscle qu’était la Bête, Adam déposa sur les épaules de la jeune femme. Galamment et avec civisme comme son tuteur en bonne matière Alair lui avait enseigner.

Adam- D’accord Iris... Mais je suis un peu gauche dans mouvement tu sais... Tu es très bonne pour danser... La meilleure du lot... Toi prendre froid. Veste chaude... Tes tatouages sont superbes... Petite sœur veut me tatouer des belles images sur moi...

Il ne s’était pas rendu compte que ses cicatrices singulières de ses bras puissants étaient au clair. Des lézardes d’armes blanches, des brûlures de cigarettes laisser par une mère insouciante et même la cicatrice circulaire d’un projectile. Le cuir de la bête portant des sévices qu’il avait encaisser avec stoïcisme et résignation. De nouveau la flasque argenté fut remis comme un gage à une déesse par un fidèle zélote. Mais dans la cohue des gens en maraudes des petits lutins maléfiques digne de paraître dans un songe de Tim Burton firent irruption et commencèrent à canarder de bombes rougeâtres le duo si insolites. Protecteur et singulier, le géant s’interposa pour accueillir la nuée de peinture sanguinolente et il fit prit d’un fou rire devant la joie des enfants d’avoir trouver un cible aucunement vindicative. Quelques bombes de peinture auraient pu frapper la sublime femme, mais le géant s’interposa. Quand tout fut fini un enfant tendit un billet et rejoignit son groupe en rigolant. Tendant le prix à la jeune femme, se souciant aucunement de la peinture qui séchait rapidement, il tendit le bras comme l’avait montrer le britannique qui semblait avoir naquit dans la mauvaise période.

Adam- Il reste un stand avec corbeau et l’autre diseuse bonne aventure... Moi commence à avoir faim... Tu veux burger après? Je t’invite et je peux faire ce que Alair m’enseigne pour être gentil avec ange... Ça te dérange pas pour bras... Aussi toi connaît ma petite sœur Lorna? Elle me parle souvent de Iris et elle semble t’aimer beaucoup... Toi aussi belle qu’une œuvre d’art et bon cœur tu sais...

@Iris Quinn

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La Bête...

Mes awards 2024 (immenses merci à tous):